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“Nous débusquons tous les jours des tricheurs”
Nordine Moussa, ministre de l'habitat, à la chaÎne III
Publié dans Liberté le 02 - 03 - 2009

Selon lui, des bénéficiaires mettent sur le marché, soit pour location ou carrément pour la vente, des logements censés être occupés par des familles.
“À l'aide du fichier national dont dispose le ministère, nous débusquons tous les jours des tricheurs.” M. Nordine Moussa, ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, estime que des bénéficiaires mettent sur le marché soit pour location ou carrément la vente des logements censés être occupés par des familles. Cette catégorie d'attributaires est celle ayant des revenus intermédiaires avoisinant les 72 000 DA. L'unité attribuée à ces citoyens est, selon le ministre, lourdement soutenue par l'Etat. Il s'agit de la mise à la disposition des promoteurs d'un foncier avec un abattement de 80% et une aide frontale de 700 000 DA.
Par conséquent, avoue-t-il, l'Etat est en partie “propriétaire” de ce logement. Ainsi, tout citoyen, ayant accédé à ce type de logement aidé par les pouvoirs publics, ne peut pas en disposer à sa guise et le placer sur le marché. Cette disposition réglementaire se veut un instrument parmi tant d'autres pour pouvoir maîtriser au mieux la demande. “L'incessibilité est ne sera pas levée pour le logement aidé par l'Etat”, décrète Nordine Moussa avant d'ajouter : “En tout cas pas pour le moment.” Interrogé hier sur les ondes de la radio Chaîne III sur le dispositif d'accession à un logement de type social participatif (LSP), le ministre indique que son prix est plafonné à 2 millions de dinars sauf pour 7 wilayas à savoir Alger, Blida, Tipasa, Béjaïa, Oran, Constantine et Annaba où il est fixé à 2,5 millions de dinars. Le montage financier pour ce type de logement est triangulaire entre l'apport personnel, l'aide de la Caisse nationale du logement (CNL) et le prêt bancaire. Pour le postulant qui est bancable, il peut bénéficier de l'aide de la CNL et ajouter son propre apport. Mais celui qui ne peut obtenir un crédit conséquent — à cause certainement de son incapacité de remboursement —, il sera obligé de revoir à la hausse son apport personnel. En termes plus clairs, s'il n'est pas éligible au crédit bancaire, il doit ramener la différence pour atteindre le prix de 2 millions de dinars ou de 2,5 millions de dinars. L'apport personnel, tient à souligner le ministre, n'a jamais été fixé ni par l'Etat ni par les promoteurs. “Il est fixé en fonction de la solvabilité des uns et des autres et de possibilités de financement de logement des acquéreurs”, précise-t-il encore. Sur un autre registre, l'opération d'amélioration urbaine touche plus de 20 millions d'habitants et plus de 12 000 sites. L'enveloppe réservée à cette action dépasse les 300 milliards de dinars depuis 2006. Actuellement, affirme le ministre, plus de 260 000 logements sont inscrits dans le cadre de l'opération de résorption de l'habitat précaire. Abordant l'état du parc national, M. Moussa précise qu'il est estimé à plus de 7 millions d'unités. Plus de 2 millions ont, reconnaît-il, plus de 40 ans d'âge soit 28% de la totalité existante. Près de 25% de ce parc est composé de bâtiments collectifs et le reste est constitué d'habitations de type individuel dont 56% de résidences particulières, 17% de maisons traditionnelles et près de 8% d'habitat précaire. M. Nordine Moussa relève que près de 13% du parc est public. Les Offices de promotion et de gestion immobilière (OPGI) ne gèrent, d'après lui, que 850 000 logements. Le reste, soit 87%, appartient au privé. Par voie de conséquence, “toute intervention sur le vieux bâti doit mobiliser et les pouvoirs publics et les collectivités locales, mais surtout les propriétaires”, suggère-t-il. Pour le bâti ancien, les pouvoirs publics ont engagé un diagnostic qui a ciblé les grandes métropoles depuis 2007. Rien que pour Alger, des équipes d'experts du CTC ont diagnostiqué quelque 17 000 bâtiments comprenant 78 000 logements. À Oran, l'action a touché 54 000 unités. Plus de 30 000 à Constantine et 10 000 à Annaba. “Il s'agit bien sûr, d'une première phase. D'autres étapes vont suivre”, explique Nordine Moussa. Pour le ministre, cette démarche a permis aux responsables concernés d'avoir un carnet de santé pour chaque immeuble. “Nous avons établi un système d'information géographique pour tout ce parc ancien. Cet outil donne l'âge du bâtiment, son système de construction, la surface habitable…”. Ces immeubles sont donc classés par catégorie en fonction de leur état. Il y a ceux qui ne souffrent pas de dégâts, ceux présentant des fissures légères, ceux qui nécessitent une réhabilitation…
Badreddine KHRIS


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