Le président du RCD (Rassemblement pour la culture et la démocratie), était très irrité, hier, au cours de la conférence de presse qu'il a animée au siège de son parti à Alger. Une irritation qui a pour origine la levée de boucliers des partis politiques, notamment l'Alliance présidentielle et autres organisations, contre l'initiative du RCD de hisser un drapeau noir en remplacement de l'emblème national au siège national du parti. En préambule, le Dr Sadi a indiqué qu' «il ne répondrait ni à l'ENTV, ni à la commission chargée d'organiser la fraude, ni à ceux qui ont assumé devant la justice leurs détournements ni encore moins à ceux qui offrent des pensions à un nombre de moudjahidine plus de 20 fois supérieur à celui que comptait l'ALN en 1962», soulignant qu' «il n'avait pas à se justifier». Pour le patron du RCD, l'initiative du parti «a touché là où il faut pour les déposséder de leur fonds de commerce», s'insurgeant contre «cette volonté d'humilier et de soumettre, y compris en attentant à ce que la nation a de plus sacré». Interpellant le président-candidat indépendant, le premier responsable du RCD s'élève contre ce qu'il qualifie «de nouveauté», l'usage de l'image «des martyrs de l'indépendance" réduit, selon lui, à décorer le fond de vos affiches (le président-candidat), qualifiant ce fait, d' «un assassinat contre la mémoire collective et d'un deuxième assassinat des glorieux martyrs de la Révolution». C'est pour cela que «nous sommes en deuil", souligne-t-il. Affirmant que «le pays est victime de trahison», le leader du RCD s'insurge également contre ceux qui ont qualifié de «traitres» et d'«antinationaux», les gens qui ont appelé au boycott de l'élection présidentielle et adresse de sévères critiques contre ceux qui ont «grevé le budget de l'Etat dans une campagne électorale qui relève du viol de la cité algérienne», leur déniant «le droit de se revendiquer du devoir patriotique». Il juge qu' « il n'est pas traitre celui qui ne veut pas se soumettre à leur volonté » et avoue, lui député à l'APN, qu'il est incapable de savoir comment sont gérées les recettes des hydrocarbures, recommandant «un audit des chantiers», citant l'autoroute Est-Ouest et le métro d'Alger qui ont connu, selon lui «de multiples réévaluations». Au sujet de la requête que des parties veulent introduire auprès de la justice après l'initiative du RCD, le Dr Sadi assure que «ces parties ignorent le droit, le comble», ironise-t-il «pour des avocats». Il suggère que «le RCD est un parti politique, pas une institution administrative », sous entendu qu'il ne peut être touché par des plaintes. Le premier responsable n'a pas manqué d'adresser des flèches à son frère ennemi le FFS à travers son premier secrétaire national qui est là, selon lui, «pour empêcher la convergence démocratique». Enfin, le Dr Sadi annonce l'intention d'organiser des marches en ville, à El-Biar (hier) et aujourd'hui à Alger-centre et Bab El-Oued, précisant que «les marcheurs porteront des brassards noirs». Le président du RCD (Rassemblement pour la culture et la démocratie), était très irrité, hier, au cours de la conférence de presse qu'il a animée au siège de son parti à Alger. Une irritation qui a pour origine la levée de boucliers des partis politiques, notamment l'Alliance présidentielle et autres organisations, contre l'initiative du RCD de hisser un drapeau noir en remplacement de l'emblème national au siège national du parti. En préambule, le Dr Sadi a indiqué qu' «il ne répondrait ni à l'ENTV, ni à la commission chargée d'organiser la fraude, ni à ceux qui ont assumé devant la justice leurs détournements ni encore moins à ceux qui offrent des pensions à un nombre de moudjahidine plus de 20 fois supérieur à celui que comptait l'ALN en 1962», soulignant qu' «il n'avait pas à se justifier». Pour le patron du RCD, l'initiative du parti «a touché là où il faut pour les déposséder de leur fonds de commerce», s'insurgeant contre «cette volonté d'humilier et de soumettre, y compris en attentant à ce que la nation a de plus sacré». Interpellant le président-candidat indépendant, le premier responsable du RCD s'élève contre ce qu'il qualifie «de nouveauté», l'usage de l'image «des martyrs de l'indépendance" réduit, selon lui, à décorer le fond de vos affiches (le président-candidat), qualifiant ce fait, d' «un assassinat contre la mémoire collective et d'un deuxième assassinat des glorieux martyrs de la Révolution». C'est pour cela que «nous sommes en deuil", souligne-t-il. Affirmant que «le pays est victime de trahison», le leader du RCD s'insurge également contre ceux qui ont qualifié de «traitres» et d'«antinationaux», les gens qui ont appelé au boycott de l'élection présidentielle et adresse de sévères critiques contre ceux qui ont «grevé le budget de l'Etat dans une campagne électorale qui relève du viol de la cité algérienne», leur déniant «le droit de se revendiquer du devoir patriotique». Il juge qu' « il n'est pas traitre celui qui ne veut pas se soumettre à leur volonté » et avoue, lui député à l'APN, qu'il est incapable de savoir comment sont gérées les recettes des hydrocarbures, recommandant «un audit des chantiers», citant l'autoroute Est-Ouest et le métro d'Alger qui ont connu, selon lui «de multiples réévaluations». Au sujet de la requête que des parties veulent introduire auprès de la justice après l'initiative du RCD, le Dr Sadi assure que «ces parties ignorent le droit, le comble», ironise-t-il «pour des avocats». Il suggère que «le RCD est un parti politique, pas une institution administrative », sous entendu qu'il ne peut être touché par des plaintes. Le premier responsable n'a pas manqué d'adresser des flèches à son frère ennemi le FFS à travers son premier secrétaire national qui est là, selon lui, «pour empêcher la convergence démocratique». Enfin, le Dr Sadi annonce l'intention d'organiser des marches en ville, à El-Biar (hier) et aujourd'hui à Alger-centre et Bab El-Oued, précisant que «les marcheurs porteront des brassards noirs».