Les pilotes de la compagnie aérienne nationale, Air Algérie, ont saisi, hier, à travers un courrier officiel le Premier ministre M. Ahmed Ouyahia pour attirer son attention sur «les multitudes d'anomalies qui entourent l'organisation du vol inaugural Alger-Pékin prévu pour demain». Les pilotes de la compagnie aérienne nationale, Air Algérie, ont saisi, hier, à travers un courrier officiel le Premier ministre M. Ahmed Ouyahia pour attirer son attention sur «les multitudes d'anomalies qui entourent l'organisation du vol inaugural Alger-Pékin prévu pour demain». Cette missive, dont une copie à été envoyée également au ministre des Transports, signée par les quatre syndicats du secteur que sont les SPLA, UGTA PNT, SNPCA et UGTAPNC, et dont le Mide Libre a obtenu une copie, retrace la génèse du lancement de la cette nouvelle ligne en mettant le doigt sur les entraves dont «la direction fait complètement fi». Ainsi, le personnel navigant, toutes branches confondues rappelle dans cette correspondance que «le PDG de la compagnie avait à chaque fois donné des assurances formelles que les aspects réglementaires et sécuritaires relatifs à cette nouvelle ligne étaient pris en charge dans le cadre du respect des lois et réglementations en vigueur». Or, écrivent-ils, «nous sommes stupéfaits d‘apprendre que dans une correspondance adressée par le DACM, ce dernier marque son accord pour augmenter la période de service de vol, la fixant à 16 heures pour le personnel navigant commercial et à 15 heures pour le personnel navigant technique». Une décision prise «en faisant abstraction des différentes lois régissant le secteur et particulièrement le décret exécutif n°02-89 du 02 mars 2002 relatif à la durée de travail au titre du régime spécifique des relations de travail du personnel navigant professionnel de l‘aviation civile.» «Le directeur de l‘aviation civile ne peut pas déroger à un décret exécutif établi par le premier ministre qui est seul habilité à le faire», insiste notre interlocuteur. D‘autant plus que ce décret donne certes le droit au directeur de l‘aviation civile de déroger aux limitations d‘horaires dans des conditions très restreintes. Il s‘agit, notamment, selon l‘article n° 26 du décret, de cas urgents tels que le dépannage des aéronefs, une évacuation sanitaire ou encore un vol exécuté dans l‘intérêt de la sûreté nationale ou de la défense nationale. «Nous ne sommes dans aucune de ces catégories et le vol inaugural peut être amplement décalé sans susciter un grand chamboulement si ce n‘est celui d‘assurer une entière sécurité aussi bien du personnel navigant que des passagers», insiste notre source. Pour lui, les pilotes, même jaloux d‘aller vers une extension de la compagnie, sont «dans l‘obligation de relever des anomalies pour ne pas avoir à subir de quelconques dommages». Les syndicats ont, notons-le, accroché des affichages hier au sein de l‘aéroport, selon lui, pour attirer l‘attention des citoyens sur «le danger que représente ce vol». Dans une déclaration au Midi libre, le PDG d‘Air Algérie avait, rappelons-le, dénoncé une manipulation dans ce mouvement de protestation tenu en réponse à des «pressions extérieures à la compagnie». S. H. Cette missive, dont une copie à été envoyée également au ministre des Transports, signée par les quatre syndicats du secteur que sont les SPLA, UGTA PNT, SNPCA et UGTAPNC, et dont le Mide Libre a obtenu une copie, retrace la génèse du lancement de la cette nouvelle ligne en mettant le doigt sur les entraves dont «la direction fait complètement fi». Ainsi, le personnel navigant, toutes branches confondues rappelle dans cette correspondance que «le PDG de la compagnie avait à chaque fois donné des assurances formelles que les aspects réglementaires et sécuritaires relatifs à cette nouvelle ligne étaient pris en charge dans le cadre du respect des lois et réglementations en vigueur». Or, écrivent-ils, «nous sommes stupéfaits d‘apprendre que dans une correspondance adressée par le DACM, ce dernier marque son accord pour augmenter la période de service de vol, la fixant à 16 heures pour le personnel navigant commercial et à 15 heures pour le personnel navigant technique». Une décision prise «en faisant abstraction des différentes lois régissant le secteur et particulièrement le décret exécutif n°02-89 du 02 mars 2002 relatif à la durée de travail au titre du régime spécifique des relations de travail du personnel navigant professionnel de l‘aviation civile.» «Le directeur de l‘aviation civile ne peut pas déroger à un décret exécutif établi par le premier ministre qui est seul habilité à le faire», insiste notre interlocuteur. D‘autant plus que ce décret donne certes le droit au directeur de l‘aviation civile de déroger aux limitations d‘horaires dans des conditions très restreintes. Il s‘agit, notamment, selon l‘article n° 26 du décret, de cas urgents tels que le dépannage des aéronefs, une évacuation sanitaire ou encore un vol exécuté dans l‘intérêt de la sûreté nationale ou de la défense nationale. «Nous ne sommes dans aucune de ces catégories et le vol inaugural peut être amplement décalé sans susciter un grand chamboulement si ce n‘est celui d‘assurer une entière sécurité aussi bien du personnel navigant que des passagers», insiste notre source. Pour lui, les pilotes, même jaloux d‘aller vers une extension de la compagnie, sont «dans l‘obligation de relever des anomalies pour ne pas avoir à subir de quelconques dommages». Les syndicats ont, notons-le, accroché des affichages hier au sein de l‘aéroport, selon lui, pour attirer l‘attention des citoyens sur «le danger que représente ce vol». Dans une déclaration au Midi libre, le PDG d‘Air Algérie avait, rappelons-le, dénoncé une manipulation dans ce mouvement de protestation tenu en réponse à des «pressions extérieures à la compagnie». S. H.