Les décideurs algériens ont maintenant compris que l'Algérie ne peut pas vivre et se développer en autarcie, en souveraineté, ainsi qu'en indépendance économique sans ouverture extérieure et loin du libéralisme. Les décideurs algériens ont maintenant compris que l'Algérie ne peut pas vivre et se développer en autarcie, en souveraineté, ainsi qu'en indépendance économique sans ouverture extérieure et loin du libéralisme. «Cette rencontre entre les responsables du ministère du Commerce et les opérateurs économiques vise à transmettre le maximum d'informations en vue d'une concertation au sujet de la Convention de la Zone arabe de libre-échange (ZALE). Il s'agit de mettre en place une stratégie nationale afin de bénéficier de cet espace économique et d'échanges commerciaux. Il devient, cependant, impérieux de lever les entraves et les obstacles pour favoriser les exportations de nos produits dans ce vaste marché arabe. Il faut absolument, toutefois, instaurer des mesures de protection fiables et efficaces pour sauvegarder notre économie. Car, ce qui nous intéresse, ce n'est pas l'accord proprement dit, mais la possibilité pour nos entreprises d'exporter leurs produits dans un environnement concurrentiel sain et loyal», a notamment déclaré jeudi dernier au siège de l'Algex, le ministre du Commerce, Hachemi Djaâboub, lors de l'ouverture de la journée d'information sur la Zone arabe de libre-échange en présence de centains opérateurs économiques et de responsables d'associations patronales. Les décideurs algériens ont maintenant compris que l'Algérie ne peut pas vivre et se développer en autarcie, en souveraineté, ainsi qu'en indépendance économique sans ouverture extérieure et loin du libéralisme. C'est la raison pour laquelle l'Algérie va entamer une rapide et prodigieuse percée dans l'intégration économique régionale, internationale et mondiale. Le pays a intégré des espaces économiques et va donc adhérer également à une multitude d'accords et de conventions de libre-échange, à savoir l'engagement solennel dans la ZALE, l'Association européenne de libre-échange (AELE) englobant la Suisse, la Norvège, l'Islande et le Liechtenstein, l'Organisation mondiale du commerce et enfin l'Union économique et monétaire de l'Afrique de l'Ouest, en attendant d'autres accords d'intégration avec les Etats-Unis d'Amérique et le marché commun d'Amérique du Sud (Mercosur). Le gouvernement doit se préoccuper des inquiétudes des opératuers La rencontre avec les entrepreneurs n'est-elle pas jugée intempestive et inopportune par certains chefs d'entreprise sachant qu'ils n'ont pas été associés à la discussion et à la négociation au préalable ? L'un des responsables des associations patronales, Réda Hamiani, président du forum des chefs d'entreprise (FCE) présent à cette rencontre, a déjà insisté, il y a plus d'un mois, sur la marginalisation par les pouvoirs publics concernant le processus d'adhésion de l'Algérie à la ZALE en réclamant même un report de l'adhésion, car les PME/PMI s'inquiètent de leur avenir et de leur impréparation. La mondialisation a donc appris aux responsables la nécessité de s'insérer dans le nouvel ordre économique sans discernement, car on est pressé par le temps, la conjoncture économique et financière internationale et le contexte du capitalisme sans frontières où il y a une profusion de zones de libre-échange. Il existe 215 accords de libre-échange dans le monde plus les accords commerciaux préférentiels. Selon Djaâboub, il devient normal de favoriser les relations commerciales et l'intégration économique et régionale entre les Etats. «L'objectif consiste à libéraliser les services, encourager les investissements et asseoir une concurrence loyale entre les opérateurs économiques tout en préservant la propriété intellectuelle. Le libre-échange crée des débouchés extérieurs et draine les investissements étrangers. Pour ce qui est de la ZALE que l'Algérie a intégré en janvier 2009, nous prévoyons des marges de manœuvres et des mesures de protection pour sauvegarder la production nationale», a t-il a affirmé. Pour le ministre, il s'agit d'atteindre plusieurs objectifs à travers l'entrée dans l'espace économique arabe, tels que la diversification des exportations et de la multiplication des fournisseurs de l'Algérie qui sont jusqu'à présent limités, l'accès des produits algériens à des conditions avantageuses pour les autres pays, l'encouragement du flux des investissements directs étrangers (IDE) et, enfin, le renforcement de la compétitivité des entreprises algériennes à travers ces opportunités d'ouverture. Il estime que cette convention de la ZALE présente des avantages, mais également des inconvénients. Parmi les inconvénients, on peut notamment citer les pertes fiscales occasionnées dans tout accord de libre-échange, et en ce qui concerne les avantages, on peut énumérer l'ouverture à de nouveaux marchés pour la commercialisation de la production nationale. Les IDE sont aussi en mesure de connaître un développement sachant que le marché attractif peut attirer les hommes d'affaires et les investisseurs internationaux. La balance commerciale algérienne excédentaire avec les pays arabes L'ensemble des pays arabes souhaitent adhérer à la ZALE, mais actuellement sur 22 Etats de la Ligue arabe, seuls 19 pays font partie de la zone de libre-échange à l'exception des pays les plus pauvres. Depuis 1998, le démantèlement tarifaire s'est effectué de manière progressive alors que l'Algérie n'y a adhéré que 10 années après. A propos de l'évolution des échanges commerciaux avec les pays arabes, l'Algérie possède une balance commerciale excédentaire avec les pays arabes en exportant notamment des hydrocarbures. Nos exportations représentent le double de nos importations. «Le volume des échanges commerciaux entre l'Algérie et les pays arabes est de l'ordre de 3 % du commerce global tandis que les importations de l'Algérie d'origine arabe atteint 2 %. L'accord de la ZALE est un élément pertinent dans la mesure où il libère totalement le commerce extérieur et accroît les opportunités des échanges commerciaux, assure une facilitation des services et une meilleure transparence tout en instaurant des mesures de protection de la production nationale contre la contrefaçon, le dumping, étant donné que l'accord commercial n'est pas débridé. C'est un accord bénéfique pour les opérateurs algériens» a-t-il souligné. L'article 15 de la convention de la ZALE stipule que les règles et les certificats d'origine doivent être spécifiés sur les marchandises, d'où la nécessité de coordonner les politiques et la règlementation entre la Chambre algérienne de commerce et ses homologues arabes pour protéger la production nationale contre la concurrence déloyale. Djaâboub ajoute que «les pouvoirs publics sont en train d'élaborer de nouvelles mesures pour placer les producteurs et les opérateurs économiques nationaux sur le marché mondial. Concernant les résultats attendus par l'Algérie dans cette ZALE, il y a le renforcement de l'intégration de l'Algérie dans le monde arabe, car c'est un acte éminemment politique et de stratégie économique. Il y a aussi la promotion des exportations hors hydrocarbures et le développement du partenariat et des investissements.» A. A. «Cette rencontre entre les responsables du ministère du Commerce et les opérateurs économiques vise à transmettre le maximum d'informations en vue d'une concertation au sujet de la Convention de la Zone arabe de libre-échange (ZALE). Il s'agit de mettre en place une stratégie nationale afin de bénéficier de cet espace économique et d'échanges commerciaux. Il devient, cependant, impérieux de lever les entraves et les obstacles pour favoriser les exportations de nos produits dans ce vaste marché arabe. Il faut absolument, toutefois, instaurer des mesures de protection fiables et efficaces pour sauvegarder notre économie. Car, ce qui nous intéresse, ce n'est pas l'accord proprement dit, mais la possibilité pour nos entreprises d'exporter leurs produits dans un environnement concurrentiel sain et loyal», a notamment déclaré jeudi dernier au siège de l'Algex, le ministre du Commerce, Hachemi Djaâboub, lors de l'ouverture de la journée d'information sur la Zone arabe de libre-échange en présence de centains opérateurs économiques et de responsables d'associations patronales. Les décideurs algériens ont maintenant compris que l'Algérie ne peut pas vivre et se développer en autarcie, en souveraineté, ainsi qu'en indépendance économique sans ouverture extérieure et loin du libéralisme. C'est la raison pour laquelle l'Algérie va entamer une rapide et prodigieuse percée dans l'intégration économique régionale, internationale et mondiale. Le pays a intégré des espaces économiques et va donc adhérer également à une multitude d'accords et de conventions de libre-échange, à savoir l'engagement solennel dans la ZALE, l'Association européenne de libre-échange (AELE) englobant la Suisse, la Norvège, l'Islande et le Liechtenstein, l'Organisation mondiale du commerce et enfin l'Union économique et monétaire de l'Afrique de l'Ouest, en attendant d'autres accords d'intégration avec les Etats-Unis d'Amérique et le marché commun d'Amérique du Sud (Mercosur). Le gouvernement doit se préoccuper des inquiétudes des opératuers La rencontre avec les entrepreneurs n'est-elle pas jugée intempestive et inopportune par certains chefs d'entreprise sachant qu'ils n'ont pas été associés à la discussion et à la négociation au préalable ? L'un des responsables des associations patronales, Réda Hamiani, président du forum des chefs d'entreprise (FCE) présent à cette rencontre, a déjà insisté, il y a plus d'un mois, sur la marginalisation par les pouvoirs publics concernant le processus d'adhésion de l'Algérie à la ZALE en réclamant même un report de l'adhésion, car les PME/PMI s'inquiètent de leur avenir et de leur impréparation. La mondialisation a donc appris aux responsables la nécessité de s'insérer dans le nouvel ordre économique sans discernement, car on est pressé par le temps, la conjoncture économique et financière internationale et le contexte du capitalisme sans frontières où il y a une profusion de zones de libre-échange. Il existe 215 accords de libre-échange dans le monde plus les accords commerciaux préférentiels. Selon Djaâboub, il devient normal de favoriser les relations commerciales et l'intégration économique et régionale entre les Etats. «L'objectif consiste à libéraliser les services, encourager les investissements et asseoir une concurrence loyale entre les opérateurs économiques tout en préservant la propriété intellectuelle. Le libre-échange crée des débouchés extérieurs et draine les investissements étrangers. Pour ce qui est de la ZALE que l'Algérie a intégré en janvier 2009, nous prévoyons des marges de manœuvres et des mesures de protection pour sauvegarder la production nationale», a t-il a affirmé. Pour le ministre, il s'agit d'atteindre plusieurs objectifs à travers l'entrée dans l'espace économique arabe, tels que la diversification des exportations et de la multiplication des fournisseurs de l'Algérie qui sont jusqu'à présent limités, l'accès des produits algériens à des conditions avantageuses pour les autres pays, l'encouragement du flux des investissements directs étrangers (IDE) et, enfin, le renforcement de la compétitivité des entreprises algériennes à travers ces opportunités d'ouverture. Il estime que cette convention de la ZALE présente des avantages, mais également des inconvénients. Parmi les inconvénients, on peut notamment citer les pertes fiscales occasionnées dans tout accord de libre-échange, et en ce qui concerne les avantages, on peut énumérer l'ouverture à de nouveaux marchés pour la commercialisation de la production nationale. Les IDE sont aussi en mesure de connaître un développement sachant que le marché attractif peut attirer les hommes d'affaires et les investisseurs internationaux. La balance commerciale algérienne excédentaire avec les pays arabes L'ensemble des pays arabes souhaitent adhérer à la ZALE, mais actuellement sur 22 Etats de la Ligue arabe, seuls 19 pays font partie de la zone de libre-échange à l'exception des pays les plus pauvres. Depuis 1998, le démantèlement tarifaire s'est effectué de manière progressive alors que l'Algérie n'y a adhéré que 10 années après. A propos de l'évolution des échanges commerciaux avec les pays arabes, l'Algérie possède une balance commerciale excédentaire avec les pays arabes en exportant notamment des hydrocarbures. Nos exportations représentent le double de nos importations. «Le volume des échanges commerciaux entre l'Algérie et les pays arabes est de l'ordre de 3 % du commerce global tandis que les importations de l'Algérie d'origine arabe atteint 2 %. L'accord de la ZALE est un élément pertinent dans la mesure où il libère totalement le commerce extérieur et accroît les opportunités des échanges commerciaux, assure une facilitation des services et une meilleure transparence tout en instaurant des mesures de protection de la production nationale contre la contrefaçon, le dumping, étant donné que l'accord commercial n'est pas débridé. C'est un accord bénéfique pour les opérateurs algériens» a-t-il souligné. L'article 15 de la convention de la ZALE stipule que les règles et les certificats d'origine doivent être spécifiés sur les marchandises, d'où la nécessité de coordonner les politiques et la règlementation entre la Chambre algérienne de commerce et ses homologues arabes pour protéger la production nationale contre la concurrence déloyale. Djaâboub ajoute que «les pouvoirs publics sont en train d'élaborer de nouvelles mesures pour placer les producteurs et les opérateurs économiques nationaux sur le marché mondial. Concernant les résultats attendus par l'Algérie dans cette ZALE, il y a le renforcement de l'intégration de l'Algérie dans le monde arabe, car c'est un acte éminemment politique et de stratégie économique. Il y a aussi la promotion des exportations hors hydrocarbures et le développement du partenariat et des investissements.» A. A.