Les praticiens de la santé publique ont entamé hier lundi leur quatrième de grève cyclique de trois jours. Un tour effectué dans les établissements publics spécialisé de proximité (EPSP) renseigne sur le suivi sur ce mouvement enclenché depuis la dernière semaine du mois de novembre. Au niveau de l'EPSP de la Basse Casbah, l'entrée est barrée par une inscription indiquant que les praticiens sont en grève. Toutefois le service minimum est assuré. Seuls deux spécialistes, en ophtalmologie et en pneumologie, travaillent normalement. A l'EPSP de Bab El-Oued, au boulevard commandant Mira, le même scénario se répète. Seuls les médecins spécialistes travaillent. Les médecins généralistes observent le débrayage tout en assurant le service minimum. Pour rappel, les médecins, chirurgiens et pharmaciens affiliés au Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) revendiquent la révision de la classification et la gradation des paliers, l'installation d'une commission mixte pour élaborer le régime indemnitaire et en dernier lieu l'application du décret ministériel relatif au week-end universel. A l'heure actuelle, les médecins ne bénéficient pas des journées de repos à savoir le vendredi et le samedi comme stipulé dans le décret.