L'Avastin, une thérapie ciblée empêchant la tumeur cancéreuse de développer des vaisseaux sanguins nourriciers, combiné à de la chimiothérapie prolonge nettement la période durant laquelle un cancer ovarien avancé cesse de progresser, selon une étude clinique publiée dimanche. "C'est le premier essai clinique de phase 3 qui montre que bloquer la formation de vaisseaux sanguins des tumeurs améliore notablement la survie sans progression de la maladie des femmes ayant un cancer ovarien ou péritonéal très difficile à traiter", a expliqué le Dr Robert Burger du Fox Chase Cancer Center à Philadelphie (Pennsylvanie, est), qui a conduit cette recherche. "Les résultats de cet essai clinique montrent que l'Avastin est un traitement initial acceptable pour les patientes souffrant d'un cancer avancé de l'ovaire", a-t-il ajouté en présentant les résultats à la conférence annuelle de l'American Society of Clinical Oncology (ASC0) réunie ce week-end à Chicago (Illinois, nord). L'Avastin, commercialisé par la firme américaine Genentech, partie du groupe pharmaceutique suisse Roche, est déjà autorisé par l'Agence américaine du médicament (Food and Drug Administration) pour le traitement de plusieurs cancers métastasiques dont celui du colon, du sein, du rein, du cerveau et du poumon. De petits essais cliniques conduits précédemment avec l'Avastin avaient déjà montré des résultats encourageants chez des femmes atteintes d'un cancer ovarien ou péritonéal récurrent. Ce dernier essai clinique international a porté sur 1.873 femmes récemment diagnostiquées d'un cancer avancé (stade 3 et 4) de l'ovaire, péritonéal et des tubes fallopiens ayant subi une intervention chirurgicale pour retirer la plus grande partie possible de la tumeur. Ces patientes ont été divisées en trois groupes. Dans le premier, les femmes ont été traitées avec une chimiothérapie standard (paclitaxel combiné à du carboplatine) plus un placebo. Dans le deuxième, elle ont reçu cette même chimiothérapie plus de l'Avastin. Dans le troisième groupe, les patiente ont également été traitées avec de la chimiothérapie plus de l'Avastin mais avec un suivi de dix mois avec de l'Avastin seul. Ce dernier groupe a eu une survie de 14 mois (valeur médiane) comparativement à 10 mois pour celles n'ayant eu de la chimiothérapie, une différence statistiquement significative, soulignent les auteurs de la recherche. Le cancer de l'ovaire se situe au sixième rang mondial par ordre de fréquence parmi les cancers gynécologiques et touche 230 millefemmes par an dont près de 140 mille en meurent. Il s'agit de la 8e cause de décès par cancer chez les femmes. L'Avastin, une thérapie ciblée empêchant la tumeur cancéreuse de développer des vaisseaux sanguins nourriciers, combiné à de la chimiothérapie prolonge nettement la période durant laquelle un cancer ovarien avancé cesse de progresser, selon une étude clinique publiée dimanche. "C'est le premier essai clinique de phase 3 qui montre que bloquer la formation de vaisseaux sanguins des tumeurs améliore notablement la survie sans progression de la maladie des femmes ayant un cancer ovarien ou péritonéal très difficile à traiter", a expliqué le Dr Robert Burger du Fox Chase Cancer Center à Philadelphie (Pennsylvanie, est), qui a conduit cette recherche. "Les résultats de cet essai clinique montrent que l'Avastin est un traitement initial acceptable pour les patientes souffrant d'un cancer avancé de l'ovaire", a-t-il ajouté en présentant les résultats à la conférence annuelle de l'American Society of Clinical Oncology (ASC0) réunie ce week-end à Chicago (Illinois, nord). L'Avastin, commercialisé par la firme américaine Genentech, partie du groupe pharmaceutique suisse Roche, est déjà autorisé par l'Agence américaine du médicament (Food and Drug Administration) pour le traitement de plusieurs cancers métastasiques dont celui du colon, du sein, du rein, du cerveau et du poumon. De petits essais cliniques conduits précédemment avec l'Avastin avaient déjà montré des résultats encourageants chez des femmes atteintes d'un cancer ovarien ou péritonéal récurrent. Ce dernier essai clinique international a porté sur 1.873 femmes récemment diagnostiquées d'un cancer avancé (stade 3 et 4) de l'ovaire, péritonéal et des tubes fallopiens ayant subi une intervention chirurgicale pour retirer la plus grande partie possible de la tumeur. Ces patientes ont été divisées en trois groupes. Dans le premier, les femmes ont été traitées avec une chimiothérapie standard (paclitaxel combiné à du carboplatine) plus un placebo. Dans le deuxième, elle ont reçu cette même chimiothérapie plus de l'Avastin. Dans le troisième groupe, les patiente ont également été traitées avec de la chimiothérapie plus de l'Avastin mais avec un suivi de dix mois avec de l'Avastin seul. Ce dernier groupe a eu une survie de 14 mois (valeur médiane) comparativement à 10 mois pour celles n'ayant eu de la chimiothérapie, une différence statistiquement significative, soulignent les auteurs de la recherche. Le cancer de l'ovaire se situe au sixième rang mondial par ordre de fréquence parmi les cancers gynécologiques et touche 230 millefemmes par an dont près de 140 mille en meurent. Il s'agit de la 8e cause de décès par cancer chez les femmes.