Une femme en surpoids qui cherche à maigrir peut se faire aider par un professionnel. Elle doit d'abord maigrir puis rééquilibrer son alimentation pour ne pas reprendre des kilos. Pour cela, le choix se fera entre régime hypocalorique et diète protéinée. Une femme en surpoids qui cherche à maigrir peut se faire aider par un professionnel. Elle doit d'abord maigrir puis rééquilibrer son alimentation pour ne pas reprendre des kilos. Pour cela, le choix se fera entre régime hypocalorique et diète protéinée. On ne peut pas perdre de poids si l'on suit un régime équilibré, qui, par définition, apporte autant de calories que l'on en dépense par jour. La stratégie pour perdre du poids est justement de manger déséquilibré, c'est-à-dire de dépenser plus de calories que l'on en absorbe. Ce déséquilibre peut être obtenu avec un régime hypocalorique, où il n'y a pas assez de calories par rapport aux dépenses, ou avec une diète protéinée. En revanche, le régime équilibré, c'est celui qu'il faudra suivre une fois les kilos superflus perdus. Le régime hypocalorique Le régime hypocalorique est une stratégie qui est lente. Il est difficile de perdre plus d'un kilo et demi à deux kilos par mois, en continuant de manger correctement, mais moins. Et comme les femmes ont faim, elles ne tiennent pas toujours très longtemps. Elles craquent souvent au bout d'un, deux ou trois mois, et vont reprendre aussitôt un kilo alors qu'elles en ont perdu 3. De ce fait, elles reprendront ce régime pour le lâcher à nouveau au bout de quelques mois et ainsi de suite. Dans la pratique quotidienne, une femme sur trois arrive à son objectif cible après de nombreux mois, voire une année, de ce type de régime. Et pour cause, cette stratégie est affamante et frustrante, car il est nécessaire d'éviter pendant de longs mois tous les aliments très caloriques, que l'on aime tous, comme les pâtisseries, la charcuterie, les fromages, les gâteaux, les frites, etc. On risque ainsi de développer des troubles du comportement alimentaire, de la culpabilité, sans parler de l'impact négatif sur l'entourage de ces femmes en perpétuel régime. Il est préférable de recommander plutôt la diète protéinée. Tout comme le régime hypocalorique, cette diète doit être coordonnée par le médecin. Attention, il ne s'agit pas ici d'un régime protéiné ‘'sauvage'' qui consiste à acheter des sachets de protéines en pharmacie ou parapharmacie et à les prendre sans aucune surveillance et sans prescription. Cette pratique me paraît inefficace avec un gros risque de reprendre du poids dès l'arrêt, et dangereuse avec notamment des risques de vrais malaises, voire d'accidents plus ou moins graves. La vraie diète protéinée est une démarche très médicalisée qui induit un métabolisme très particulier, la cétogenèse. Les avantages de la diète protéinée ? Dès l'initiation de ce métabolisme particulier (5 sachets par jour + légumes + compléments alimentaires + 100 grammes de vraies protéines alimentaires), les femmes n'ont plus faim, ce qui est très confortable en cas de régime. En revanche, les envies ne sont pas annulées. La composante calorique de la faim est calmée mais pas la composante plaisir, celle que l'on éprouve face à un aliment qui sent bon par exemple ou que l'on apprécie tout particulièrement par gourmandise. 2) La diète protéinée ne fatigue pas, à l'inverse parfois du régime hypocalorique qui peut être responsable d'un manque de tonus, voire de malaise, en raison de l'insuffisance calorique. La diète protéinée peut même parfois s'accompagner d'une vitalité supplémentaire. 3) La perte de poids est très rapide, avec en moyenne une perte de 10% du poids de départ en 4 semaines. Si l'on pèse 60 kg par exemple, on peut arriver à 54 kg au bout d'un mois, soit 6 kilos en moins en 4 semaines. 4) C'est probablement l'une des techniques qui préserve le mieux la masse musculaire. L'immense majorité des kilos perdus se fait au détriment de la graisse et non des muscles. Les inconvénients de la diète protéinée ? Il existe un inconvénient notoire qui est social et convivial. En effet, lorsqu'on suit une diète protéinée, on ne s'alimente plus de façon traditionnelle, ce qui empêche de sortir, d'aller au restaurant ou d'aller dîner chez des amis. Cet inconvénient est modéré par le fait que la durée de cette diète est assez courte car très rapidement efficace. Reprend-on rapidement les kilos perdus à l'arrêt ? On reprend très vite les kilos perdus si l'on n'entame pas immédiatement la deuxième partie de la démarche. La diète protéinée est une sorte de starter qui permet d'atteindre rapidement le poids désiré, ce qui permet ensuite d'entrer dans le vif du sujet, c'est-à-dire apprendre à s'alimenter correctement, de façon équilibrée, en corrigeant ses erreurs. Sans cette seconde étape, la diète protéinée ne sert à rien, comme c'est le cas aussi avec tous les autres types de régime, y compris hypocalorique. Si une fois le poids cible atteint, on remange ' comme avant ', on reprend aussitôt du poids. Une fois donc le poids cherché obtenu (par régime hypocalorique ou par diète protéinée), il faut repérer les erreurs alimentaires habituelles avec le médecin grâce à un bilan nutritionnel qui permet de définir le profil de chaque femme. Souvent, les femmes ne consommaient pas suffisamment de glucides lents (féculents, pâtes, riz, pommes de terre, pain) de peur de grossir. Or, la part des glucides doit atteindre 50% des calories quotidiennes afin d'être suffisamment rassasié. C'est l'assaisonnement de ces glucides qui fait grossir (beurre sur le pain, parmesan sur les pâtes, sauce sur le riz…). L'autre erreur classique est une insuffisance en protéines (viandes, volaille, poisson) : 10 à 15% de protéines ce n'est pas suffisant, il faut atteindre 25%. C'est simple, tout ce qui n'est pas glucides ni protéines appartient forcément à la catégorie des lipides (les graisses), laquelle est deux fois plus calorique et peu rassasiante. Il ne faut pas instaurer un nouveau régime ni de donner des consignes très sévères qui feraient le lit de l'échec. L'objectif est de contrôler les erreurs les plus faciles à modifier. C'est le grand principe des thérapeutes : bouger ce qui est le plus facile et ne pas bouger ce qui est difficile. Les missions impossibles sont frustrantes et mènent à l'échec, d'où l'intérêt de discuter avec son médecin de ses habitudes. Il faut veiller à ne pas avoir pas faim entre les repas. Si c'est le cas, c'est que vous n'aurez pas consommer suffisamment de glucides et de protéines. Il faut également s'accorder régulièrement des repas plaisir : par exemple 2 ‘'repas plaisir'' sur les 14 repas de la semaine. Grâce à de telles dérogations, elles n'accumulent pas de frustration et la balance ne s'en ressent pas… On ne peut pas perdre de poids si l'on suit un régime équilibré, qui, par définition, apporte autant de calories que l'on en dépense par jour. La stratégie pour perdre du poids est justement de manger déséquilibré, c'est-à-dire de dépenser plus de calories que l'on en absorbe. Ce déséquilibre peut être obtenu avec un régime hypocalorique, où il n'y a pas assez de calories par rapport aux dépenses, ou avec une diète protéinée. En revanche, le régime équilibré, c'est celui qu'il faudra suivre une fois les kilos superflus perdus. Le régime hypocalorique Le régime hypocalorique est une stratégie qui est lente. Il est difficile de perdre plus d'un kilo et demi à deux kilos par mois, en continuant de manger correctement, mais moins. Et comme les femmes ont faim, elles ne tiennent pas toujours très longtemps. Elles craquent souvent au bout d'un, deux ou trois mois, et vont reprendre aussitôt un kilo alors qu'elles en ont perdu 3. De ce fait, elles reprendront ce régime pour le lâcher à nouveau au bout de quelques mois et ainsi de suite. Dans la pratique quotidienne, une femme sur trois arrive à son objectif cible après de nombreux mois, voire une année, de ce type de régime. Et pour cause, cette stratégie est affamante et frustrante, car il est nécessaire d'éviter pendant de longs mois tous les aliments très caloriques, que l'on aime tous, comme les pâtisseries, la charcuterie, les fromages, les gâteaux, les frites, etc. On risque ainsi de développer des troubles du comportement alimentaire, de la culpabilité, sans parler de l'impact négatif sur l'entourage de ces femmes en perpétuel régime. Il est préférable de recommander plutôt la diète protéinée. Tout comme le régime hypocalorique, cette diète doit être coordonnée par le médecin. Attention, il ne s'agit pas ici d'un régime protéiné ‘'sauvage'' qui consiste à acheter des sachets de protéines en pharmacie ou parapharmacie et à les prendre sans aucune surveillance et sans prescription. Cette pratique me paraît inefficace avec un gros risque de reprendre du poids dès l'arrêt, et dangereuse avec notamment des risques de vrais malaises, voire d'accidents plus ou moins graves. La vraie diète protéinée est une démarche très médicalisée qui induit un métabolisme très particulier, la cétogenèse. Les avantages de la diète protéinée ? Dès l'initiation de ce métabolisme particulier (5 sachets par jour + légumes + compléments alimentaires + 100 grammes de vraies protéines alimentaires), les femmes n'ont plus faim, ce qui est très confortable en cas de régime. En revanche, les envies ne sont pas annulées. La composante calorique de la faim est calmée mais pas la composante plaisir, celle que l'on éprouve face à un aliment qui sent bon par exemple ou que l'on apprécie tout particulièrement par gourmandise. 2) La diète protéinée ne fatigue pas, à l'inverse parfois du régime hypocalorique qui peut être responsable d'un manque de tonus, voire de malaise, en raison de l'insuffisance calorique. La diète protéinée peut même parfois s'accompagner d'une vitalité supplémentaire. 3) La perte de poids est très rapide, avec en moyenne une perte de 10% du poids de départ en 4 semaines. Si l'on pèse 60 kg par exemple, on peut arriver à 54 kg au bout d'un mois, soit 6 kilos en moins en 4 semaines. 4) C'est probablement l'une des techniques qui préserve le mieux la masse musculaire. L'immense majorité des kilos perdus se fait au détriment de la graisse et non des muscles. Les inconvénients de la diète protéinée ? Il existe un inconvénient notoire qui est social et convivial. En effet, lorsqu'on suit une diète protéinée, on ne s'alimente plus de façon traditionnelle, ce qui empêche de sortir, d'aller au restaurant ou d'aller dîner chez des amis. Cet inconvénient est modéré par le fait que la durée de cette diète est assez courte car très rapidement efficace. Reprend-on rapidement les kilos perdus à l'arrêt ? On reprend très vite les kilos perdus si l'on n'entame pas immédiatement la deuxième partie de la démarche. La diète protéinée est une sorte de starter qui permet d'atteindre rapidement le poids désiré, ce qui permet ensuite d'entrer dans le vif du sujet, c'est-à-dire apprendre à s'alimenter correctement, de façon équilibrée, en corrigeant ses erreurs. Sans cette seconde étape, la diète protéinée ne sert à rien, comme c'est le cas aussi avec tous les autres types de régime, y compris hypocalorique. Si une fois le poids cible atteint, on remange ' comme avant ', on reprend aussitôt du poids. Une fois donc le poids cherché obtenu (par régime hypocalorique ou par diète protéinée), il faut repérer les erreurs alimentaires habituelles avec le médecin grâce à un bilan nutritionnel qui permet de définir le profil de chaque femme. Souvent, les femmes ne consommaient pas suffisamment de glucides lents (féculents, pâtes, riz, pommes de terre, pain) de peur de grossir. Or, la part des glucides doit atteindre 50% des calories quotidiennes afin d'être suffisamment rassasié. C'est l'assaisonnement de ces glucides qui fait grossir (beurre sur le pain, parmesan sur les pâtes, sauce sur le riz…). L'autre erreur classique est une insuffisance en protéines (viandes, volaille, poisson) : 10 à 15% de protéines ce n'est pas suffisant, il faut atteindre 25%. C'est simple, tout ce qui n'est pas glucides ni protéines appartient forcément à la catégorie des lipides (les graisses), laquelle est deux fois plus calorique et peu rassasiante. Il ne faut pas instaurer un nouveau régime ni de donner des consignes très sévères qui feraient le lit de l'échec. L'objectif est de contrôler les erreurs les plus faciles à modifier. C'est le grand principe des thérapeutes : bouger ce qui est le plus facile et ne pas bouger ce qui est difficile. Les missions impossibles sont frustrantes et mènent à l'échec, d'où l'intérêt de discuter avec son médecin de ses habitudes. Il faut veiller à ne pas avoir pas faim entre les repas. Si c'est le cas, c'est que vous n'aurez pas consommer suffisamment de glucides et de protéines. Il faut également s'accorder régulièrement des repas plaisir : par exemple 2 ‘'repas plaisir'' sur les 14 repas de la semaine. Grâce à de telles dérogations, elles n'accumulent pas de frustration et la balance ne s'en ressent pas…