Les professeurs, maîtres de conférences et maîtres-assistants en sciences médicales ont entamé, depuis samedi dernier, leur quatrième semaine consécutive de la grève cyclique de trois jours. Une grève qui a pour conséquence le gel des examens des étudiants, notamment en médecine, pharmacie et chirurgie dentaire. Les professeurs, maîtres de conférences et maîtres-assistants en sciences médicales ont entamé, depuis samedi dernier, leur quatrième semaine consécutive de la grève cyclique de trois jours. Une grève qui a pour conséquence le gel des examens des étudiants, notamment en médecine, pharmacie et chirurgie dentaire. Hier encore, les étudiants en pharmacie et en chirurgie dentaire n'ont pas passé d'examens. Devant les entamer dès le 4 avril, les étudiants en pharmacie sont repartis bredouilles chez eux. Et pour cause, leurs professeurs ont répondu encore massivement à l'appel de la grève cyclique illimitée des deux syndicats de la corporation des hospitalo-universitaires, à savoir le Syndicat national des professeurs et docents en sciences médicales (SNPDSM) et le Syndicat national des maîtres-assistants en sciences médicales (SNMASM). "C'est comme pour le premier trimestre. Nous sommes très perturbés. Mais, cette fois-ci, je pense que nous allons vers des notes de deux semestres et non pas trois trimestres" a commenté une étudiante de 5e année pharmacie. Après le break observé du samedi 4 avril au dimanche 10 avril en raison de la tenue de l'élection présidentielle, uniquement pour les activités de soins et de prévention, les consultations ainsi que les examens d'explorations biologiques et d'imagerie, la contestation a repris. Ainsi, la dernière décision de justice qualifiant la grève d'illégale ne semble aucunement infléchir les blouses blanches. Toutes les activités de soins et de prévention, les consultations ainsi que les examens d'explorations biologiques et d'imagerie ne sont pas assurés. Seules les urgences continuent à être prises en charge normalement. Pour rappel, la radicalisation du mouvement de contestation des praticiens hospitalo-universitaires est due au non aboutissement du décret réévaluant la rétribution des activités de santé des hospitalo-universitaires. En effet, après la dernière grève ouverte touchant l'enseignement en sciences médicales, entamée le 03 janvier 2009 et le préavis de grève déposé pour les activités de soins, les autorités de tutelle se sont engagées, en attendant l'ouverture des discussions sur le régime indemnitaire, à défendre et faire aboutir un projet de décret réévaluant la rétribution des activités de santé des hospitalo-universitaires. Pour cela, ce décret devait suivre une « procédure d'urgence » pour répondre rapidement à leurs attentes. Trois mois après, rien n'a été publié. Hier encore, les étudiants en pharmacie et en chirurgie dentaire n'ont pas passé d'examens. Devant les entamer dès le 4 avril, les étudiants en pharmacie sont repartis bredouilles chez eux. Et pour cause, leurs professeurs ont répondu encore massivement à l'appel de la grève cyclique illimitée des deux syndicats de la corporation des hospitalo-universitaires, à savoir le Syndicat national des professeurs et docents en sciences médicales (SNPDSM) et le Syndicat national des maîtres-assistants en sciences médicales (SNMASM). "C'est comme pour le premier trimestre. Nous sommes très perturbés. Mais, cette fois-ci, je pense que nous allons vers des notes de deux semestres et non pas trois trimestres" a commenté une étudiante de 5e année pharmacie. Après le break observé du samedi 4 avril au dimanche 10 avril en raison de la tenue de l'élection présidentielle, uniquement pour les activités de soins et de prévention, les consultations ainsi que les examens d'explorations biologiques et d'imagerie, la contestation a repris. Ainsi, la dernière décision de justice qualifiant la grève d'illégale ne semble aucunement infléchir les blouses blanches. Toutes les activités de soins et de prévention, les consultations ainsi que les examens d'explorations biologiques et d'imagerie ne sont pas assurés. Seules les urgences continuent à être prises en charge normalement. Pour rappel, la radicalisation du mouvement de contestation des praticiens hospitalo-universitaires est due au non aboutissement du décret réévaluant la rétribution des activités de santé des hospitalo-universitaires. En effet, après la dernière grève ouverte touchant l'enseignement en sciences médicales, entamée le 03 janvier 2009 et le préavis de grève déposé pour les activités de soins, les autorités de tutelle se sont engagées, en attendant l'ouverture des discussions sur le régime indemnitaire, à défendre et faire aboutir un projet de décret réévaluant la rétribution des activités de santé des hospitalo-universitaires. Pour cela, ce décret devait suivre une « procédure d'urgence » pour répondre rapidement à leurs attentes. Trois mois après, rien n'a été publié.