Le tabagisme passif, autrement dit l'exposition à la fumée des autres, constitue un facteur d'augmentation du risque de développer des troubles des fonctions cognitives, comme la mémoire, soulignent les auteurs d'une étude à paraître vendredi dans le British Medical Journal (BMJ). De précédents travaux effectués dans ce sens avaient déjà montré que le tabagisme pouvait être un facteur de risque de déficit cognitif, rappelle BMJ. Les chercheurs de l'université de Cambridge (Royaume-Uni) et de l'université du Michigan (Etats-Unis) ont mesuré, dans cette nouvelle étude, le taux de cotinine (sous-produit de la nicotine) dans des échantillons de salive prélevés sur quelque 5.000 adultes non-fumeurs âgés de 50 ans ou plus. Selon BMJ, les participants ont également été soumis à une série de tests neuropsychologiques évaluant les capacités de mémorisation, de calcul et de "fluence" verbale (par exemple citer le plus de noms d'animaux possible en une minute). Les chercheurs ont conclu que les plus hauts taux de cotinine étaient associés à un risque accru de déficit cognitif. Cette association a été observée aussi bien chez les personnes n'ayant jamais fumé que chez les anciens fumeurs. Parmi les explications possibles, les chercheurs relèvent que le tabagisme passif peut favoriser les pathologies cardiaques et que celles-ci augmentent le risque de développer troubles cognitifs et démence, souligne la même source. Le tabagisme passif, autrement dit l'exposition à la fumée des autres, constitue un facteur d'augmentation du risque de développer des troubles des fonctions cognitives, comme la mémoire, soulignent les auteurs d'une étude à paraître vendredi dans le British Medical Journal (BMJ). De précédents travaux effectués dans ce sens avaient déjà montré que le tabagisme pouvait être un facteur de risque de déficit cognitif, rappelle BMJ. Les chercheurs de l'université de Cambridge (Royaume-Uni) et de l'université du Michigan (Etats-Unis) ont mesuré, dans cette nouvelle étude, le taux de cotinine (sous-produit de la nicotine) dans des échantillons de salive prélevés sur quelque 5.000 adultes non-fumeurs âgés de 50 ans ou plus. Selon BMJ, les participants ont également été soumis à une série de tests neuropsychologiques évaluant les capacités de mémorisation, de calcul et de "fluence" verbale (par exemple citer le plus de noms d'animaux possible en une minute). Les chercheurs ont conclu que les plus hauts taux de cotinine étaient associés à un risque accru de déficit cognitif. Cette association a été observée aussi bien chez les personnes n'ayant jamais fumé que chez les anciens fumeurs. Parmi les explications possibles, les chercheurs relèvent que le tabagisme passif peut favoriser les pathologies cardiaques et que celles-ci augmentent le risque de développer troubles cognitifs et démence, souligne la même source.