Dans un silence général, les praticiens de la santé publique, à savoir médecins généralistes, spécialistes, chirurgiens dentistes et pharmaciens, affiliés au Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), entament leur troisième semaine de grève. Les praticiens de la santé publique ne baissent pas les bras. Ils maintiennent la pression et poursuivent leur grève ouverte enclenchée le 24 février dernier. Ils veulent faire aboutir leurs revendications qui sont, la promulgation du statut particulier de la profession et l'ouverture des négociations pour l'instauration d'un régime indemnitaire. «Nous ne fléchissons pas même si nous entamons notre troisième semaine de grève» a de prime abord noté Dr. Bensebiani, président du SNPSP, initiateur de ce débrayage. Ainsi depuis plus d'une quinzaine de jours, seul le service minimum est maintenu dans les polycliniques et autres établissements hospitaliers publics. Pour l'heure, aucune initiative n'a été prise par leur tutelle pour trouver une solution à ce débrayage. Un débrayage largement suivi et dont le taux est resté stable, se situant autour de 80% selon le président du Syndicat. Toutefois, des mesures d'apaisement ont été prises par d'autres parties à l'image de l'Assemblée populaire nationale. En effet, le président du SNPSP a relevé l'intérêt de l'APN pour leur cause. La commission de la santé et des affaires sociales de cette institution les a officiellement invités et reçus en début de semaine. «Une délégation du SNPSP a été reçue par les membres de cette commission pour débattre de la situation socioprofessionnelle des praticiens de la santé publique. Un dossier complet leur a été remis en cette occasion», a assuré le président du SNPSP. «Nous avons également, évoqué la situation conflictuelle qui prévaut avec le ministère de tutelle» a ajouté notre interlocuteur. Pour ce syndicat, un discours «ambigu» est adopté par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière depuis le début de la grève, soit depuis le 24 février dernier. Réfutant les «accusations» du ministère de la Santé sur une volonté «de politisation» de la grève, le président du SNPSP soutiendra que rien n'a été fait pour éviter cette situation. «Depuis son investiture, le ministre de la Santé ne nous a accordé aucune entrevue. Nous sommes le seul Syndicat à ne pas avoir pu lui expliquer nos doléances. Et quant à sa volonté d'aplanir la situation, il a revu à la hausse la prime hospitalière des professeurs et docents. Alors pourquoi ne pas revoir notre régime indemnitaire»? s'est-il interrogé. Pour l'heure, il semblerait que la commission de la santé et des affaires sociales a proposée une médiation entre les deux parties pour faire aboutir positivement cette situation. Dans un silence général, les praticiens de la santé publique, à savoir médecins généralistes, spécialistes, chirurgiens dentistes et pharmaciens, affiliés au Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), entament leur troisième semaine de grève. Les praticiens de la santé publique ne baissent pas les bras. Ils maintiennent la pression et poursuivent leur grève ouverte enclenchée le 24 février dernier. Ils veulent faire aboutir leurs revendications qui sont, la promulgation du statut particulier de la profession et l'ouverture des négociations pour l'instauration d'un régime indemnitaire. «Nous ne fléchissons pas même si nous entamons notre troisième semaine de grève» a de prime abord noté Dr. Bensebiani, président du SNPSP, initiateur de ce débrayage. Ainsi depuis plus d'une quinzaine de jours, seul le service minimum est maintenu dans les polycliniques et autres établissements hospitaliers publics. Pour l'heure, aucune initiative n'a été prise par leur tutelle pour trouver une solution à ce débrayage. Un débrayage largement suivi et dont le taux est resté stable, se situant autour de 80% selon le président du Syndicat. Toutefois, des mesures d'apaisement ont été prises par d'autres parties à l'image de l'Assemblée populaire nationale. En effet, le président du SNPSP a relevé l'intérêt de l'APN pour leur cause. La commission de la santé et des affaires sociales de cette institution les a officiellement invités et reçus en début de semaine. «Une délégation du SNPSP a été reçue par les membres de cette commission pour débattre de la situation socioprofessionnelle des praticiens de la santé publique. Un dossier complet leur a été remis en cette occasion», a assuré le président du SNPSP. «Nous avons également, évoqué la situation conflictuelle qui prévaut avec le ministère de tutelle» a ajouté notre interlocuteur. Pour ce syndicat, un discours «ambigu» est adopté par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière depuis le début de la grève, soit depuis le 24 février dernier. Réfutant les «accusations» du ministère de la Santé sur une volonté «de politisation» de la grève, le président du SNPSP soutiendra que rien n'a été fait pour éviter cette situation. «Depuis son investiture, le ministre de la Santé ne nous a accordé aucune entrevue. Nous sommes le seul Syndicat à ne pas avoir pu lui expliquer nos doléances. Et quant à sa volonté d'aplanir la situation, il a revu à la hausse la prime hospitalière des professeurs et docents. Alors pourquoi ne pas revoir notre régime indemnitaire»? s'est-il interrogé. Pour l'heure, il semblerait que la commission de la santé et des affaires sociales a proposée une médiation entre les deux parties pour faire aboutir positivement cette situation.