Le retour et la fixation des populations dans leurs localités d'origine restent l'une des actions prioritaires des pouvoirs publics à Jijel. Les communes montagneuses de la wilaya vivent, à la faveur du retour de la quiétude et d'une relance du développement rural, à l'heure du repeuplement des mechtas restées longtemps inhabitées. Le retour et la fixation des populations dans leurs localités d'origine restent l'une des actions prioritaires des pouvoirs publics à Jijel. Les communes montagneuses de la wilaya vivent, à la faveur du retour de la quiétude et d'une relance du développement rural, à l'heure du repeuplement des mechtas restées longtemps inhabitées. "C'est une véritable résurrection, un retour à la vie miraculeux", s'est exclamé un fellah sur le point de retrouver ses habitudes, entre élevage et surtout ses vergers, un véritable bonheur vécu sous le double symbole de la paix et de l'olivier. Ce retour se poursuit progressivement depuis plusieurs années à la faveur de la sécurité et de la sérénité retrouvées sur le terrain et notamment, l'intéressement des populations concernées par la mise en pratique d'opérations concrètes à même de les fixer dans leurs douars et mechtas d'origine. Sur les vingt huit communes que compte cette wilaya, à la fois côtière et montagneuse, vingt deux collectivités ayant enregistré un exode de population sont concernées par ce programme qui comprend diverses opérations susceptibles d'encourager et stimuler le retour de ces citoyens. M.B, oléifacteur à El Milia (sud-est de Jijel), a révélé que le créneau de l'oléiculture continue d'attirer de plus en plus de la main d'oeuvre dans cette région productrice d'huile d'olive depuis la nuit des temps. "Les gens s'intéressent beaucoup à l'olivier", a-t-il fait remarquer, précisant que d'importantes superficies ont été débroussaillées pour être consacrées à l'oléiculture, sans pour autant bénéficier des traditionnelles subventions étatiques. "C'est le retour en force" et ce constat a été fait il y a 5 ou 6 ans, quand les citoyens ont commencé à s'occuper de cette filière jugée lucrative, comme en témoigne la récolte de la campagne 2007-2008, avec plus de six millions de litres d'huile, dépassant de loin les prévisions. Dans la région de Texenna, c'est le même constat. L'oléiculture reste la vedette des filières agricoles dans la région, selon le propriétaire d'une huilerie qui a travaillé sans relâche durant la dernière campagne. Un récent bilan, établi par les services de la wilaya se référant aux résultats du dernier RGPH 2008, fait état du retour de 4248 habitants qui ont regagné, au total, 155 mechtas situées dans les 22 communes. Les actions engagées par les pouvoirs publics locaux, selon ce bilan, ont porté sur la réalisation d'opérations se rapportant à des projets de travaux publics (ouverture de routes, pistes et voies de communication), hydraulique (alimentation en eau potable), énergie (électricité), habitat rural, agriculture, éducation, santé, postes et télécommunications ainsi que des infrastructures administratives- Le volet sécuritaire a également bénéficié de l'attention des responsables locaux avec la réalisation d'une quarantaine d'infrastructures sécuritaires (casernes de garde communale et postes d'observation). Par secteur, celui de l'habitat a enregistré la réalisation de 717 logements, suivi de l'agriculture avec 123 et les travaux publics avec 89 projets. Viennent ensuite les secteurs de l'hydraulique avec 55 projets, de l'éducation (54 projets), des infrastructures sécuritaires (43), de l'énergie (34) et santé (19 projets). Lors de la récente campagne, des mechtas à vocation oléicole ont accueilli de nombreux bras pour la cueillette des olives et leur transformation en huile dans les huileries de la région. Les objectifs fixés par les responsables de l'agriculture, à savoir une production de six millions de litres, ont été atteints, et la campagne s'est déroulée dans "d'excellentes conditions", ont-ils estimé. Dans la commune de Bouraoui Belhadef (daïra d'El Ancer), l'une des localités qui ont souffert de l'exode rural, "l'espoir est de mise", à en croire les responsables de cette APC. Des opérations "tous azimuts" ont été entamées par la municipalité et concernent, pour ce qui est des travaux publics, l'aménagement et le revêtement de la route Belhadef ûSidi Ounis sur 1,6 km, le chemin de wilaya 135 B entre Soumaa et Ouled Messaouda sur 2 km (seconde tranche), un autre tronçon sur 50 km entre Bir laghdir et El Kebch. Huit mechtas qui composent cette agglomération rurale ont également bénéficié de projets de captages de sources d'eau potable, alors que le secteur de l'énergie comporte une série d'opérations d'extension de l'éclairage public,tout comme celui de l'habitat avec 271 logements ruraux. La commune a, dans le même ordre d'idées, bénéficié d'un nouveau siège et son stade a été aménagé de manière à être plus fonctionnel pour les nombreux jeunes de la localité. "La commune de Bouraoui Belhadef est l'une des localités qui a connu une relance effective dans le développement local", ont indiqué ses responsables, qui se disent déterminés à transcender toutes les difficultés et permettre, ainsi, aux populations de cette collectivité de meilleures conditions de vie. Dans d'autres communes, le même rythme est imprimé au développement local et la même détermination des élus locaux à úuvrer pour le bien être de leurs administrés. A présent, il s'agit de parler de "fixation" plutôt que de "retour" des citoyens vers leurs localités d'origine pour y vaquer à leurs occupations, a commenté un responsable local tout en mettant en exergue les conditions sécuritaires, en constante amélioration, dans la région. "C'est une véritable résurrection, un retour à la vie miraculeux", s'est exclamé un fellah sur le point de retrouver ses habitudes, entre élevage et surtout ses vergers, un véritable bonheur vécu sous le double symbole de la paix et de l'olivier. Ce retour se poursuit progressivement depuis plusieurs années à la faveur de la sécurité et de la sérénité retrouvées sur le terrain et notamment, l'intéressement des populations concernées par la mise en pratique d'opérations concrètes à même de les fixer dans leurs douars et mechtas d'origine. Sur les vingt huit communes que compte cette wilaya, à la fois côtière et montagneuse, vingt deux collectivités ayant enregistré un exode de population sont concernées par ce programme qui comprend diverses opérations susceptibles d'encourager et stimuler le retour de ces citoyens. M.B, oléifacteur à El Milia (sud-est de Jijel), a révélé que le créneau de l'oléiculture continue d'attirer de plus en plus de la main d'oeuvre dans cette région productrice d'huile d'olive depuis la nuit des temps. "Les gens s'intéressent beaucoup à l'olivier", a-t-il fait remarquer, précisant que d'importantes superficies ont été débroussaillées pour être consacrées à l'oléiculture, sans pour autant bénéficier des traditionnelles subventions étatiques. "C'est le retour en force" et ce constat a été fait il y a 5 ou 6 ans, quand les citoyens ont commencé à s'occuper de cette filière jugée lucrative, comme en témoigne la récolte de la campagne 2007-2008, avec plus de six millions de litres d'huile, dépassant de loin les prévisions. Dans la région de Texenna, c'est le même constat. L'oléiculture reste la vedette des filières agricoles dans la région, selon le propriétaire d'une huilerie qui a travaillé sans relâche durant la dernière campagne. Un récent bilan, établi par les services de la wilaya se référant aux résultats du dernier RGPH 2008, fait état du retour de 4248 habitants qui ont regagné, au total, 155 mechtas situées dans les 22 communes. Les actions engagées par les pouvoirs publics locaux, selon ce bilan, ont porté sur la réalisation d'opérations se rapportant à des projets de travaux publics (ouverture de routes, pistes et voies de communication), hydraulique (alimentation en eau potable), énergie (électricité), habitat rural, agriculture, éducation, santé, postes et télécommunications ainsi que des infrastructures administratives- Le volet sécuritaire a également bénéficié de l'attention des responsables locaux avec la réalisation d'une quarantaine d'infrastructures sécuritaires (casernes de garde communale et postes d'observation). Par secteur, celui de l'habitat a enregistré la réalisation de 717 logements, suivi de l'agriculture avec 123 et les travaux publics avec 89 projets. Viennent ensuite les secteurs de l'hydraulique avec 55 projets, de l'éducation (54 projets), des infrastructures sécuritaires (43), de l'énergie (34) et santé (19 projets). Lors de la récente campagne, des mechtas à vocation oléicole ont accueilli de nombreux bras pour la cueillette des olives et leur transformation en huile dans les huileries de la région. Les objectifs fixés par les responsables de l'agriculture, à savoir une production de six millions de litres, ont été atteints, et la campagne s'est déroulée dans "d'excellentes conditions", ont-ils estimé. Dans la commune de Bouraoui Belhadef (daïra d'El Ancer), l'une des localités qui ont souffert de l'exode rural, "l'espoir est de mise", à en croire les responsables de cette APC. Des opérations "tous azimuts" ont été entamées par la municipalité et concernent, pour ce qui est des travaux publics, l'aménagement et le revêtement de la route Belhadef ûSidi Ounis sur 1,6 km, le chemin de wilaya 135 B entre Soumaa et Ouled Messaouda sur 2 km (seconde tranche), un autre tronçon sur 50 km entre Bir laghdir et El Kebch. Huit mechtas qui composent cette agglomération rurale ont également bénéficié de projets de captages de sources d'eau potable, alors que le secteur de l'énergie comporte une série d'opérations d'extension de l'éclairage public,tout comme celui de l'habitat avec 271 logements ruraux. La commune a, dans le même ordre d'idées, bénéficié d'un nouveau siège et son stade a été aménagé de manière à être plus fonctionnel pour les nombreux jeunes de la localité. "La commune de Bouraoui Belhadef est l'une des localités qui a connu une relance effective dans le développement local", ont indiqué ses responsables, qui se disent déterminés à transcender toutes les difficultés et permettre, ainsi, aux populations de cette collectivité de meilleures conditions de vie. Dans d'autres communes, le même rythme est imprimé au développement local et la même détermination des élus locaux à úuvrer pour le bien être de leurs administrés. A présent, il s'agit de parler de "fixation" plutôt que de "retour" des citoyens vers leurs localités d'origine pour y vaquer à leurs occupations, a commenté un responsable local tout en mettant en exergue les conditions sécuritaires, en constante amélioration, dans la région.