Le taux de participation, des Algériens établis en France, annoncé par les autorités, à savoir 60% est-il réalisable ? En tout cas, pour ce faire, on n'a pas lésiné sur les moyens lesquels ont apparemment payé. Samedi matin, des dizaines de cars ont déversé un flux impressionnant d'électeurs auxquels s'ajoutent ceux qui utilisent leurs propres moyens de transport. Pour convaincre les éventuels indécis, les circonscriptions consulaires ont innové en mettant en place le SMSnet, un système de messages instantanés envoyés surtout aux jeunes binationaux pour les sensibiliser au devoir électoral et leur rappeler le début du scrutin. D'autres moyens ont été déployés, à savoir les «urnes volantes» pour les villes éloignées. Ainsi, le premier jour du scrutin à Paris a été marqué par une forte affluence. A Vitry-sur-Seine, en région parisienne, où l'on est allé s'enquérir de l'état des lieux, les organisateurs semblaient débordés par l'afflux des électeurs qui se sont amassés avant même l'ouverture des bureaux de vote prévue à 8h. Dans ce bureau de vote, l'on remarquait une forte participation de personnes âgées et de femmes. Malgré la longue file d'attente, les Algériens munis de leurs cartes d'électeurs prenaient leur mal en patience. L'ambiance était à la convivialité. On entendait même des youyous qui fusaient ici et là. L'on parlait du bled, des vacances, du probable retour des uns et des autres, du change. Lyes Aït Tiflit, consul général de Vitry-sur-Seine, deuxième plus grande circonscription en nombre d'inscrits, assure que «pour le bon déroulement du scrutin, 79.000 inscrits ont été répartis sur huit bureaux de vote. Même avec ce dispositif, nous avons accueilli une forte mobilisation qui nous a surpris», a-t-il admis. Cependant très peu de jeunes se sont déplacés en ce premier jour en dépit du beau temps et du week-end. Néanmoins, quelques jeunes ont fait exception. Safia, 24 ans qui accompagne ses grands-parents nous confie : «C'est avec émotion que j'accomplis pour la première fois mon devoir électoral. J'ai l'habitude de voter pour des élections en France, mais le fait de voter pour l'Algérie me procure une joie et une fierté incomparables », nous dit-elle non sans émotion. Par ailleurs, l'on note l'absence de représentants des cinq candidats hormis ceux du candidat Bouteflika. Le taux de participation de la communauté algérienne, établie en France, constitue un enjeu important pour les autorités, du fait qu'il fait office de catalyseur susceptible d'influer sur le taux de participation au niveau national. Il y a 776.218 électeurs dans l'Hexagone Le taux de participation à la dernière présidentielle de 2004 était de 33 %. Pour cette échéance électorale, les autorités espèrent arriver à 60%. Le taux de participation, des Algériens établis en France, annoncé par les autorités, à savoir 60% est-il réalisable ? En tout cas, pour ce faire, on n'a pas lésiné sur les moyens lesquels ont apparemment payé. Samedi matin, des dizaines de cars ont déversé un flux impressionnant d'électeurs auxquels s'ajoutent ceux qui utilisent leurs propres moyens de transport. Pour convaincre les éventuels indécis, les circonscriptions consulaires ont innové en mettant en place le SMSnet, un système de messages instantanés envoyés surtout aux jeunes binationaux pour les sensibiliser au devoir électoral et leur rappeler le début du scrutin. D'autres moyens ont été déployés, à savoir les «urnes volantes» pour les villes éloignées. Ainsi, le premier jour du scrutin à Paris a été marqué par une forte affluence. A Vitry-sur-Seine, en région parisienne, où l'on est allé s'enquérir de l'état des lieux, les organisateurs semblaient débordés par l'afflux des électeurs qui se sont amassés avant même l'ouverture des bureaux de vote prévue à 8h. Dans ce bureau de vote, l'on remarquait une forte participation de personnes âgées et de femmes. Malgré la longue file d'attente, les Algériens munis de leurs cartes d'électeurs prenaient leur mal en patience. L'ambiance était à la convivialité. On entendait même des youyous qui fusaient ici et là. L'on parlait du bled, des vacances, du probable retour des uns et des autres, du change. Lyes Aït Tiflit, consul général de Vitry-sur-Seine, deuxième plus grande circonscription en nombre d'inscrits, assure que «pour le bon déroulement du scrutin, 79.000 inscrits ont été répartis sur huit bureaux de vote. Même avec ce dispositif, nous avons accueilli une forte mobilisation qui nous a surpris», a-t-il admis. Cependant très peu de jeunes se sont déplacés en ce premier jour en dépit du beau temps et du week-end. Néanmoins, quelques jeunes ont fait exception. Safia, 24 ans qui accompagne ses grands-parents nous confie : «C'est avec émotion que j'accomplis pour la première fois mon devoir électoral. J'ai l'habitude de voter pour des élections en France, mais le fait de voter pour l'Algérie me procure une joie et une fierté incomparables », nous dit-elle non sans émotion. Par ailleurs, l'on note l'absence de représentants des cinq candidats hormis ceux du candidat Bouteflika. Le taux de participation de la communauté algérienne, établie en France, constitue un enjeu important pour les autorités, du fait qu'il fait office de catalyseur susceptible d'influer sur le taux de participation au niveau national. Il y a 776.218 électeurs dans l'Hexagone Le taux de participation à la dernière présidentielle de 2004 était de 33 %. Pour cette échéance électorale, les autorités espèrent arriver à 60%.