A moins d'une semaine de la fin des délais impartis par la loi pour le dépôt des dossiers de candidatures au Conseil constitutionnel, les «aspirants» à participer à l'élection présidentielle du 9 avril prochain mettent les bouchées doubles pour la collecte des 75. 000 signatures de citoyens exigées. Ils sont actuellement 18 candidats à vouloir «postuler» pour la magistrature suprême. Face au Président Bouteflika, qui a annoncé, jeudi passé, officiellement son intention de briguer un troisième mandat, les candidats à la candidature, Moussa Touati et Louisa Hanoune, sont les plus pressentits pour pouvoir mener ce challenge de participation. Lors de sa dernière sortie médiatique en date, au forum de l'ENTV, la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT) a annoncé que plus de 970 signatures d'élus et 121.000 signatures de citoyens ont été jusqu'à présent collectées par son parti. «Toutes les signatures récoltées sont le résultat d'un travail quotidien des militants qui ont sillonné les rues et les marchés dans une cadence assez intense pour leur permettre d'aborder les citoyens et de s'informer de leur situation». Pour lever tout qui proquo elle avait estimé utile, à son sens, d'apporter une précision somme tout inattendue : «Nous n'avons recouru à aucune forme de pression sur les citoyens pour la collecte de ces signatures», jurait-elle. Certaine de pouvoir participer à cette élection, la secrétaire générale du PT s'offre même le «luxe» d'un suspense en avouant qu'il appartiendra tout de même aux instances dirigeantes du parti de trancher cette question lors d'une réunion prévue pour le week-end prochain. Cet optimisme est également affiché par Moussa Touati qui a réussi à collecter jusqu'à présent, en plus des signatures des citoyens, pas moins de 1700 signatures d'élus. Un résultat qualifié d' «appréciable» dans les rangs de ce parti ayant été éliminé de la course en 2004 faute d'avoir, justement, pu réunis le nombre exigé de signatures. Bien évidemment, le staff du candidat Bouteflika est celui qui se sent le plus à l'aise concernant cette «simple formalité». Plus de un million et demi de signatures ont été récoltées jusqu'à présent au profit du président sortant. Une large aisance qui permet même à l'équipe de campagne d'emboîter le pas aux autres candidats en anticipant sur les évènements. En effet, au moment où des candidats à la candidature se «taraudent l'esprit» pour espérer pouvoir prendre part à la course, l'équipe de campagne du candidat Bouteflika mène, elle, une campagne de sensibilisation contre l'abstention. Ainsi, il n'en demeure pas moins qu'en dehors des gros «gabarits» la cadence des résultats obtenuspar majorité des candidats à la candidature pour l'élection présidentielle, même s'ils prétendent courir comme des lièvres, ne dépasse pas la vitesse « d'une tortue » «Selon des informations en notre possession, l'un des candidats à la candidature n'a pas encore réussi à rassembler 100 signatures de citoyens», nous confie un cadre du ministère de l'Intérieur qui a préféré taire le nom de «la brebis ambitieuse». S. H. A moins d'une semaine de la fin des délais impartis par la loi pour le dépôt des dossiers de candidatures au Conseil constitutionnel, les «aspirants» à participer à l'élection présidentielle du 9 avril prochain mettent les bouchées doubles pour la collecte des 75. 000 signatures de citoyens exigées. Ils sont actuellement 18 candidats à vouloir «postuler» pour la magistrature suprême. Face au Président Bouteflika, qui a annoncé, jeudi passé, officiellement son intention de briguer un troisième mandat, les candidats à la candidature, Moussa Touati et Louisa Hanoune, sont les plus pressentits pour pouvoir mener ce challenge de participation. Lors de sa dernière sortie médiatique en date, au forum de l'ENTV, la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT) a annoncé que plus de 970 signatures d'élus et 121.000 signatures de citoyens ont été jusqu'à présent collectées par son parti. «Toutes les signatures récoltées sont le résultat d'un travail quotidien des militants qui ont sillonné les rues et les marchés dans une cadence assez intense pour leur permettre d'aborder les citoyens et de s'informer de leur situation». Pour lever tout qui proquo elle avait estimé utile, à son sens, d'apporter une précision somme tout inattendue : «Nous n'avons recouru à aucune forme de pression sur les citoyens pour la collecte de ces signatures», jurait-elle. Certaine de pouvoir participer à cette élection, la secrétaire générale du PT s'offre même le «luxe» d'un suspense en avouant qu'il appartiendra tout de même aux instances dirigeantes du parti de trancher cette question lors d'une réunion prévue pour le week-end prochain. Cet optimisme est également affiché par Moussa Touati qui a réussi à collecter jusqu'à présent, en plus des signatures des citoyens, pas moins de 1700 signatures d'élus. Un résultat qualifié d' «appréciable» dans les rangs de ce parti ayant été éliminé de la course en 2004 faute d'avoir, justement, pu réunis le nombre exigé de signatures. Bien évidemment, le staff du candidat Bouteflika est celui qui se sent le plus à l'aise concernant cette «simple formalité». Plus de un million et demi de signatures ont été récoltées jusqu'à présent au profit du président sortant. Une large aisance qui permet même à l'équipe de campagne d'emboîter le pas aux autres candidats en anticipant sur les évènements. En effet, au moment où des candidats à la candidature se «taraudent l'esprit» pour espérer pouvoir prendre part à la course, l'équipe de campagne du candidat Bouteflika mène, elle, une campagne de sensibilisation contre l'abstention. Ainsi, il n'en demeure pas moins qu'en dehors des gros «gabarits» la cadence des résultats obtenuspar majorité des candidats à la candidature pour l'élection présidentielle, même s'ils prétendent courir comme des lièvres, ne dépasse pas la vitesse « d'une tortue » «Selon des informations en notre possession, l'un des candidats à la candidature n'a pas encore réussi à rassembler 100 signatures de citoyens», nous confie un cadre du ministère de l'Intérieur qui a préféré taire le nom de «la brebis ambitieuse». S. H.