Les imams ont reçu une directive les intruisant d'encourager, dans leurs prêches, les fidèles à aller voter en masse le 9 avril prochain. Les imams ont reçu une directive les intruisant d'encourager, dans leurs prêches, les fidèles à aller voter en masse le 9 avril prochain. Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs a adressé, au début de cette semaine, une directive aux directeurs régionaux de son départements pour les instruire de demander aux imams d'encourager, dans leurs prêches, les fidèles à aller voter en masse le 9 avril prochain. Selon une source proche de ce département, cette instruction sera exécutée dès vendredi prochain, particulièrement dans les villes reculées de l'intérieur du pays. «Les imams ont un contact direct avec les citoyens défiant tout autre moyen de communication. Ils ont également la capacité d'influer sur leur comportement et surtout sur leur perception de la citoyenneté (…) la mosquée est un bon canal pour convaincre le citoyens d'aller voter», explique notre interlocuteur Prévenant contre toute mauvaise interprétation, M. Bouabdallah Ghoulamallah, a tenu à préciser dans son courrier qu'il ne fallait pas «confondre entre appeler les gens à aller voter, spécifiquement, pour l'un des candidats, mais les appeler à accomplir un devoir envers leur Nation». «Nous ne faisons une campagne pour personne à part que nous tenons à sauvegarder les bonnes valeurs !», insiste notre source. S'appuyant sur les vertus de l'Islam, le ministre a expliqué, affirme notre interlocuteur que «l'abstention va à contre sens des valeurs prônées par notre religion qui incite tout musulman à accomplir dîment ses devoirs». Le membre du gouvernement a également mis en garde, dans sa note, contre toute forme d'utilisation de «lieux de culte comme soubassements à des luttes partisanes» en avertissant que son département sévira «avec rigueur contre toute forme de dérapage». Détenant un pouvoir inestimable de drainer la foule dans les mosquées, connues pour être des lieux hautement fréquentés par toutes les couches de la société, les imams sont invités par le premier responsable du secteur à «ne pas confondre entre leurs sympathies politiques et leur travail au sein de la mosquée». A quelques semaines de l'élection présidentielle, le ministre veut, ainsi, aller vers, même s'il ne le dit pas directement, une sorte de «laïcité» qui viendra renforcer les limites tracées préalablement entre le sacré et le profane. Certes, c'est devenu une tradition, à l'approche de chaque rendez-vous électoral, le ministère des Affaires religieuses a pris l'habitude d'adresser aux imams les directives à suivre pour «respecter» leur impartialité. Cependant, c'est la première fois que les prêcheurs sont invités à prêter main forte pour lutter contre l'abstention. S. H. Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs a adressé, au début de cette semaine, une directive aux directeurs régionaux de son départements pour les instruire de demander aux imams d'encourager, dans leurs prêches, les fidèles à aller voter en masse le 9 avril prochain. Selon une source proche de ce département, cette instruction sera exécutée dès vendredi prochain, particulièrement dans les villes reculées de l'intérieur du pays. «Les imams ont un contact direct avec les citoyens défiant tout autre moyen de communication. Ils ont également la capacité d'influer sur leur comportement et surtout sur leur perception de la citoyenneté (…) la mosquée est un bon canal pour convaincre le citoyens d'aller voter», explique notre interlocuteur Prévenant contre toute mauvaise interprétation, M. Bouabdallah Ghoulamallah, a tenu à préciser dans son courrier qu'il ne fallait pas «confondre entre appeler les gens à aller voter, spécifiquement, pour l'un des candidats, mais les appeler à accomplir un devoir envers leur Nation». «Nous ne faisons une campagne pour personne à part que nous tenons à sauvegarder les bonnes valeurs !», insiste notre source. S'appuyant sur les vertus de l'Islam, le ministre a expliqué, affirme notre interlocuteur que «l'abstention va à contre sens des valeurs prônées par notre religion qui incite tout musulman à accomplir dîment ses devoirs». Le membre du gouvernement a également mis en garde, dans sa note, contre toute forme d'utilisation de «lieux de culte comme soubassements à des luttes partisanes» en avertissant que son département sévira «avec rigueur contre toute forme de dérapage». Détenant un pouvoir inestimable de drainer la foule dans les mosquées, connues pour être des lieux hautement fréquentés par toutes les couches de la société, les imams sont invités par le premier responsable du secteur à «ne pas confondre entre leurs sympathies politiques et leur travail au sein de la mosquée». A quelques semaines de l'élection présidentielle, le ministre veut, ainsi, aller vers, même s'il ne le dit pas directement, une sorte de «laïcité» qui viendra renforcer les limites tracées préalablement entre le sacré et le profane. Certes, c'est devenu une tradition, à l'approche de chaque rendez-vous électoral, le ministère des Affaires religieuses a pris l'habitude d'adresser aux imams les directives à suivre pour «respecter» leur impartialité. Cependant, c'est la première fois que les prêcheurs sont invités à prêter main forte pour lutter contre l'abstention. S. H.