Les cinq candidats mettent en avant, à travers leurs représentants, la disproportion des moyens dont ils disposent durant cette campagne comparativement à ceux du président candidat. Les cinq candidats mettent en avant, à travers leurs représentants, la disproportion des moyens dont ils disposent durant cette campagne comparativement à ceux du président candidat. Les représentants de cinq candidats au niveau de la Commission politique nationale (CPNSEP) de surveillance de l‘élection présidentielle du 9 avril prochain n‘ont pas mis beaucoup de temps pour monter au créneau. Et, lors de la réunion de cette commission, avant-hier, ils ont présenté une série de revendications à son coordinateur, Mohamed Teguia. Les représentants des candidats, Louisa Hanoune (parti des travailleurs), Mohamed Djahid Younsi (mouvement El Islah), Fawzi Rebaine (Ahd 54), Moussa Touati (FNA) et Mohamed Said (indépendant), ont en effet évoqué nombre de problèmes auxquels ils ont été confrontés depuis le début de la campagne électorale, le 19 mars dernier ; le communiqué rendu public à l‘issue de cette réunion fait état de l‘examen de nombreuses «questions organisationnelles» inhérentes au déroulement de la campagne électorale, selon les termes du communiqué, qui n‘a pas explicité le contenu des griefs avancés par les représentants des 5 candidats; cette rencontre s‘est penchée sur la couverture des activités à travers la télévision et la radio et les «moyens de garantir l‘équité en matière d‘accès à ces medias». Les questions relatives au renforcement des conditions matérielles et sécuritaires à même de garantir de bonnes conditions pour les candidats ainsi que la problématique de l‘opération d‘affichage ont été également abordés lors de cette réunion au cours de laquelle, comme nous l‘a indiqué un des membres de la CPNSEP, le débat était serré. En vérité les cinq candidats mettent en avant, à travers leurs représentants, la disproportion des moyens dont ils disposent durant cette campagne comparativement à ceux du président candidat. A ce titre l‘administration et les medias lourds, notamment la télévision nationale, ont été mis au banc des accusés puisque, on leur reprochent de faire dans l‘impartialité. Selon Mohamed Sediki, représentant du candidat Fawzi Rebaine, «on a proposé d‘adresser une lettre au président de la république pour qu‘il prenne les mesures nécessaires et remette les pendules à l‘heure, mais en vain». Cette proposition, qui n‘a été rejetée ni par le représentant du president-candidat, le général à la retraite, Mustapha Cheloufi, ni par ceux des partis de l‘alliance présidentielle, n‘a pas suscité «l‘adhésion des petits partis», selon l‘expression de Sediki. Mais quels sont les griefs des cinq candidats? «On a demandé un soutien en termes de moyens matériels et non financiers et ce, pour faire face aux besoins de la campagne électorale», nous a indiqué Sediki. «Car, il faut le dire, nous n‘avons pas les mêmes moyens que le president-candidat; cette bataille électorale est inégale» a-t-il encore souligné. A titre d‘exemple, notre interlocuteur cite le cas des siéges des permanences électorales et soutient que «les cinq autres candidats n‘ont pas les moyens d‘avoir des permanences dans tous les quartiers et communes du pays». Les 1, 5 milliard de centimes octroyés par les pouvoirs publics aux candidats? «C‘est très insuffisant » réplique Sediki qui évoque aussi une demande d‘aide pour la confection et l‘impression des affiches et dénonce aussi l‘affichage sauvage. Ces griefs sont amplement partagés par le représentant du candidat Djahid Younsi. Abdessalam Kessal qui, contacté hier, a affirmé que les cinq candidats ont aussi dénoncé l‘utilisation des symboles de la république et des biens publics pour les besoins de la campagne électorale. Ils ont aussi exigé le respect des dispositions des articles du code électoral qui codifient l‘affichage durant la campagne électorale, ainsi que l‘impartialité de l‘ENTV . A cette dernière, il a été reproché de couvrir les activités des partis de l‘alliance présidentielle qui soutiennent, faut-il encore le rappeler, le president-candidat. Selon Kessal «nous attendons toujours l‘application de la mesure d‘octroi de 5 billets d‘avion par jour aux candidats. Et le renforcement aussi des mesures de sécurité pour faciliter le déplacement des candidats». Il cite l‘exemple de Djahid Younsi, dont le cortége a été pris dans un embouteillage alors qu‘il se dirigeait vers Boumerdes pour animer un meeting électoral. Bien plus, les représentants des 5 candidats ont même demandé des avions pour leur déplacement notamment dans le sud du pays. Et cette demande a été transmise au gouvernement lors de la réunion, avant hier, de la commission mixte composée de trois représentants de la CPNSEP et de trois représentants de la commission de préparation de l‘élection présidentielle que préside le Premier ministre. Les représentants de cinq candidats au niveau de la Commission politique nationale (CPNSEP) de surveillance de l‘élection présidentielle du 9 avril prochain n‘ont pas mis beaucoup de temps pour monter au créneau. Et, lors de la réunion de cette commission, avant-hier, ils ont présenté une série de revendications à son coordinateur, Mohamed Teguia. Les représentants des candidats, Louisa Hanoune (parti des travailleurs), Mohamed Djahid Younsi (mouvement El Islah), Fawzi Rebaine (Ahd 54), Moussa Touati (FNA) et Mohamed Said (indépendant), ont en effet évoqué nombre de problèmes auxquels ils ont été confrontés depuis le début de la campagne électorale, le 19 mars dernier ; le communiqué rendu public à l‘issue de cette réunion fait état de l‘examen de nombreuses «questions organisationnelles» inhérentes au déroulement de la campagne électorale, selon les termes du communiqué, qui n‘a pas explicité le contenu des griefs avancés par les représentants des 5 candidats; cette rencontre s‘est penchée sur la couverture des activités à travers la télévision et la radio et les «moyens de garantir l‘équité en matière d‘accès à ces medias». Les questions relatives au renforcement des conditions matérielles et sécuritaires à même de garantir de bonnes conditions pour les candidats ainsi que la problématique de l‘opération d‘affichage ont été également abordés lors de cette réunion au cours de laquelle, comme nous l‘a indiqué un des membres de la CPNSEP, le débat était serré. En vérité les cinq candidats mettent en avant, à travers leurs représentants, la disproportion des moyens dont ils disposent durant cette campagne comparativement à ceux du président candidat. A ce titre l‘administration et les medias lourds, notamment la télévision nationale, ont été mis au banc des accusés puisque, on leur reprochent de faire dans l‘impartialité. Selon Mohamed Sediki, représentant du candidat Fawzi Rebaine, «on a proposé d‘adresser une lettre au président de la république pour qu‘il prenne les mesures nécessaires et remette les pendules à l‘heure, mais en vain». Cette proposition, qui n‘a été rejetée ni par le représentant du president-candidat, le général à la retraite, Mustapha Cheloufi, ni par ceux des partis de l‘alliance présidentielle, n‘a pas suscité «l‘adhésion des petits partis», selon l‘expression de Sediki. Mais quels sont les griefs des cinq candidats? «On a demandé un soutien en termes de moyens matériels et non financiers et ce, pour faire face aux besoins de la campagne électorale», nous a indiqué Sediki. «Car, il faut le dire, nous n‘avons pas les mêmes moyens que le president-candidat; cette bataille électorale est inégale» a-t-il encore souligné. A titre d‘exemple, notre interlocuteur cite le cas des siéges des permanences électorales et soutient que «les cinq autres candidats n‘ont pas les moyens d‘avoir des permanences dans tous les quartiers et communes du pays». Les 1, 5 milliard de centimes octroyés par les pouvoirs publics aux candidats? «C‘est très insuffisant » réplique Sediki qui évoque aussi une demande d‘aide pour la confection et l‘impression des affiches et dénonce aussi l‘affichage sauvage. Ces griefs sont amplement partagés par le représentant du candidat Djahid Younsi. Abdessalam Kessal qui, contacté hier, a affirmé que les cinq candidats ont aussi dénoncé l‘utilisation des symboles de la république et des biens publics pour les besoins de la campagne électorale. Ils ont aussi exigé le respect des dispositions des articles du code électoral qui codifient l‘affichage durant la campagne électorale, ainsi que l‘impartialité de l‘ENTV . A cette dernière, il a été reproché de couvrir les activités des partis de l‘alliance présidentielle qui soutiennent, faut-il encore le rappeler, le president-candidat. Selon Kessal «nous attendons toujours l‘application de la mesure d‘octroi de 5 billets d‘avion par jour aux candidats. Et le renforcement aussi des mesures de sécurité pour faciliter le déplacement des candidats». Il cite l‘exemple de Djahid Younsi, dont le cortége a été pris dans un embouteillage alors qu‘il se dirigeait vers Boumerdes pour animer un meeting électoral. Bien plus, les représentants des 5 candidats ont même demandé des avions pour leur déplacement notamment dans le sud du pays. Et cette demande a été transmise au gouvernement lors de la réunion, avant hier, de la commission mixte composée de trois représentants de la CPNSEP et de trois représentants de la commission de préparation de l‘élection présidentielle que préside le Premier ministre.