Le SG de l'union de wilaya d'Alger et membre de la centrale syndicale, UGTA (Union générale des travailleurs algériens), Salah Djenouhat, a affirmé, hier sur les ondes de la radio nationale que l'objectif en vue aujourd'hui pour l'UGTA « est de faire élire notre candidat Abdelaziz Bouteflika ». Bien qu'aucun doute ne subsistait quant au soutien indéfectible de la centrale syndicale à la candidature du Chef de l'Etat, réitéré par son secrétaire général Abdelamadjid Sidi Saïd, le 28 janvier dernier, lors de la cérémonie de recueillement organisée à la mémoire du défunt Abdelhak Benhamouda à l'occasion du 12e anniversaire de son assassinat, le numéro un de la centrale syndicale avait déclaré que « l'Ugta est pour un troisième mandat du président la République». Hier, sur les ondes de la chaîne 3, Djenouhat a réitéré le soutien de l'Union des travailleurs au président candidat en affirmant que l'espace d'une campagne électorale, la centrale syndicale va mettre en parenthèses les luttes syndicales pour se consacrer à un « activisme politique » au profit du candidat Bouteflika. A ce propos, une réunion du conseil national de l'UGTA se tiendra incessamment pour débattre de la feuille de route concernant la présidentielle d'avril prochain. Au cours de cette même émission « En toute franchise » Salah Djenouhat, a révélé que plus de 50% des statuts particuliers, visant, selon lui, à sécuriser les fonctionnaires, « ont été finalisés », soulignant qu'il reste une vingtaine d'autres à mettre au point, qui nécessitent des consultations permanentes entre les différentes parties. Il note qu' « il y a une volonté de finaliser tous les statuts particuliers avant la fin de l'année ». Concernant le pouvoir d'achat des travailleurs qui se dégrade de jour en jour, le responsable de l'UGTA avoue qu' « il n'est pas celui que l'UGTA souhaite », rappelant dans ce sens que depuis « 1999, il y a eu trois augmentations du SNMG (salaire national minimum garanti)». Il se dit que la centrale syndicale « milite pour une 4ème augmentation des salaires », avouant que « c'est le job de l'UGTA de le faire aboutir ». Il en est de même pour les conflits sociaux qui secouent les entreprises Digromed, Acelor Mittal et Epih. Il trouve normal que l'UGTA soutienne les revendications des travailleurs, soulignant toutefois que « la centrale syndicale privilégie le dialogue et la concertation entre les partenaires ». Sur la question de la privatisation des entreprises publiques, Salah Djenouhat, admet « la difficulté du processus » relevant que la centrale syndicale a conclu un accord avec le gouvernement pour associer le partenaire social au processus. Il souligne qu'il n'y a pas de conflit déclaré (dans le processus de privatisation) entre le gouvernement et l'UGTA, notant seulement que certaines privatisations « sont appréciées différemment ». Abordant la politique industrielle, il remarque que « la stratégie industrielle n'est pas du ressort du syndicat ». Nous jugerons sur des actes, a-t-il fait savoir. Concernant le projet de loi sur le code de travail et dont la philosophie du texte est la flexibilité du travail, Salah Djenouhat ne récuse pas cette flexibilité si elle est déterminée « dans un sens positif ». S. B. Le SG de l'union de wilaya d'Alger et membre de la centrale syndicale, UGTA (Union générale des travailleurs algériens), Salah Djenouhat, a affirmé, hier sur les ondes de la radio nationale que l'objectif en vue aujourd'hui pour l'UGTA « est de faire élire notre candidat Abdelaziz Bouteflika ». Bien qu'aucun doute ne subsistait quant au soutien indéfectible de la centrale syndicale à la candidature du Chef de l'Etat, réitéré par son secrétaire général Abdelamadjid Sidi Saïd, le 28 janvier dernier, lors de la cérémonie de recueillement organisée à la mémoire du défunt Abdelhak Benhamouda à l'occasion du 12e anniversaire de son assassinat, le numéro un de la centrale syndicale avait déclaré que « l'Ugta est pour un troisième mandat du président la République». Hier, sur les ondes de la chaîne 3, Djenouhat a réitéré le soutien de l'Union des travailleurs au président candidat en affirmant que l'espace d'une campagne électorale, la centrale syndicale va mettre en parenthèses les luttes syndicales pour se consacrer à un « activisme politique » au profit du candidat Bouteflika. A ce propos, une réunion du conseil national de l'UGTA se tiendra incessamment pour débattre de la feuille de route concernant la présidentielle d'avril prochain. Au cours de cette même émission « En toute franchise » Salah Djenouhat, a révélé que plus de 50% des statuts particuliers, visant, selon lui, à sécuriser les fonctionnaires, « ont été finalisés », soulignant qu'il reste une vingtaine d'autres à mettre au point, qui nécessitent des consultations permanentes entre les différentes parties. Il note qu' « il y a une volonté de finaliser tous les statuts particuliers avant la fin de l'année ». Concernant le pouvoir d'achat des travailleurs qui se dégrade de jour en jour, le responsable de l'UGTA avoue qu' « il n'est pas celui que l'UGTA souhaite », rappelant dans ce sens que depuis « 1999, il y a eu trois augmentations du SNMG (salaire national minimum garanti)». Il se dit que la centrale syndicale « milite pour une 4ème augmentation des salaires », avouant que « c'est le job de l'UGTA de le faire aboutir ». Il en est de même pour les conflits sociaux qui secouent les entreprises Digromed, Acelor Mittal et Epih. Il trouve normal que l'UGTA soutienne les revendications des travailleurs, soulignant toutefois que « la centrale syndicale privilégie le dialogue et la concertation entre les partenaires ». Sur la question de la privatisation des entreprises publiques, Salah Djenouhat, admet « la difficulté du processus » relevant que la centrale syndicale a conclu un accord avec le gouvernement pour associer le partenaire social au processus. Il souligne qu'il n'y a pas de conflit déclaré (dans le processus de privatisation) entre le gouvernement et l'UGTA, notant seulement que certaines privatisations « sont appréciées différemment ». Abordant la politique industrielle, il remarque que « la stratégie industrielle n'est pas du ressort du syndicat ». Nous jugerons sur des actes, a-t-il fait savoir. Concernant le projet de loi sur le code de travail et dont la philosophie du texte est la flexibilité du travail, Salah Djenouhat ne récuse pas cette flexibilité si elle est déterminée « dans un sens positif ». S. B.