Pour la troisième semaine consécutive, les professeurs, maîtres de conférences et maîtres assistants en sciences médicales ont repris le mouvement de grève cyclique. Cette semaine, ce mouvement de contestation a coïncidé avec le début des examens pour les étudiants en sciences médicales. Ces derniers, pour la deuxième fois consécutive, n'ont pu passer leurs épreuves. Hier, les étudiants en pharmacie n'ont pas pu passer leurs examens. Ces étudiants, tous paliers confondus, sont rentrés chez eux bredouilles. Et pour cause, le début des examens a coïncidé avec la grève cyclique de trois jours de leurs professeurs. Comme pour leurs examens du premier trimestre, ils sont perturbés par la tournure des évènements. «Nous avons vraiment peur d'être stressés et perturbés comme pour le premier trimestre. Nous voulons savoir quand allons nous passer nos examens pour pouvoir nous concentrer» se plaint une étudiante de 4ème année pharmacie. Le Syndicat national des professeurs et docents en sciences médicales (SNPDSM) et le Syndicat national des maîtres-assistants en sciences médicales (SNMASM) ont entamé une grève cyclique de trois jours depuis le 21 mars dernier. Un break a été observé du samedi 4 avril au dimanche 10 avril en raison de la tenue des élections présidentielles. Mais ceci ne concerne que les activités de soins et de prévention. Les consultations ainsi que les examens d'exploration biologique et d'imagerie ne sont pas assurés. Ainsi, l'enseignement en sciences médicales n'est pas touché par cette « pause ». Il a été décidé du boycott illimité de tous les examens et concours à dater d'hier. Cette action concerne les examens de graduation et de post graduation, les DEMS, les concours de résidanat, de professorat, de docentat, de maîtrise d'assistanat ainsi que les jurys de thèse. Pour rappel, la radicalisation du mouvement de contestation des praticiens hospitalo-universitaires est due au non aboutissement du décret réévaluant la rétribution des activités de santé des hospitalo-universitaires. En effet, après la dernière grève ouverte touchant l'enseignement en sciences médicales, entamée le 03 janvier 2009 et le préavis de grève déposé pour les activités de soins, les autorités de tutelle se sont engagées, en attendant l'ouverture des discussions sur le régime indemnitaire, à défendre et faire aboutir un projet de décret réévaluant la rétribution des activités de santé des hospitalo-universitaires. Pour cela, ce décret devait suivre une «procédure d'urgence» pour répondre rapidement à leurs attentes. Trois mois après, rien n'a été publié. Pour l'heure, le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière n'a toujours pas réagi officiellement pour mettre un terme à cette grève. Pour la troisième semaine consécutive, les professeurs, maîtres de conférences et maîtres assistants en sciences médicales ont repris le mouvement de grève cyclique. Cette semaine, ce mouvement de contestation a coïncidé avec le début des examens pour les étudiants en sciences médicales. Ces derniers, pour la deuxième fois consécutive, n'ont pu passer leurs épreuves. Hier, les étudiants en pharmacie n'ont pas pu passer leurs examens. Ces étudiants, tous paliers confondus, sont rentrés chez eux bredouilles. Et pour cause, le début des examens a coïncidé avec la grève cyclique de trois jours de leurs professeurs. Comme pour leurs examens du premier trimestre, ils sont perturbés par la tournure des évènements. «Nous avons vraiment peur d'être stressés et perturbés comme pour le premier trimestre. Nous voulons savoir quand allons nous passer nos examens pour pouvoir nous concentrer» se plaint une étudiante de 4ème année pharmacie. Le Syndicat national des professeurs et docents en sciences médicales (SNPDSM) et le Syndicat national des maîtres-assistants en sciences médicales (SNMASM) ont entamé une grève cyclique de trois jours depuis le 21 mars dernier. Un break a été observé du samedi 4 avril au dimanche 10 avril en raison de la tenue des élections présidentielles. Mais ceci ne concerne que les activités de soins et de prévention. Les consultations ainsi que les examens d'exploration biologique et d'imagerie ne sont pas assurés. Ainsi, l'enseignement en sciences médicales n'est pas touché par cette « pause ». Il a été décidé du boycott illimité de tous les examens et concours à dater d'hier. Cette action concerne les examens de graduation et de post graduation, les DEMS, les concours de résidanat, de professorat, de docentat, de maîtrise d'assistanat ainsi que les jurys de thèse. Pour rappel, la radicalisation du mouvement de contestation des praticiens hospitalo-universitaires est due au non aboutissement du décret réévaluant la rétribution des activités de santé des hospitalo-universitaires. En effet, après la dernière grève ouverte touchant l'enseignement en sciences médicales, entamée le 03 janvier 2009 et le préavis de grève déposé pour les activités de soins, les autorités de tutelle se sont engagées, en attendant l'ouverture des discussions sur le régime indemnitaire, à défendre et faire aboutir un projet de décret réévaluant la rétribution des activités de santé des hospitalo-universitaires. Pour cela, ce décret devait suivre une «procédure d'urgence» pour répondre rapidement à leurs attentes. Trois mois après, rien n'a été publié. Pour l'heure, le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière n'a toujours pas réagi officiellement pour mettre un terme à cette grève.