261.602 élèves, tous cycles confondus, ont pris le chemin de l'école le 13 du mois courant au niveau de la wilaya de Chlef. L'effectif total du secteur de l'Education nationale est de 17.062 agents dont un encadrement pédagogique de 11.589 enseignants pour l'ensemble des trois paliers, soit un taux de 67,92% par rapport à l'effectif global. Le nombre d'enseignants est de 6.134, soit un taux de 52,92%. Le taux de scolarisation a atteint 99,93%, dépassant ainsi la moyenne nationale estimée à 98%. Parmi les 261.602 élèves inscrits cette année, 124.185 sont au primaire, 99.647 au moyen et 37.770 au secondaire. Ils ont été répartis sur 759 établissements scolaires dont 578 écoles primaires, 134 collèges et 47 lycées. Toutefois, le nombre d'établissements scolaires est appelé à être revu à la hausse puisque 4 écoles primaires, 6 CEM et 4 lycées sont en train de subir les dernières retouches et seront livrés dans un délai n'excédant en aucun cas un mois et demi, ce qui va porter le nombre d'établissements à 773. Les travaux de réalisation ont été retardés à cause des grandes chaleurs qui ont sévi les mois de juillet et d'août. Le secteur de l'Education nationale sera renforcé cette année par l'apport de 26 établissements scolaires (12 écoles primaires, 9 CEM et 5 lycées) qui seront tous opérationnels dans un mois et demi. Il est à signaler la réalisation de quelques CEM au niveau des douars, ce qui va atténuer les déperditions scolaires ainsi que le problème du transport scolaire et augmenter le taux de scolarisation féminin. Pour cette année, 8 nouvelles cantines scolaires ont été réceptionnées ainsi que 8 demi pensionnats (7 au niveau du moyen et un au niveau d'un lycée). En matière de sport scolaire, il a été réalisé cette année une salle de sports au niveau d'un lycée et 10 terrains (6 pour le primaire, 3 pour le moyen et un au niveau d'un lycée). Mais cette année, la nouveauté est la mise en place d'un contrat dit de performance qui doit être signé entre deux parties: entre la tutelle et la direction de l'Education, d'une part, et entre le directeur de l'Education et chaque chef d'établissement, de l'autre, ce qui met les gestionnaires d'établissements dans l'obligation d'atteindre enfin les résultats contenus dans le contrat déjà signé. Cette signature comporte une valeur juridique et ainsi le gestionnaire qui n'aura pas atteint des résultats performants peut encourir des sanctions administratives.