Les lycéens constantinois des classes de terminale reviennent à la charge. Ils ont rejoint le mouvement de grève déclenché par leurs camarades d'Alger. Hier, ils étaient des centaines à sortir dans la rue pour exprimer leur ras-le-bol. Issus des différents lycées de la ville, de Malek Haddad et Boujenana en passant par Ben Badis, Bentaymiya, Youghurta et El Houria jusqu'à Rédha Houhou et Hihi Mekki, les terminalistes ne veulent rien savoir. Ils exigent maintenant qu'on leur définissent au préalable les cours, et cela dans toutes les matières entrant dans la préparation du Bac 2009. « Alors qu'on s'attendait à un dénouement heureux à notre calvaire qui ne date pas d'aujourd'hui, on s'est trouvé scandalisé en sachant que les enseignants viennent d'être sommés de parachever tout le programme avant la mi mai. C'est inconcevable ! Le programme est trop chargé et on refuse la politique du « bâclage » », s'insurgent les lycéens. Par cette attitude, ils démontrent qu'ils n'ont pas confiance en la tutelle. Il est probable que des dizaines de lycéens, qui n'ont pas répondu à l'appel hier, rejoignent aujourd'hui ou demain les rangs des contestataires, car il s'agit d'une grève illimitée. Le problème est national, il dépasse le cadre de la direction de l'éducation. Un vrai problème qui interpelle directement Benbouzid et les architectes de la réforme de l'éducation. Hier, les manifestants qui se sont regroupés devant le siège de la direction de l'éducation ont été dispersés dans le calme par la police. En attendant une véritable prise en charge de cette question, les élèves de terminale menacent de radicaliser leur mouvement « on rejettent le colmatage. Le combat qu'on a lancé l'année dernière se poursuit mais cette fois-ci on est déterminé plus que jamais car c'est notre avenir qui est en jeu », clament les protestataires. Ces derniers, et il faut le signaler, ne sont pas à l'abri des manipulations, surtout en cette période assez sensible. K. B. Les lycéens constantinois des classes de terminale reviennent à la charge. Ils ont rejoint le mouvement de grève déclenché par leurs camarades d'Alger. Hier, ils étaient des centaines à sortir dans la rue pour exprimer leur ras-le-bol. Issus des différents lycées de la ville, de Malek Haddad et Boujenana en passant par Ben Badis, Bentaymiya, Youghurta et El Houria jusqu'à Rédha Houhou et Hihi Mekki, les terminalistes ne veulent rien savoir. Ils exigent maintenant qu'on leur définissent au préalable les cours, et cela dans toutes les matières entrant dans la préparation du Bac 2009. « Alors qu'on s'attendait à un dénouement heureux à notre calvaire qui ne date pas d'aujourd'hui, on s'est trouvé scandalisé en sachant que les enseignants viennent d'être sommés de parachever tout le programme avant la mi mai. C'est inconcevable ! Le programme est trop chargé et on refuse la politique du « bâclage » », s'insurgent les lycéens. Par cette attitude, ils démontrent qu'ils n'ont pas confiance en la tutelle. Il est probable que des dizaines de lycéens, qui n'ont pas répondu à l'appel hier, rejoignent aujourd'hui ou demain les rangs des contestataires, car il s'agit d'une grève illimitée. Le problème est national, il dépasse le cadre de la direction de l'éducation. Un vrai problème qui interpelle directement Benbouzid et les architectes de la réforme de l'éducation. Hier, les manifestants qui se sont regroupés devant le siège de la direction de l'éducation ont été dispersés dans le calme par la police. En attendant une véritable prise en charge de cette question, les élèves de terminale menacent de radicaliser leur mouvement « on rejettent le colmatage. Le combat qu'on a lancé l'année dernière se poursuit mais cette fois-ci on est déterminé plus que jamais car c'est notre avenir qui est en jeu », clament les protestataires. Ces derniers, et il faut le signaler, ne sont pas à l'abri des manipulations, surtout en cette période assez sensible. K. B.