Le président de la République a décidé, hier, d'une augmentation de 50% des bourses estudiantines actuellement à 2.700 DA et qui passera à partir de la prochaine rentrée scolaire à 4.000 DA. Le président de la République a décidé, hier, d'une augmentation de 50% des bourses estudiantines actuellement à 2.700 DA et qui passera à partir de la prochaine rentrée scolaire à 4.000 DA. Une période dans laquelle, annonce-t-il aussi, une bourse de soutien de 12.000 DA sera allouée aux étudiants en doctorat qui ne dispose d'aucune entrée salariale. Cette mesure inédite en faveur des doctorants nécessitera une enveloppe de 1.440 millions de DA par an. Ces initiatives annoncées par le Président Bouteflika lors du discours qu'il a prononcé à l'ouverture de la Conférence nationale sur la formation, à Sidi Bel Abbes, ne s'arrêtent pas là. En effet, il a également fait part de la décision de l'Etat de revoir à la hausse, à partir de l'automne prochain, la bourse d'équipement servie annuellement aux stagiaires qui passera de 300 DA à 2.000 DA. En outre, tous les stagiaires qui ne bénéficient pas d'une bourse de formation professionnelle recevront une bourse mensuelle de 500 DA. Les bourses des stagiaires de niveau supérieur sera elle relevée à un seuil de 50%. Comme pour réfuter toute accusation de vouloir d'ores et déjà s'installer dans le long terme alors que son mandat est sur le point d'expirer, le chef de l'Etat avoue que ces décisions sont dignes d'une «salve de baroud qui ne reviendra pas une fois tirée». «Toutes les décisions que j'annonce en ce moment sont soigneusement préparées et même si je ne suis plus là, celui qui me succèdera sera dans l'obligation de les mettre en œuvre», dira-t-il. D'ailleurs, précise encore le chef de l'Etat, «ces mesures pourraient entrer en vigueur dès l'instant présent mais la loi ne me le permet pas dans la mesure où elles ne sont pas énoncée dans le budget de cette année, mais cela se fera durant le mois de juin prochain». Le premier magistrat du pays faisait sans doute allusion à la promulgation de la loi de finances complémentaire. Pour pallier une nouvelle fois toute mauvaise interprétation, le Président insiste pour dire que «ce regain d'intérêt pour la jeunesse n'est pas seulement conjoncturel». Nonobstant l'annonce des ces engagements en période préélectorale, M. Bouteflika ne voit en ces mesures que le couronnement d'un travail de longue haleine. «Ces mesures s'inscrivent dans une stratégie établie depuis le début de la décennie actuelle qui constitue aujourd'hui une exigence majeure de la nouvelle phase du processus de redressement national», dira-t-il. Le discours du président de la République d'hier était ponctué par le recours à une cohorte d'anecdotes et surtout de citations populaires par lesquelles il donne plus de consistance à ses propos. Il ressort même pour l'occasion sa citation fétiche de «Arfaâ Rassak ya'bba, (Relève ta tête père !), qui revenait tel un leitmotiv lors des ses premiers discours en tant que chef de l'Etat, il y a dix ans. Une expression, que le Président Bouteflika a lancée, hier, à l'égard des jeunes pour les encourager à être davantage fiers de leur patrie. S'adressant à cette catégorie de la population, le Président s'est départi, dans le passage de son discours consacré à cette catégorie de la population, du verbe soutenu pour user carrément du langage populaire qu'ont tendance à maîtriser le plus les jeunes Algériens. Des propos à travers lesquels il les invite notamment à savoir se situer dans le monde du travail chacun selon «ses moyens et ses capacités». «Soyons sérieux un peu. Un jeune qui n'a jamais été à l'école ou qui a quitté très jeune les bancs de l'école ne peut pas prétendre avoir le même statut, sur un terrain agricole, que celui d'un ingénieur agricole», lance-t-il. Là encore il a tenu à mettre en exergue «la paresse» dont font preuve les Algériens même lorsqu'il s'agit de décocher un emploi. «C'est incroyables, tous nos jeunes veulent être des plantons de nuit pour ne pas avoir à assumer une lourde charge de travail», regrette le chef de l'Etat. S. H. Une période dans laquelle, annonce-t-il aussi, une bourse de soutien de 12.000 DA sera allouée aux étudiants en doctorat qui ne dispose d'aucune entrée salariale. Cette mesure inédite en faveur des doctorants nécessitera une enveloppe de 1.440 millions de DA par an. Ces initiatives annoncées par le Président Bouteflika lors du discours qu'il a prononcé à l'ouverture de la Conférence nationale sur la formation, à Sidi Bel Abbes, ne s'arrêtent pas là. En effet, il a également fait part de la décision de l'Etat de revoir à la hausse, à partir de l'automne prochain, la bourse d'équipement servie annuellement aux stagiaires qui passera de 300 DA à 2.000 DA. En outre, tous les stagiaires qui ne bénéficient pas d'une bourse de formation professionnelle recevront une bourse mensuelle de 500 DA. Les bourses des stagiaires de niveau supérieur sera elle relevée à un seuil de 50%. Comme pour réfuter toute accusation de vouloir d'ores et déjà s'installer dans le long terme alors que son mandat est sur le point d'expirer, le chef de l'Etat avoue que ces décisions sont dignes d'une «salve de baroud qui ne reviendra pas une fois tirée». «Toutes les décisions que j'annonce en ce moment sont soigneusement préparées et même si je ne suis plus là, celui qui me succèdera sera dans l'obligation de les mettre en œuvre», dira-t-il. D'ailleurs, précise encore le chef de l'Etat, «ces mesures pourraient entrer en vigueur dès l'instant présent mais la loi ne me le permet pas dans la mesure où elles ne sont pas énoncée dans le budget de cette année, mais cela se fera durant le mois de juin prochain». Le premier magistrat du pays faisait sans doute allusion à la promulgation de la loi de finances complémentaire. Pour pallier une nouvelle fois toute mauvaise interprétation, le Président insiste pour dire que «ce regain d'intérêt pour la jeunesse n'est pas seulement conjoncturel». Nonobstant l'annonce des ces engagements en période préélectorale, M. Bouteflika ne voit en ces mesures que le couronnement d'un travail de longue haleine. «Ces mesures s'inscrivent dans une stratégie établie depuis le début de la décennie actuelle qui constitue aujourd'hui une exigence majeure de la nouvelle phase du processus de redressement national», dira-t-il. Le discours du président de la République d'hier était ponctué par le recours à une cohorte d'anecdotes et surtout de citations populaires par lesquelles il donne plus de consistance à ses propos. Il ressort même pour l'occasion sa citation fétiche de «Arfaâ Rassak ya'bba, (Relève ta tête père !), qui revenait tel un leitmotiv lors des ses premiers discours en tant que chef de l'Etat, il y a dix ans. Une expression, que le Président Bouteflika a lancée, hier, à l'égard des jeunes pour les encourager à être davantage fiers de leur patrie. S'adressant à cette catégorie de la population, le Président s'est départi, dans le passage de son discours consacré à cette catégorie de la population, du verbe soutenu pour user carrément du langage populaire qu'ont tendance à maîtriser le plus les jeunes Algériens. Des propos à travers lesquels il les invite notamment à savoir se situer dans le monde du travail chacun selon «ses moyens et ses capacités». «Soyons sérieux un peu. Un jeune qui n'a jamais été à l'école ou qui a quitté très jeune les bancs de l'école ne peut pas prétendre avoir le même statut, sur un terrain agricole, que celui d'un ingénieur agricole», lance-t-il. Là encore il a tenu à mettre en exergue «la paresse» dont font preuve les Algériens même lorsqu'il s'agit de décocher un emploi. «C'est incroyables, tous nos jeunes veulent être des plantons de nuit pour ne pas avoir à assumer une lourde charge de travail», regrette le chef de l'Etat. S. H.