Au dix-septième jour de la campagne électorale de l'élection présidentielle du 9 avril, la candidate du PT (Parti des travailleurs), Louisa Hanoune, s'est dit « prête à gouverner », au cas où il y aurait la « rupture » le 9 avril prochain. Dans une salle Harcha, Alger, a moitié vide, la pasionaria du PT, accueillie au son de la zorna et dans une ambiance de stade, visiblement heureuse et satisfaite de l'ambiance festive que seuls les jeunes savent créer, s'est longuement attardée sur les dossiers des disparus et les victimes de la tragédie nationale, indiquant qu' « il était temps de dire la vérité rien que la vérité ». Dans la foulée, la patronne du PT a justifié sa participation à la rencontre de Saint-Egidio et la signature du contrat national de Rome par le souci d' «éviter une guerre civile en Algérie par les moyens pacifiques de dialogue et de concertation sans exclusive » sans pour autant « internationaliser la question algérienne » et « hypothétiquer la souveraineté nationale ». Il faut connaître, a-t-elle insisté, « la vérité pour tourner la page de la décennie rouge », jugeant que « les avancées de la Charte pour la paix et la reconciliation nationale sont insuffisantes en raison des contradictions qui existent au sommet de l'Etat et qui entravent également le développement national du pays». Et parmi ces entraves, Louisa Hanoune, met en cause « les pratiques de l'ex-parti unique », qui, affirme-t-elle, a résisté aux évènements d'octobre 1988. Il est arrivé le temps de permettre au peuple de souffler, a-t-elle souligné, en concrétisant « une véritable démocratie, sans exclusion aucune où toutes les franges de la population auront droit à la parole. J'ai été censurée en raison des mes prises de position sur la paix et les victimes de la tragédie nationale ». Elle s'est dite satisfaite de la justesse des analyses du PT à l'égard du dossier de la privatisation et de la loi sur les hydrocarbures, analyses dont la pertinence a été reconnue par les hauts responsables de l'Etat, d'où, selon elle, « le parti est sorti renforcé ». Il est temps, a-t-elle jugé, « de libérer l'Etat des contradictions pour assurer la paix et le développement national », soulignant que le PT « est prêt pour le rendez-vous avec l'histoire ». Elle n'a pas manqué de fustiger l'absence de neutralité de l'administration et le parti-pris des ministres de la République en faveur d'un candidat, affirmant être « prête à relever le défi » Au dix-septième jour de la campagne électorale de l'élection présidentielle du 9 avril, la candidate du PT (Parti des travailleurs), Louisa Hanoune, s'est dit « prête à gouverner », au cas où il y aurait la « rupture » le 9 avril prochain. Dans une salle Harcha, Alger, a moitié vide, la pasionaria du PT, accueillie au son de la zorna et dans une ambiance de stade, visiblement heureuse et satisfaite de l'ambiance festive que seuls les jeunes savent créer, s'est longuement attardée sur les dossiers des disparus et les victimes de la tragédie nationale, indiquant qu' « il était temps de dire la vérité rien que la vérité ». Dans la foulée, la patronne du PT a justifié sa participation à la rencontre de Saint-Egidio et la signature du contrat national de Rome par le souci d' «éviter une guerre civile en Algérie par les moyens pacifiques de dialogue et de concertation sans exclusive » sans pour autant « internationaliser la question algérienne » et « hypothétiquer la souveraineté nationale ». Il faut connaître, a-t-elle insisté, « la vérité pour tourner la page de la décennie rouge », jugeant que « les avancées de la Charte pour la paix et la reconciliation nationale sont insuffisantes en raison des contradictions qui existent au sommet de l'Etat et qui entravent également le développement national du pays». Et parmi ces entraves, Louisa Hanoune, met en cause « les pratiques de l'ex-parti unique », qui, affirme-t-elle, a résisté aux évènements d'octobre 1988. Il est arrivé le temps de permettre au peuple de souffler, a-t-elle souligné, en concrétisant « une véritable démocratie, sans exclusion aucune où toutes les franges de la population auront droit à la parole. J'ai été censurée en raison des mes prises de position sur la paix et les victimes de la tragédie nationale ». Elle s'est dite satisfaite de la justesse des analyses du PT à l'égard du dossier de la privatisation et de la loi sur les hydrocarbures, analyses dont la pertinence a été reconnue par les hauts responsables de l'Etat, d'où, selon elle, « le parti est sorti renforcé ». Il est temps, a-t-elle jugé, « de libérer l'Etat des contradictions pour assurer la paix et le développement national », soulignant que le PT « est prêt pour le rendez-vous avec l'histoire ». Elle n'a pas manqué de fustiger l'absence de neutralité de l'administration et le parti-pris des ministres de la République en faveur d'un candidat, affirmant être « prête à relever le défi »