Le candidat à l'élection présidentielle, Mohamed Saïd, handicapé par l'absence de moyens financiers et défavorisé par son anonymat, a mené une campagne électorale à sa façon. Des meetings, il en a tenu plusieurs mais il a privilégié les contacts humains à travers les rencontres avec les simples citoyens pour être plus près de leurs préoccupations. C'est que l'homme inspire confiance avec son allure du bon père de famille proche de ses enfants. Mohamed Saïd, de son vrai nom Mohand-Oussaïd Bélaid, est né le 20 janvier 1947, dans une famille nombreuse originaire du village de Bouadnane, dans les monts du Djurdjura (Tizi-Ouzou). Il connut très tôt le militantisme et l'engagement au service du pays. Après une série de fonctions dans les médias avec des postes de responsabilité, il est à 39 ans, nommé ambassadeur et ministre extraordinaire et plénipotentiaire de l'Algérie auprès de l'Etat de Bahreïn, poste qu'il quittera trois ans plus tard pour être proposé comme directeur de presse à l'ONU, à New York, avec le statut de fonctionnaire international. Et il ne quittera pas la politique qui sera pour lui une sacerdoce. En 1999, Mohamed Saïd fera partie du staff électoral du candidat Ahmed Taleb-Ibrahimi en tant que porte-parole et chargé de la communication. Il le fera une seconde fois en 2004. Dans l'intervalle, il crée avec le docteur Taleb-Ibrahimi le mouvement "Wafa". Celui-ci tiendra son congrès constitutif le 16 décembre 1999 à Alger et désignera comme président, le Docteur Taleb-Ibrahimi. Mohamed Saïd, quant à lui, est élu secrétaire général. Parti non reconnu par le ministère de l'Intérieur. Qu'a cela ne tienne, il décide de créer, sans son partenaire, l'ex-ministre des Affaires étrangères, le "Parti de la liberté et de la justice" (P.L.J) dont la naissance a été annoncée à Alger, au cours d'une conférence de presse le 5 janvier 2009. Un mois plus tard, Mohamed Saïd fait acte de candidature à l'élection présidentielle à l'occasion d'un meeting tenu à Alger à la salle El-Mouggar, le 12 février 2009. Il entame alors une campagne nationale de sensibilisation qui lui permet de réunir le nombre de signatures requis pour être candidat. Aussi, c'est, pour lui, sans surprise, que le Conseil constitutionnel valide officiellement sa candidature le 2 mars 2009. Son slogan de campagne: «Le changement aujourd'hui, pas demain», est destiné principalement à la jeunesse à laquelle il avoue vouloir transmettre l'espoir et l'espérance d'un avenir meilleur. Il a assuré à plusieurs reprises qu'il n'était pas pressé d'arriver, le temps peut-être de mettre sur rail sa formation politique qui lui permet de travailler avec une assise partisane. Le candidat à l'élection présidentielle, Mohamed Saïd, handicapé par l'absence de moyens financiers et défavorisé par son anonymat, a mené une campagne électorale à sa façon. Des meetings, il en a tenu plusieurs mais il a privilégié les contacts humains à travers les rencontres avec les simples citoyens pour être plus près de leurs préoccupations. C'est que l'homme inspire confiance avec son allure du bon père de famille proche de ses enfants. Mohamed Saïd, de son vrai nom Mohand-Oussaïd Bélaid, est né le 20 janvier 1947, dans une famille nombreuse originaire du village de Bouadnane, dans les monts du Djurdjura (Tizi-Ouzou). Il connut très tôt le militantisme et l'engagement au service du pays. Après une série de fonctions dans les médias avec des postes de responsabilité, il est à 39 ans, nommé ambassadeur et ministre extraordinaire et plénipotentiaire de l'Algérie auprès de l'Etat de Bahreïn, poste qu'il quittera trois ans plus tard pour être proposé comme directeur de presse à l'ONU, à New York, avec le statut de fonctionnaire international. Et il ne quittera pas la politique qui sera pour lui une sacerdoce. En 1999, Mohamed Saïd fera partie du staff électoral du candidat Ahmed Taleb-Ibrahimi en tant que porte-parole et chargé de la communication. Il le fera une seconde fois en 2004. Dans l'intervalle, il crée avec le docteur Taleb-Ibrahimi le mouvement "Wafa". Celui-ci tiendra son congrès constitutif le 16 décembre 1999 à Alger et désignera comme président, le Docteur Taleb-Ibrahimi. Mohamed Saïd, quant à lui, est élu secrétaire général. Parti non reconnu par le ministère de l'Intérieur. Qu'a cela ne tienne, il décide de créer, sans son partenaire, l'ex-ministre des Affaires étrangères, le "Parti de la liberté et de la justice" (P.L.J) dont la naissance a été annoncée à Alger, au cours d'une conférence de presse le 5 janvier 2009. Un mois plus tard, Mohamed Saïd fait acte de candidature à l'élection présidentielle à l'occasion d'un meeting tenu à Alger à la salle El-Mouggar, le 12 février 2009. Il entame alors une campagne nationale de sensibilisation qui lui permet de réunir le nombre de signatures requis pour être candidat. Aussi, c'est, pour lui, sans surprise, que le Conseil constitutionnel valide officiellement sa candidature le 2 mars 2009. Son slogan de campagne: «Le changement aujourd'hui, pas demain», est destiné principalement à la jeunesse à laquelle il avoue vouloir transmettre l'espoir et l'espérance d'un avenir meilleur. Il a assuré à plusieurs reprises qu'il n'était pas pressé d'arriver, le temps peut-être de mettre sur rail sa formation politique qui lui permet de travailler avec une assise partisane.