Après la note n° 786 du ministère de l'Education nationale, datée du 13 décembre dernier, adressée à toutes les directions d'établissements scolaires des wilayas, portant sur l'interdiction des produits cosmétiques et vêtements incorrects pour les filles des deux cycles moyen et secondaire, voilà aujourd'hui au tour d'une nouvelle note, mais qui porte cette fois-ci sur la prohibition de l'usage du cellulaire en classe. Une note qui s'applique aussi bien aux enseignants qu'aux élèves. Après la note n° 786 du ministère de l'Education nationale, datée du 13 décembre dernier, adressée à toutes les directions d'établissements scolaires des wilayas, portant sur l'interdiction des produits cosmétiques et vêtements incorrects pour les filles des deux cycles moyen et secondaire, voilà aujourd'hui au tour d'une nouvelle note, mais qui porte cette fois-ci sur la prohibition de l'usage du cellulaire en classe. Une note qui s'applique aussi bien aux enseignants qu'aux élèves. La note en question, leur ordonnant d'appliquer certaines clauses de la loi d'orientation de l'Education, qui a été débattue dernièrement avec les différents partenaires de ce secteur, exige de l'ensemble des directeurs des cycles élémentaires, moyen et secondaire d'interdire l'usage du téléphone portables dans les classes, lors des heures de cours. Cette disposition semble avoir été adopté suite aux nombreux rapports soulevés aux inspections de l'éducation par les directeurs des établissements scolaires, faisant état de l'usage fréquent de ce moyen qui perturbe le déroulement des cours. Les directeurs n'ont pas manqué également, dans leur rapport d'exiger du ministère une disposition servant à mettre fin à ces dépassements. A ce titre, le ministère de l'éducation a justifié cette nouvelle disposition en avançant l'article 13 de la loi de l'orientation de l'éducation qui interdit formellement l'usage du portable, en classe, quelque soient les fins ou les motifs et ce, aussi bien pour les élèves que les enseignants. Ces derniers sont sommés d'éteindre leur téléphone en classe afin de ne pas empêcher le bon déroulement du cours. Il est à signaler que le ministère de l'éducation a antérieurement mis en garde contre l'usage des portables en cycle moyen et secondaire. Dans ce sillage, la note indique que les directeurs des CEM et Secondaire sont appelés à respecter soigneusement cette disposition en appliquant les punitions à l'encontre des violeurs de la règle, à savoir l'avertissement verbale en premier lieu pour les instituteurs, suivi d'un avertissement écrit et enfin la confiscation du cellulaire. Quant aux élèves, l'administration de l'école serait en droit d'avertir verbalement le violeur, avant de convoquer ses parents, ou de passer à la saisie du téléphone en guise de punition. Questionnés sur l'utilité de cette disposition, nombre d'enseignants ont expliqué que cette note permet de veiller sur le bon déroulement des cours. Par ailleurs, notons que quelques directeurs ont respecté à la lettre cette mesure en donnant des directives claires aux enseignants leurs interdisant l'usage du téléphone portable dans les classes. Reste à noter qu'un grand débat a été soulevé suite à cette question, du moment que certains inspecteurs ont autorisé l'usage du portable à l'intérieur des écoles mais pas à l'intérieur des classes. Signalons enfin que la loi de l'orientation de l'éducation nationale, qui remplacera l'ordonnance de 1976, vise à consacrer les décisions prises dans le cadre de la réforme de ce secteur. D. S. La note en question, leur ordonnant d'appliquer certaines clauses de la loi d'orientation de l'Education, qui a été débattue dernièrement avec les différents partenaires de ce secteur, exige de l'ensemble des directeurs des cycles élémentaires, moyen et secondaire d'interdire l'usage du téléphone portables dans les classes, lors des heures de cours. Cette disposition semble avoir été adopté suite aux nombreux rapports soulevés aux inspections de l'éducation par les directeurs des établissements scolaires, faisant état de l'usage fréquent de ce moyen qui perturbe le déroulement des cours. Les directeurs n'ont pas manqué également, dans leur rapport d'exiger du ministère une disposition servant à mettre fin à ces dépassements. A ce titre, le ministère de l'éducation a justifié cette nouvelle disposition en avançant l'article 13 de la loi de l'orientation de l'éducation qui interdit formellement l'usage du portable, en classe, quelque soient les fins ou les motifs et ce, aussi bien pour les élèves que les enseignants. Ces derniers sont sommés d'éteindre leur téléphone en classe afin de ne pas empêcher le bon déroulement du cours. Il est à signaler que le ministère de l'éducation a antérieurement mis en garde contre l'usage des portables en cycle moyen et secondaire. Dans ce sillage, la note indique que les directeurs des CEM et Secondaire sont appelés à respecter soigneusement cette disposition en appliquant les punitions à l'encontre des violeurs de la règle, à savoir l'avertissement verbale en premier lieu pour les instituteurs, suivi d'un avertissement écrit et enfin la confiscation du cellulaire. Quant aux élèves, l'administration de l'école serait en droit d'avertir verbalement le violeur, avant de convoquer ses parents, ou de passer à la saisie du téléphone en guise de punition. Questionnés sur l'utilité de cette disposition, nombre d'enseignants ont expliqué que cette note permet de veiller sur le bon déroulement des cours. Par ailleurs, notons que quelques directeurs ont respecté à la lettre cette mesure en donnant des directives claires aux enseignants leurs interdisant l'usage du téléphone portable dans les classes. Reste à noter qu'un grand débat a été soulevé suite à cette question, du moment que certains inspecteurs ont autorisé l'usage du portable à l'intérieur des écoles mais pas à l'intérieur des classes. Signalons enfin que la loi de l'orientation de l'éducation nationale, qui remplacera l'ordonnance de 1976, vise à consacrer les décisions prises dans le cadre de la réforme de ce secteur. D. S.