Fawzi Rebaïne plaide pour «une rupture totale avec ce système pour aller vers la démocratie». Il estime qu' «il n'y a pas une volonté politique d'aller dans cette voie», et s'insurge contre le Premier ministre qui se place «en donneur de leçons aux gens». Fawzi Rebaïne plaide pour «une rupture totale avec ce système pour aller vers la démocratie». Il estime qu' «il n'y a pas une volonté politique d'aller dans cette voie», et s'insurge contre le Premier ministre qui se place «en donneur de leçons aux gens». Le candidat du parti «AHD 54» à l'élection présidentielle, Fawzi Rebaïne, doute fort de la transparence des prochaines élections présidentielles. Invité, hier, à l'émission «en toute franchise» de la radio nationale, le patron de AHD 54 a pris au mot le producteur de l'émission et a débattu en toute spontanéité, à quelques jours de l'ouverture de la campagne électorale, des divers aspects intéressant la vie politique nationale, avec comme axe central, les élections présidentielles. «On ne met pas toutes les conditions de transparence», a-t-il souligné, déplorant l'absence «d'une plate-forme qui associerait tous les candidats» et qui «crédibiliserait davantage ces élections». Pour lui, «la culture du parti unique est toujours présente» et «on ne fait pas du neuf avec du vieux», affirmant que «le personnel politique est le même depuis 1962». Le leader de AHD 54 craint la fraude, «un problème fondamental», selon lui. «La fraude, il y a toujours», a-t-il dénoncé, soulignant que «le PV «des élections n'est pas un alibi » et que «la transparence des élections n'est pas liée au PV». Est-ce que nos gouvernants veulent une élection transparente, s'est-il interrogé. Il ne le pense pas. Pour Fawzi Rebaïne, il faut changer ces pratiques. Pour atteindre cet objectif, il estime qu' «il faut changer le personnel politique qui fait ce qu'il veut». Une réforme en profondeur s'impose, dit-il, observant qu' «il faut instaurer un contre pouvoi» et pour cela «il faut un législatif et une société civile assez forts». Il plaide pour «une rupture totale avec ce système pour aller vers la démocratie». Il estime qu' «il n'y a pas une volonté politique d'aller dans cette voie», et s'insurge contre le Premier ministre qui se place «en donneur de leçons aux gens». Il y a une autre alternative politique dans ce pays, s'exclame-t-il, soulignant que «c'est le peuple qui décide, pas une caste», regrettant l'absence « de débats contradictoires» sur tous les sujets dans les médias. Il s'insurge également contre «la justice à deux vitesses qui règne dans le pays» et justifie sa participation à l'élection présidentielle par son souci de «défendre le peuple et les principes», affirmant qu'il a recueilli 128.000 signatures dans 48 wilayas du pays et que ses représentants seront présents partout pour la surveillance des prochaines élections présidentielles. Dans ce cadre, il tire à boulets rouge sur les observateurs étrangers qui sont «là pour le tourisme politique». Ils invitent, révèle-t-il, les postulants à la magistrature suprême à les rencontrer dans les hôtels ce qui constituent, selon lui «un manque de respect pour les candidats et pour la Républiqu». Sur le plan économique, il se dit plutôt favorable à «une social-démocrati», axée sur l'élément humain et «des systèmes de contrôle qui jouent pleinement leur rôle loin des pressions du politique». Le problème du chômage n'est pas une fatalité pour lui. «C'est le système rentier qui crée ce phénomène», assène-t-il. Il se dit aussi «favorable à un système éducatif, loin des interférences politiques», et qui associerait les «professionnels du secteur à la prise de toute décision». Il se dit, par ailleurs, contre le quota des femmes dans la représentation aux assemblées élues, estimant que le problème n'est pas là. Il faut résoudre le problème «du paternalisme et du conservatisme ambiant au sein de la société», a-t-il préconisé. S. B.. Le candidat du parti «AHD 54» à l'élection présidentielle, Fawzi Rebaïne, doute fort de la transparence des prochaines élections présidentielles. Invité, hier, à l'émission «en toute franchise» de la radio nationale, le patron de AHD 54 a pris au mot le producteur de l'émission et a débattu en toute spontanéité, à quelques jours de l'ouverture de la campagne électorale, des divers aspects intéressant la vie politique nationale, avec comme axe central, les élections présidentielles. «On ne met pas toutes les conditions de transparence», a-t-il souligné, déplorant l'absence «d'une plate-forme qui associerait tous les candidats» et qui «crédibiliserait davantage ces élections». Pour lui, «la culture du parti unique est toujours présente» et «on ne fait pas du neuf avec du vieux», affirmant que «le personnel politique est le même depuis 1962». Le leader de AHD 54 craint la fraude, «un problème fondamental», selon lui. «La fraude, il y a toujours», a-t-il dénoncé, soulignant que «le PV «des élections n'est pas un alibi » et que «la transparence des élections n'est pas liée au PV». Est-ce que nos gouvernants veulent une élection transparente, s'est-il interrogé. Il ne le pense pas. Pour Fawzi Rebaïne, il faut changer ces pratiques. Pour atteindre cet objectif, il estime qu' «il faut changer le personnel politique qui fait ce qu'il veut». Une réforme en profondeur s'impose, dit-il, observant qu' «il faut instaurer un contre pouvoi» et pour cela «il faut un législatif et une société civile assez forts». Il plaide pour «une rupture totale avec ce système pour aller vers la démocratie». Il estime qu' «il n'y a pas une volonté politique d'aller dans cette voie», et s'insurge contre le Premier ministre qui se place «en donneur de leçons aux gens». Il y a une autre alternative politique dans ce pays, s'exclame-t-il, soulignant que «c'est le peuple qui décide, pas une caste», regrettant l'absence « de débats contradictoires» sur tous les sujets dans les médias. Il s'insurge également contre «la justice à deux vitesses qui règne dans le pays» et justifie sa participation à l'élection présidentielle par son souci de «défendre le peuple et les principes», affirmant qu'il a recueilli 128.000 signatures dans 48 wilayas du pays et que ses représentants seront présents partout pour la surveillance des prochaines élections présidentielles. Dans ce cadre, il tire à boulets rouge sur les observateurs étrangers qui sont «là pour le tourisme politique». Ils invitent, révèle-t-il, les postulants à la magistrature suprême à les rencontrer dans les hôtels ce qui constituent, selon lui «un manque de respect pour les candidats et pour la Républiqu». Sur le plan économique, il se dit plutôt favorable à «une social-démocrati», axée sur l'élément humain et «des systèmes de contrôle qui jouent pleinement leur rôle loin des pressions du politique». Le problème du chômage n'est pas une fatalité pour lui. «C'est le système rentier qui crée ce phénomène», assène-t-il. Il se dit aussi «favorable à un système éducatif, loin des interférences politiques», et qui associerait les «professionnels du secteur à la prise de toute décision». Il se dit, par ailleurs, contre le quota des femmes dans la représentation aux assemblées élues, estimant que le problème n'est pas là. Il faut résoudre le problème «du paternalisme et du conservatisme ambiant au sein de la société», a-t-il préconisé. S. B..