Fruit d'un véritable travail de fourmi, la décision du Conseil constitutionnel ne pourrait, tel que défini par le code électoral, être sujette à un quelconque recours. Fruit d'un véritable travail de fourmi, la décision du Conseil constitutionnel ne pourrait, tel que défini par le code électoral, être sujette à un quelconque recours. La liste définitive des candidats à l'élection présidentielle d'avril prochain sera connue avant la fin de la semaine en cours, soit dix jours après l'entame de la vérification des dossiers des 11 candidats, déposés avant le 23 février dernier. Selon un source proche de cette institution, le groupe de travail composé des membres du Conseil et de magistrats installé à cet effet, s'atelle actuellement au «décompte et contrôle des signatures ce qui permettra de rejeter tout formulaire ne remplissant pas les conditions légales». Les données concernant le dépositaire du formulaire, explique notre interlocuteur, «sont introduites dans un programme informatique qui permet de vérifier l'exactitude des informations y figurant et de rechercher d'éventuelles erreurs justifiant un rejet». Ces erreurs portent souvent sur les cas de signature dans plusieurs wilayas au profit du même candidat ou la signature en faveur de plusieurs candidats dans une wilaya. Sur la vingtaine de personnes qui avaient formulé le vœu de se porter candidats à la candidature à l'élection présidentielle, seuls onze ont réuni, au 23 février à minuit, les conditions légales et le minimum requis des signatures. Lesquelles signatures sont arrêtées, selon le code électoral, à 600 signatures d'élus toutes assemblées confondues, au niveau de 25 wilayas au moins ou 75.000 signatures d'électeurs inscrits sur les listes électorales. Ces candidats sont Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Moussa Touati président du Front national algérien (FNA), Djahid Younsi président du Mouvement El-Islah, Ali Zeghdoud président du Rassemblement algérien (RA), Omar Bouacha président du Mouvement El-Infitah, Mohamed Hadef, président du Mouvement national d'espérance (MNE) et Faouzi Rebaïne président de Ahd 54. A ceux là s'ajoutent également les candidats indépendants que sont Abdelaziz Bouteflika, Mohamed Saïd, Rachid Bouaziz et Loth Bonatiro. En attendant jeudi prochain, qui sera le dernier délai de la publication de la liste des candidats, les postulants retiennent leur souffle. Fruit d'un véritable travail de fourmi, la décision du Conseil Constitutionnel ne pourrait, tel que défini par le code électoral, être sujette à un quelconque recours. Cette institution devra cependant expliquer au détail près les causes ayant conduit au refus de chaque dossier. «Le travail est actuellement effectué tellement minutieusement qu'aucune erreur ne pourrait être envisagée», insiste notre source en rappelant au passage qu'«aucune fausseté n'échappera au groupe de travail». Autant de certitude qui bien évidemment, fait craindre le pire aux candidats et particulièrement ceux d'entre eux ayant récolté de justesse le nombre de signatures requis. S. H. La liste définitive des candidats à l'élection présidentielle d'avril prochain sera connue avant la fin de la semaine en cours, soit dix jours après l'entame de la vérification des dossiers des 11 candidats, déposés avant le 23 février dernier. Selon un source proche de cette institution, le groupe de travail composé des membres du Conseil et de magistrats installé à cet effet, s'atelle actuellement au «décompte et contrôle des signatures ce qui permettra de rejeter tout formulaire ne remplissant pas les conditions légales». Les données concernant le dépositaire du formulaire, explique notre interlocuteur, «sont introduites dans un programme informatique qui permet de vérifier l'exactitude des informations y figurant et de rechercher d'éventuelles erreurs justifiant un rejet». Ces erreurs portent souvent sur les cas de signature dans plusieurs wilayas au profit du même candidat ou la signature en faveur de plusieurs candidats dans une wilaya. Sur la vingtaine de personnes qui avaient formulé le vœu de se porter candidats à la candidature à l'élection présidentielle, seuls onze ont réuni, au 23 février à minuit, les conditions légales et le minimum requis des signatures. Lesquelles signatures sont arrêtées, selon le code électoral, à 600 signatures d'élus toutes assemblées confondues, au niveau de 25 wilayas au moins ou 75.000 signatures d'électeurs inscrits sur les listes électorales. Ces candidats sont Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Moussa Touati président du Front national algérien (FNA), Djahid Younsi président du Mouvement El-Islah, Ali Zeghdoud président du Rassemblement algérien (RA), Omar Bouacha président du Mouvement El-Infitah, Mohamed Hadef, président du Mouvement national d'espérance (MNE) et Faouzi Rebaïne président de Ahd 54. A ceux là s'ajoutent également les candidats indépendants que sont Abdelaziz Bouteflika, Mohamed Saïd, Rachid Bouaziz et Loth Bonatiro. En attendant jeudi prochain, qui sera le dernier délai de la publication de la liste des candidats, les postulants retiennent leur souffle. Fruit d'un véritable travail de fourmi, la décision du Conseil Constitutionnel ne pourrait, tel que défini par le code électoral, être sujette à un quelconque recours. Cette institution devra cependant expliquer au détail près les causes ayant conduit au refus de chaque dossier. «Le travail est actuellement effectué tellement minutieusement qu'aucune erreur ne pourrait être envisagée», insiste notre source en rappelant au passage qu'«aucune fausseté n'échappera au groupe de travail». Autant de certitude qui bien évidemment, fait craindre le pire aux candidats et particulièrement ceux d'entre eux ayant récolté de justesse le nombre de signatures requis. S. H.