L'ex-président du parti El Islah, M. Abdellah Djaballah, ne participera pas à la prochaine élection présidentielle. C'est ce qui a été annoncé par cette personnalité politique, hier, au siège de son ancien parti. Il faut dire que cette abstention était attendu d'autant que Djaballah a du mal déjà à se positionner sur la scène politique nationale après avoir perdu deux parti, El Nahadha et El Islah.Il y a lieu de souligner que le FFS avait déjà annoncé qu'il ne participera pas à cette élection. Suivi après par le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) qui a annoncé le gel de ses activités politiques jusqu'à après l'élection présidentielle et enfin le parti Enahdha qui a pris également la décision de ne pas participer au prochain rendez-vous électoral. Et bien avant, l'ex-président de la République, M. Liamine Zeroual avait refusé l'appel d'un groupe de partisans qui l'ont sollicité pour présenter sa candidature à la prochaine élection.A noter que l'annonce officielle de la candidature du président Bouteflika est prévu pour le début de février prochain, lors d'une conférence nationale qui sera organisée par les partis de l'Alliance présidentielle à Alger avec la participation des différentes organisations et associations qui soutiennent la candidature de Bouteflika pour briguer un troisième mandat. A ce titre, le secrétaire général de l'Académie de la société civile algérienne, Ahmed Chenna, a annoncé, jeudi à El-Oued, la création d'un "comité international de soutien et d'accompagnement de la candidature du président Bouteflika" à la prochaine élection présidentielle. En attendant cette annonce, 17 candidats, notamment de partis et des candidats libres, ont retiré les formulaires de souscription de signatures. D'autre part, l'Etat continue les préparatifs du prochain rendez-vous électoral. Dans ce cadre, le directeur général des affaires judiciaires et juridiques (DGAJJ) au ministère de la Justice, Mohamed Amara, a indiqué que l'Etat a pris une batterie de mesures réglementaires et organisationnelles pour "assurer des élections libres, honnêtes et transparentes".Présidant un séminaire régional à Ouargla, relatifs aux présidentielles, il a rappelé que plus de 1 500 magistrats ont été mobilisés en prévision de cette échéance, afin de superviser les commissions communales chargées de la révision exceptionnelle des listes électorales. De son côté, le sous-directeur des affaires judiciaires et juridiques au ministère de la Justice a, de son côté, mis l'accent sur la mission des commissions communales dans la révision exceptionnelle des listes électorales, l'établissement des actes de procuration, le rôle des chambres dans le traitement des recours judiciaires et les modalités de prestation de serment par les présidents et membres des bureaux de vote. N. C.