Contrairement aux affirmations de certains experts, le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme a indiqué hier sur les ondes de la Chaîne III que le nombre d'habitations qui nécessitent une réhabilitation n'est pas aussi important que celui évoqué par certains. «2 millions de logements ont plus de 40 ans —ils datent de 1966 — Ceci représente 28% du parc logements en Algérie estimé actuellement à 7 millionsd'unités et 12% de ce taux relève du public» a tenu à préciser le ministre du secteur. Une opération de diagnostic de ces logements a été entamée en 2007, les résultats de cette opération font ressortir selon les chiffres avancés par M. Noureddine Moussa qu'«à Alger, 17 mille immeubles soit 78.000 logements sont concernés. D'autres opérations de diagnostic ont eu lieu à Oran qui compte 54 mille logements, 30 mille à Constantine, et 10 mille à Annaba». Ce diagnostic a permis d'établir a indiqué le ministre, un carnet de santé de chaque bâtiment. Pour ce qui est de l'opération réhabilitation, celle-ci a commencé notamment dans certains quartiers d'Alger (place du 1er Mai et boulevard Zighoud-Youcef) et à Oran dans le quartier El Hamri où 1,4 milliard de DA ont été débloqués uniquement pour la première phase. L'incessibilité ne sera pas levée —pour le moment- sur les logements qui ont fait l'objet d'une aide de l'Etat. M. Noureddine moussa a été affirmatif : Le citoyen qui a bénéficié d'un logement avec l'aide de l'Etat ne peut pas disposer de ce logement et le mettre sur le marché; nous avons institué cette disposition pour maîtriser la demande du logement. Nous débusquons chaque jour des tricheurs», a-t-il affirmé. Interrogé sur l'apport personnel réclamé par certains promoteurs et qui diffère d'un promoteur à l'autre, M. Noureddine Moussa à indiqué que le LSP est plafonné à 2 millions de DA pour l'ensemble des wilayas, à l'exception de 7 villes ( Alger, Blida, Tipasa, Bejaia, Oran, Constatntine et Annaba) où le logement LSP coûte 2,5 millions de DA. Si le citoyen n'est pas éligible au crédit bancaire, il doit absolument apporter l'apport personnel qu'il faut dans le cadre du financement triangulaire qui concerne ce type de logements. Le ministre de l'Habitat s'est également prononcé sur la gestion immobilière des logements qui concernent l'OPGI à hauteur de 12%, M. Noureddine Moussa a révélé qu'une loi sur l'activité immobilière dans son ensemble, notamment la gestion immobilière est en cours de préparation, la loi sur la mise en conformité des constructions et leur achèvement sera par contre mise en application dans les prochains jours, selon les propos du ministre de l'Habitat et l'Urbanisme.. R. N. Contrairement aux affirmations de certains experts, le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme a indiqué hier sur les ondes de la Chaîne III que le nombre d'habitations qui nécessitent une réhabilitation n'est pas aussi important que celui évoqué par certains. «2 millions de logements ont plus de 40 ans —ils datent de 1966 — Ceci représente 28% du parc logements en Algérie estimé actuellement à 7 millionsd'unités et 12% de ce taux relève du public» a tenu à préciser le ministre du secteur. Une opération de diagnostic de ces logements a été entamée en 2007, les résultats de cette opération font ressortir selon les chiffres avancés par M. Noureddine Moussa qu'«à Alger, 17 mille immeubles soit 78.000 logements sont concernés. D'autres opérations de diagnostic ont eu lieu à Oran qui compte 54 mille logements, 30 mille à Constantine, et 10 mille à Annaba». Ce diagnostic a permis d'établir a indiqué le ministre, un carnet de santé de chaque bâtiment. Pour ce qui est de l'opération réhabilitation, celle-ci a commencé notamment dans certains quartiers d'Alger (place du 1er Mai et boulevard Zighoud-Youcef) et à Oran dans le quartier El Hamri où 1,4 milliard de DA ont été débloqués uniquement pour la première phase. L'incessibilité ne sera pas levée —pour le moment- sur les logements qui ont fait l'objet d'une aide de l'Etat. M. Noureddine moussa a été affirmatif : Le citoyen qui a bénéficié d'un logement avec l'aide de l'Etat ne peut pas disposer de ce logement et le mettre sur le marché; nous avons institué cette disposition pour maîtriser la demande du logement. Nous débusquons chaque jour des tricheurs», a-t-il affirmé. Interrogé sur l'apport personnel réclamé par certains promoteurs et qui diffère d'un promoteur à l'autre, M. Noureddine Moussa à indiqué que le LSP est plafonné à 2 millions de DA pour l'ensemble des wilayas, à l'exception de 7 villes ( Alger, Blida, Tipasa, Bejaia, Oran, Constatntine et Annaba) où le logement LSP coûte 2,5 millions de DA. Si le citoyen n'est pas éligible au crédit bancaire, il doit absolument apporter l'apport personnel qu'il faut dans le cadre du financement triangulaire qui concerne ce type de logements. Le ministre de l'Habitat s'est également prononcé sur la gestion immobilière des logements qui concernent l'OPGI à hauteur de 12%, M. Noureddine Moussa a révélé qu'une loi sur l'activité immobilière dans son ensemble, notamment la gestion immobilière est en cours de préparation, la loi sur la mise en conformité des constructions et leur achèvement sera par contre mise en application dans les prochains jours, selon les propos du ministre de l'Habitat et l'Urbanisme.. R. N.