Une opération chirurgicale devenue populaire ces dernières années consistant à réduire un coeur dilaté à la suite d'un infarctus ne permet pas de prolonger la vie des patients, selon un vaste essai clinique publié dimanche. "L'essai clinique STICH (Surgical Treatment for Ischemic Heart Failure) a montré qu'il n'y avait absolument aucune différence dans la mortalité ou le taux d'hospitalisation des patients" ayant subi cette opération, a indiqué le Dr Robert Jones, un professeur de chirurgie à la faculté de médecine de l'Université Duke (Caroline du Nord, sud-est) en présentant les résultats très attendus à la conférence annuelle de l'American College of Cardiology (ACC) réunie ce week-end à Orlando (Floride, sud-est). "Chez tous les malades ayant subi cette intervention en plus d'un pontage coronarien, il est apparu que cette opération n'apporte rien de plus et qu'ils obtiennent les mêmes résultats que les patients n'ayant eu que le pontage", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse. Cette opération pratiquée depuis une vingtaine d'années, consiste à un remodelage ventriculaire à la suite d'un infarctus notamment pour redonner forme au coeur et réduire le volume élargi du ventricule gauche, principale cavité de pompage de sang du muscle cardiaque. L'étude STICH a été conduite avec un millier de malades recrutés dans 96 centres médicaux répartis dans 23 pays. Un sous-groupe de 499 patients n'ont eu qu'un pontage coronarien tandis que 501 ont en plus subi un remodelage ventriculaire ou SVR (Surgical ventricular reconstruction). Un suivi de ces patients pendant quatre ans en moyenne n'a montré aucune différence. L'âge médian des participants était de 62 ans et 85% étaient des hommes. "C'est la première fois que l'efficacité d'une nouvelle procédure chirurgicale cardiaque a été mise à l'épreuve de cette manière", a relevé le Dr Jones. "Les résultats de cette étude soulignent l'importance de soumettre ce qui paraît être une avancée médicale et de la tester en la comparant de façon rigoureuse avec les meilleures thérapies disponibles", a-t-il ajouté. Des chercheurs ont déjà recruté plus de 1.200 patients pour la prochaine phase de l'essai clinique STICH dont le but est de répondre à une question encore plus cruciale à savoir si les pontages coronariens sont nécessaires pour allonger la vie de personnes souffrant de défaillance cardiaque et déjà traitées avec les meilleures thérapies médicales, a précisé le cardiologue. Il a expliqué que depuis ces dernières années l'efficacité et l'intensité des thérapies en réponse à un infarctus ainsi que les techniques de revascularisation comme les stents (petit ressort insérer dans une artère pour la maintenir ouverte) permettent de minimiser les séquelles pour le muscle cardiaque. La défaillance cardiaque est une des grandes maladies frappant surtout les personnes du troisième âge. Elle affecte environ six millions d'Américains et sa fréquence augmente de 10% par an avec le vieillissement des baby-boomers. Une opération chirurgicale devenue populaire ces dernières années consistant à réduire un coeur dilaté à la suite d'un infarctus ne permet pas de prolonger la vie des patients, selon un vaste essai clinique publié dimanche. "L'essai clinique STICH (Surgical Treatment for Ischemic Heart Failure) a montré qu'il n'y avait absolument aucune différence dans la mortalité ou le taux d'hospitalisation des patients" ayant subi cette opération, a indiqué le Dr Robert Jones, un professeur de chirurgie à la faculté de médecine de l'Université Duke (Caroline du Nord, sud-est) en présentant les résultats très attendus à la conférence annuelle de l'American College of Cardiology (ACC) réunie ce week-end à Orlando (Floride, sud-est). "Chez tous les malades ayant subi cette intervention en plus d'un pontage coronarien, il est apparu que cette opération n'apporte rien de plus et qu'ils obtiennent les mêmes résultats que les patients n'ayant eu que le pontage", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse. Cette opération pratiquée depuis une vingtaine d'années, consiste à un remodelage ventriculaire à la suite d'un infarctus notamment pour redonner forme au coeur et réduire le volume élargi du ventricule gauche, principale cavité de pompage de sang du muscle cardiaque. L'étude STICH a été conduite avec un millier de malades recrutés dans 96 centres médicaux répartis dans 23 pays. Un sous-groupe de 499 patients n'ont eu qu'un pontage coronarien tandis que 501 ont en plus subi un remodelage ventriculaire ou SVR (Surgical ventricular reconstruction). Un suivi de ces patients pendant quatre ans en moyenne n'a montré aucune différence. L'âge médian des participants était de 62 ans et 85% étaient des hommes. "C'est la première fois que l'efficacité d'une nouvelle procédure chirurgicale cardiaque a été mise à l'épreuve de cette manière", a relevé le Dr Jones. "Les résultats de cette étude soulignent l'importance de soumettre ce qui paraît être une avancée médicale et de la tester en la comparant de façon rigoureuse avec les meilleures thérapies disponibles", a-t-il ajouté. Des chercheurs ont déjà recruté plus de 1.200 patients pour la prochaine phase de l'essai clinique STICH dont le but est de répondre à une question encore plus cruciale à savoir si les pontages coronariens sont nécessaires pour allonger la vie de personnes souffrant de défaillance cardiaque et déjà traitées avec les meilleures thérapies médicales, a précisé le cardiologue. Il a expliqué que depuis ces dernières années l'efficacité et l'intensité des thérapies en réponse à un infarctus ainsi que les techniques de revascularisation comme les stents (petit ressort insérer dans une artère pour la maintenir ouverte) permettent de minimiser les séquelles pour le muscle cardiaque. La défaillance cardiaque est une des grandes maladies frappant surtout les personnes du troisième âge. Elle affecte environ six millions d'Américains et sa fréquence augmente de 10% par an avec le vieillissement des baby-boomers.