Dans un communiqué signé par Dalil Boubakeur, Kamel Kabtane, Chamseddine Hafiz ainsi que Abdellah Zekri, les signataires dénoncent une trop grande ingérence marocaine dans les affaires du CFCM dont la vocation est de s'occuper des affaires de tous les musulmans de France. Dans un communiqué signé par Dalil Boubakeur, Kamel Kabtane, Chamseddine Hafiz ainsi que Abdellah Zekri, les signataires dénoncent une trop grande ingérence marocaine dans les affaires du CFCM dont la vocation est de s'occuper des affaires de tous les musulmans de France. Décidément, rien ne va plus au sein du Conseil français du culte musulman (CFCM). Les clivages entre Algériens et Marocains se sont aggravés ces derniers jours à un point tel que les Algériens, représentants de la Grande Mosquée de Paris et celle de Lyon au bureau exécutif du CFCM ont décidé, mercredi dernier, de «geler leur participation» au sein de cette instance. Raison invoquée : «Une ingérence étrangère dont est l'objet le CFCM». Dans un communiqué signé par Dalil Boubakeur, président de la Fédération nationale de la Grande Mosquée de Paris (FNGMP), Kamel Kabtane, recteur de la Grande Mosquée de Lyon et trésorier du CFCM, Chamseddine Hafiz, vice-président du CFCM ainsi que Abdellah Zekri, chargé de mission auprès du Président du CFCM les signataires dénoncent une trop grande ingérence marocaine dans les affaires du CFCM dont la vocation est de s'occuper des affaires de tous les musulmans de France. Or, depuis quelque temps, l'on assiste à «un accaparement au profit d'intérêts particuliers d'une composante majoritaire et hégémonique du CFCM qui a réduit à néant la gestion consensuelle des équilibres nécessaires à la viabilité et à la crédibilité de cette instance». Contacté par le Midi Libre, Soheib Bencheikh, ex-membre du CFCM et grand mufti de Marseille nous a indiqué sans ambages qu'«il y a une complicité entre le royaume du Maroc et les autorités françaises visant à mettre le CFCM sous la double coupe du royaume du Maroc et des pouvoirs publics français». Selon lui, même s'il est tardif, le retrait des Algériens du CFCM est justifié par le jeu pervers du ministère français de l'Intérieur et du royaume chérifien visant à affaiblir et à écarter les autres représentants et particulièrement les Algériens des instances du CFCM. Mais en réalité, cet état de fait n'est pas nouveau en ce sens que la représentativité des Algériens s'est vu réduire comme une peau de chagrin et cela depuis les dernières élections au sein du CFCM intervenues en juin 2008 qui, soit dit en passant restent entachées de quelques irrégularités au profit des Marocains. Dalil Boubakeur, recteur de la Grande Mosquée de Paris qui était considérée jusqu'alors comme l'unique instance crédible représentant l'Islam en France, s'est vu alors remplacé par le CFCM dirigé par le Marocain Mohamed Moussaoui, responsable du Rassemblement des musulmans de France, roi imposé au CFCM, par ailleurs contesté pour sa gestion téléguidée et partisane du CFCM. La goûte qui a fait déborder le vase fut ce colloque tenu à Fès au Maroc, la semaine dernière, à l'invitation du Conseil des Marocains de l'étranger et auquel était convié David Sénat, conseiller chargé des religions auprès du ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie. L'on devine aisément sur quoi ont porté les débats. Ainsi, la vocation culturelle et spirituelle de cette instance a laissé place aux vils micmacs politiques qui cachent à vrai dire des enjeux économiques. «En voulant s'adjuger seuls représentants des musulmans de France, les Marocains du CFCM veulent en réalité accaparer le marché du hallal et du pèlerinage», nous explique Soheib Bencheikh, membre fondateur du CFCM en 2003 qui a fini par se retirer quelque temps après. Décidément, rien ne va plus au sein du Conseil français du culte musulman (CFCM). Les clivages entre Algériens et Marocains se sont aggravés ces derniers jours à un point tel que les Algériens, représentants de la Grande Mosquée de Paris et celle de Lyon au bureau exécutif du CFCM ont décidé, mercredi dernier, de «geler leur participation» au sein de cette instance. Raison invoquée : «Une ingérence étrangère dont est l'objet le CFCM». Dans un communiqué signé par Dalil Boubakeur, président de la Fédération nationale de la Grande Mosquée de Paris (FNGMP), Kamel Kabtane, recteur de la Grande Mosquée de Lyon et trésorier du CFCM, Chamseddine Hafiz, vice-président du CFCM ainsi que Abdellah Zekri, chargé de mission auprès du Président du CFCM les signataires dénoncent une trop grande ingérence marocaine dans les affaires du CFCM dont la vocation est de s'occuper des affaires de tous les musulmans de France. Or, depuis quelque temps, l'on assiste à «un accaparement au profit d'intérêts particuliers d'une composante majoritaire et hégémonique du CFCM qui a réduit à néant la gestion consensuelle des équilibres nécessaires à la viabilité et à la crédibilité de cette instance». Contacté par le Midi Libre, Soheib Bencheikh, ex-membre du CFCM et grand mufti de Marseille nous a indiqué sans ambages qu'«il y a une complicité entre le royaume du Maroc et les autorités françaises visant à mettre le CFCM sous la double coupe du royaume du Maroc et des pouvoirs publics français». Selon lui, même s'il est tardif, le retrait des Algériens du CFCM est justifié par le jeu pervers du ministère français de l'Intérieur et du royaume chérifien visant à affaiblir et à écarter les autres représentants et particulièrement les Algériens des instances du CFCM. Mais en réalité, cet état de fait n'est pas nouveau en ce sens que la représentativité des Algériens s'est vu réduire comme une peau de chagrin et cela depuis les dernières élections au sein du CFCM intervenues en juin 2008 qui, soit dit en passant restent entachées de quelques irrégularités au profit des Marocains. Dalil Boubakeur, recteur de la Grande Mosquée de Paris qui était considérée jusqu'alors comme l'unique instance crédible représentant l'Islam en France, s'est vu alors remplacé par le CFCM dirigé par le Marocain Mohamed Moussaoui, responsable du Rassemblement des musulmans de France, roi imposé au CFCM, par ailleurs contesté pour sa gestion téléguidée et partisane du CFCM. La goûte qui a fait déborder le vase fut ce colloque tenu à Fès au Maroc, la semaine dernière, à l'invitation du Conseil des Marocains de l'étranger et auquel était convié David Sénat, conseiller chargé des religions auprès du ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie. L'on devine aisément sur quoi ont porté les débats. Ainsi, la vocation culturelle et spirituelle de cette instance a laissé place aux vils micmacs politiques qui cachent à vrai dire des enjeux économiques. «En voulant s'adjuger seuls représentants des musulmans de France, les Marocains du CFCM veulent en réalité accaparer le marché du hallal et du pèlerinage», nous explique Soheib Bencheikh, membre fondateur du CFCM en 2003 qui a fini par se retirer quelque temps après.