Le Code électoral révisé et amendé sera mis à exécution lors de la prochaine présidentielle après que le Conseil constitutionnel eut donné son accord, selon le ministre de l?Intérieur. Cette décision, soutenue par l?adoption des deux Chambres du Parlement de la nouvelle version de ce code, compte répondre aux attentes d?élections «propres et transparentes», sollicitées par des partis politiques et les candidats en lice pour le scrutin. Nous avons, également, appris que le coût des préparatifs a été évalué, dans un premier temps, selon M. Zerhouni, à 2,6 milliards de dinars auxquels s?ajoutent les frais d?impression. Une armada, constituée de 200 000 personnes, réparties sur 42 000 bureaux de vote et qui veillera au bon déroulement des opérations, nécessite des frais supplémentaires qui seront supportés, bien évidemment, par le Trésor public. Le ministre a évoqué la possibilité que l?opération rencontre des difficultés vu que l?apurement des listes électorales évolue à un rythme «lent». Le même responsable a, néanmoins, assuré que toutes les mesures nécessaires seront prises pour assurer le déroulement du scrutin dans les conditions dites «normales». A noter que la classe politique redoutait le rejet ou le blocage de ce projet d?amendement par le Conseil constitutionnel, notamment après les déclarations de Zerhouni, le mois dernier, sur les ondes de la Radio nationale. Dans sa nouvelle version, le Code électoral porte de nouvelles procédures qui consistent en l?annulation des bureaux spéciaux et le suivi juridique du travail de l?administration lors des élections. Par ailleurs, les candidats auront le droit d?accéder à une copie des procès-verbaux de dépouillement et auront, également, le droit de déposer un recours auprès du Conseil constitutionnel, en cas de fraude.