Hier, les praticiens de la santé publique, à savoir médecins généralistes, spécialistes, chirurgiens dentistes et pharmaciens, affiliés au Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), en étaient à leur 21ème journée de grève ouverte et au cours de laquelle une délégation de ce syndicat a été reçue, pour la seconde fois, par la commission de la santé et des affaires sociales de l'Assemblée populaire nationale. Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière s'est, pour sa part, enfermé dans un mutisme général ponctué par la sommation des directeurs des établissements publics hospitaliers et des établissements de santé de proximité d'adresser, dans les plus brefs délais, des mises en demeure à l'ensemble des patriciens en grève. De leur côté, les praticiens de la santé publique ne baissent pas les bras. Ils maintiennent la pression et poursuivent leur grève ouverte enclenchée le 24 février dernier. Ils veulent faire aboutir leurs revendications que sont la promulgation du statut particulier de la profession et l'ouverture de négociations pour l'instauration d'un régime indemnitaire. «Nous sommes en train de mener cette grève, aussi bien pour améliorer notre condition sociale que pour une dignité bafouée par ceux qui n'ont plus de considération pour les praticiens de santé publique» relève ce syndicat dans un communiqué transmis à la presse. Pour les praticiens de la santé publique, cette lutte prend «l'allure d'un bras de fer engagé par notre tutelle qui garde l'espoir de voir le mouvement de protestation s'essouffler.» Plus loin, le Syndicat persiste et signe : «Ni la retenue sur salaire, ni les entraves à l'activité syndicale et au droit de grève, ni le harcèlement que subissent les praticiens de la part de l'administration ne valent la reconquête d'une dignité que nous arracherons coûte que coûte.» Le Syndicat a relevé, encore une fois, le « mépris » affiché par leur tutelle. A ce sujet, il est noté : « Aucune frange de la société algérienne, intellectuelle ou non, ne se sent autant méprisée que la famille médicale de santé publique. Au moment même où les agriculteurs ont eu droit à une certaine considération, dans le secteur de la santé, des promesses sans lendemain ont été faites à certains syndicats, dans le seul but de disloquer la coordination et revoilà maintenant, professeurs et maîtres-assistants qui reviennent à la protestation. » Evoquant la dernière déclaration du ministre du Travail relative au nouveau code du travail comportant pas moins de 700 articles dont 200 amendements et qui serait élaboré par les partenaires sociaux, le SNPSP a relevé qu'il n'a jamais été convié à sa conception et qu'il ne peut contenir que de « désagréables surprises », notamment pour ce qui est de l'activité syndicale et du droit de grève. Hier, les praticiens de la santé publique, à savoir médecins généralistes, spécialistes, chirurgiens dentistes et pharmaciens, affiliés au Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), en étaient à leur 21ème journée de grève ouverte et au cours de laquelle une délégation de ce syndicat a été reçue, pour la seconde fois, par la commission de la santé et des affaires sociales de l'Assemblée populaire nationale. Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière s'est, pour sa part, enfermé dans un mutisme général ponctué par la sommation des directeurs des établissements publics hospitaliers et des établissements de santé de proximité d'adresser, dans les plus brefs délais, des mises en demeure à l'ensemble des patriciens en grève. De leur côté, les praticiens de la santé publique ne baissent pas les bras. Ils maintiennent la pression et poursuivent leur grève ouverte enclenchée le 24 février dernier. Ils veulent faire aboutir leurs revendications que sont la promulgation du statut particulier de la profession et l'ouverture de négociations pour l'instauration d'un régime indemnitaire. «Nous sommes en train de mener cette grève, aussi bien pour améliorer notre condition sociale que pour une dignité bafouée par ceux qui n'ont plus de considération pour les praticiens de santé publique» relève ce syndicat dans un communiqué transmis à la presse. Pour les praticiens de la santé publique, cette lutte prend «l'allure d'un bras de fer engagé par notre tutelle qui garde l'espoir de voir le mouvement de protestation s'essouffler.» Plus loin, le Syndicat persiste et signe : «Ni la retenue sur salaire, ni les entraves à l'activité syndicale et au droit de grève, ni le harcèlement que subissent les praticiens de la part de l'administration ne valent la reconquête d'une dignité que nous arracherons coûte que coûte.» Le Syndicat a relevé, encore une fois, le « mépris » affiché par leur tutelle. A ce sujet, il est noté : « Aucune frange de la société algérienne, intellectuelle ou non, ne se sent autant méprisée que la famille médicale de santé publique. Au moment même où les agriculteurs ont eu droit à une certaine considération, dans le secteur de la santé, des promesses sans lendemain ont été faites à certains syndicats, dans le seul but de disloquer la coordination et revoilà maintenant, professeurs et maîtres-assistants qui reviennent à la protestation. » Evoquant la dernière déclaration du ministre du Travail relative au nouveau code du travail comportant pas moins de 700 articles dont 200 amendements et qui serait élaboré par les partenaires sociaux, le SNPSP a relevé qu'il n'a jamais été convié à sa conception et qu'il ne peut contenir que de « désagréables surprises », notamment pour ce qui est de l'activité syndicale et du droit de grève.