Le génocide perpétré, en toute impunité, par Israël contre les habitants de la bande de Ghaza ne cesse de susciter des réactions d'indignation et des condamnations en Algérie. En effet, des partis politiques et des membres de la société civile, à coup de meetings et de communiqués, ont dénoncé fermement ces actes terroristes dans lesquels sont versés les sionistes et assuré de leur soutien infaillible la population de la bande de Ghaza et la cause palestinienne. Dans ce cadre, le secrétaire général de l'instance exécutive du FLN, M. Belkhadem, a appelé, avant-hier, les pays arabes à s'unir autour pour soutenir le peuple palestinien pour lui permettre de faire face à l'agression israélienne contre la bande de Ghaza. Tout en qualifiant cette agression de crime contre l'humanité, M. Belkhadem a appelé les Palestiniens à mettre de côté leurs divergences et à unifier leurs rangs, tout en demandant l'ouverture des points de passage pour permettre l'acheminement des aides humanitaires à la population palestinienne de Ghaza. Comme il a appelé la communauté internationale à faire pression sur Israël pour que cesse cette agression sauvage. Pour sa part, le secrétaire général de l'UGTA, M. Sidi-Saïd, a condamné, au nom de tous les syndicalistes, travailleurs et travailleuses algériens, cette lâche agression et a exprimé leur solidarité avec le peuple palestinien dans ces douloureux événements. «Nous condamnons l'agression sioniste contre le peuple palestinien et nous continuerons à manifester contre cette violation des droits d'un peuple qui lutte pour sa dignité, sa liberté et son autodétermination», a-t-il affirmé. Aussi, le MSP a tenu un meeting pour condamner le sort que réserve l'Etat sioniste aux habitants de la bande de Ghaza et appeler à l'arrêt immédiat des massacres et à la réouverture de tous les passages terrestres. Lors de ce meeting, M. Bouguerra a affirmé que son parti compte initier une série d'actions tout au long de cette semaine à l'effet de dénoncer ce qui se passe dans les territoires occupés de la Palestine. Même son de cloche au MAJD qui a fait part de son indignation, tout en lançant un appel à l'opinion publique internationale pour se mobiliser afin d'arrêter le massacre commis à l'encontre des Palestiniens. De son côté, le parti Ahd 54 a vigoureusement condamné le carnage perpétré par les forces d'occupation israéliennes contre des civils palestiniens, appelant la communauté internationale à agir en urgence pour «mettre fin à cette agression visant un peuple innocent, à lever le blocus imposé à Ghaza en particulier et à l'Etat palestinien en général et à assurer la protection au peuple palestinien». Quant au Mouvement de l'entente nationale (MEN), il a mis en exergue la sauvagerie de l'agression sioniste sur Ghaza et a assuré ses habitants de son soutien indéfectible. Dans une motion spéciale adoptée à la fin des travaux de sa 3e session, l'Organisation nationale des moudjahidine (ONM) a estimé que cette agression criminelle est un «épisode d'un complot dans lequel plusieurs parties régionales et internationales se sont partagées les rôles. Des parties qui ont permis à l'entité sioniste de mettre la bande de Ghaza à feu et à sang». L'Association des parlementaires algériens (APA), tout en s'inclinant à la mémoire des martyrs de la Palestine meurtrie, a appelé à l'arrêt de l'agression israélienne et à la levée du blocus imposé à Ghaza, tout en mettant le Conseil de sécurité et les organisations internationales devant leur responsabilité. Dans ce contexte, l'APA a soulevé la politique de deux poids deux mesures des organisations internationales qui s'imposent le mutisme absolu quand il s'agit de crimes contre l'humanité, comme ceux perpétrés contre le peuple palestinien. Il en est de même pour l'Organisation nationale des enfants de chouhada (ONEC) qui s'est indignée contre «l'agression inique contre un peuple désireux de vivre dans le giron de la liberté, de l'indépendance et du respect de sa souveraineté nationale». Dans sa lancée, l'ONEC demande aux Etats arabes et islamiques et à l'ONU d'intervenir prestement pour «mettre un terme à ces massacres répétés contre un peuple qui aspire à jouir de sa liberté et de son indépendance». Etant donné qu'il s'agit de crimes contre l'humanité et de violations inqualifiables contre les droits de l'Homme, la Ligue algérienne de défense des droits de l'homme (LADDH) a appelé la communauté internationale à dénoncer ces crimes et à agir vite pour venir en aide au peuple palestinien. Pour sa part, la Fondation pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (FOREM) a appelé la communauté internationale à l'effet d'adopter une position à même de «mettre un terme» aux agressions israéliennes contre les Palestiniens et de garantir l'intégrité des civils. De même, elle a lancé un appel aux Etats arabes, notamment ceux qui ont noué des relations avec Israël, à exprimer leur solidarité effective avec le peuple palestinien et à suspendre leurs relations avec cet Etat terroriste. Pour l'Union nationale des femmes algériennes (UNFA), la communauté internationale doit intervenir pour faire cesser ce massacre des innocents et rendre justice au peuple palestinien. Dans le même ordre d'idée, elle a dénoncé le soutien de l'Occident et la passivité des Arabes et des Musulmans, tout en appelant les Palestiniens à dépasser leurs différends et à s'unir pour faire face au terrorisme sioniste.