Malgré un assouplissement des limitations aux déplacements des personnes et au transfert des fonds, il n'est pas encore question de lever l'embargo. Malgré un assouplissement des limitations aux déplacements des personnes et au transfert des fonds, il n'est pas encore question de lever l'embargo. Exécution d'une promesse électorale ou politique des petits pas ? Toujours est-il qu'une délégation de parlementaires américains, formée de sept élus du Congrès, afro-américains pour la plupart, ont été reçus à la Havane par le chef de la diplomatie cubaine, Bruno Rodriguez, après avoir eu un entretien avec le président du parlement cubain, au cours d'une visite de cinq jours destinée à améliorer les relations entre Washington et la Havane. Le clou de la visite est constitué par le dépôt d'une gerbe de fleurs à un monument dédié au leader afro-américain Martin Luther King, chantre de la non-violence, et modèle de Barak Obama. L'optimisme est de mise, puisque Barbara Lee, chef de la délégation américaine, a déclaré être convaincue que le temps est venu de parler à Cuba. Vous avez bien lu : il s'agit seulement de parler, quant à la levée totale de l'embargo imposé par les Américains en 1960, date à laquelle Fidel Castro a initié la révolution communiste dans l'île, devenant un allié de l'Union soviétique, il n'en est pas encore question. De quoi est-il question alors ? Pour l'heure, ce qu'on sait, c'est que l'Administration Obama a annoncé son intention de supprimer les limitations aux déplacements familiaux et au transfert d'argent entre Cuba et les Etats-Unis. Jusqu'ici, les Cubains vivant aux Etats-Unis, pour la plupart en Floride, ne peuvent se rendre dans l'île qu'une fois par an et les transferts de fonds sont limités à 1.200 dollars par personne. Cette mesure est la réalisation d'une promesse de campagne du candidat Barak Obama lors de sa campane électorale. Il s'était prononcé en faveur d'un assouplissement des sanctions et un allègement sur les transferts d'argent et les déplacements. En clair, selon le quotidien Wall Street Journal (WSJ), le président américain prévoit d'autoriser les transferts de fonds illimités de particuliers vers Cuba. Ces nouvelles mesures concerneraient près de 1,5 million d'Américains dont un membre de la famille vit à Cuba. L'annonce pourrait en être faite lors du Sommet des Amériques prévu en avril à Trinidad et Tobago, a ajouté WSJ. Des parlementaires américains ont appelé récemment à une élimination de restrictions sur les voyages à Cuba pour tous les Américains. Le Congrès américain, à majorité démocrate, a voté début mars un allègement des restrictions sur les voyages à Cuba pour les Américains d'origine cubaine, leur permettant de s'y rendre une fois par an, au lieu d'une fois tous les trois ans, et de dépenser chaque jour jusqu'à 179 dollars, contre 50 dollars actuellement. Pour l'instant, il n'est pas question d'aller plus loin, dans la levée des sanctions, puisque le vice-président américain Joe Biden a tempéré les ardeurs, affirmant que les Etats-Unis attendaient un engagement ferme en, faveur des droits de l'homme, avant de lever totalement l'embargo. Quant à l'ancien président cubain Fidel Castro, il ne perd ni son humour ni l'art des analyses caustiques. Pour lui, le monde doit s'attendre à une crise pire que celle qu'on connaît. Il affirme en effet que les mesures annoncées par Barak Obama seront inefficaces, dans un commentaire publié par la presse cubaine. Au moment où beaucoup de commentateurs proposent de relire le Capital de Karl Marx pour mieux analyser les problèmes de la crise financière internationale, Fidel Castro ne perd pas le Nord, affirmant que les crises ne peuvent pas se résoudre avec des mesures administratives ou techniques, car « elles sont systémiques et affectent toujours davantage l'économie ». Exécution d'une promesse électorale ou politique des petits pas ? Toujours est-il qu'une délégation de parlementaires américains, formée de sept élus du Congrès, afro-américains pour la plupart, ont été reçus à la Havane par le chef de la diplomatie cubaine, Bruno Rodriguez, après avoir eu un entretien avec le président du parlement cubain, au cours d'une visite de cinq jours destinée à améliorer les relations entre Washington et la Havane. Le clou de la visite est constitué par le dépôt d'une gerbe de fleurs à un monument dédié au leader afro-américain Martin Luther King, chantre de la non-violence, et modèle de Barak Obama. L'optimisme est de mise, puisque Barbara Lee, chef de la délégation américaine, a déclaré être convaincue que le temps est venu de parler à Cuba. Vous avez bien lu : il s'agit seulement de parler, quant à la levée totale de l'embargo imposé par les Américains en 1960, date à laquelle Fidel Castro a initié la révolution communiste dans l'île, devenant un allié de l'Union soviétique, il n'en est pas encore question. De quoi est-il question alors ? Pour l'heure, ce qu'on sait, c'est que l'Administration Obama a annoncé son intention de supprimer les limitations aux déplacements familiaux et au transfert d'argent entre Cuba et les Etats-Unis. Jusqu'ici, les Cubains vivant aux Etats-Unis, pour la plupart en Floride, ne peuvent se rendre dans l'île qu'une fois par an et les transferts de fonds sont limités à 1.200 dollars par personne. Cette mesure est la réalisation d'une promesse de campagne du candidat Barak Obama lors de sa campane électorale. Il s'était prononcé en faveur d'un assouplissement des sanctions et un allègement sur les transferts d'argent et les déplacements. En clair, selon le quotidien Wall Street Journal (WSJ), le président américain prévoit d'autoriser les transferts de fonds illimités de particuliers vers Cuba. Ces nouvelles mesures concerneraient près de 1,5 million d'Américains dont un membre de la famille vit à Cuba. L'annonce pourrait en être faite lors du Sommet des Amériques prévu en avril à Trinidad et Tobago, a ajouté WSJ. Des parlementaires américains ont appelé récemment à une élimination de restrictions sur les voyages à Cuba pour tous les Américains. Le Congrès américain, à majorité démocrate, a voté début mars un allègement des restrictions sur les voyages à Cuba pour les Américains d'origine cubaine, leur permettant de s'y rendre une fois par an, au lieu d'une fois tous les trois ans, et de dépenser chaque jour jusqu'à 179 dollars, contre 50 dollars actuellement. Pour l'instant, il n'est pas question d'aller plus loin, dans la levée des sanctions, puisque le vice-président américain Joe Biden a tempéré les ardeurs, affirmant que les Etats-Unis attendaient un engagement ferme en, faveur des droits de l'homme, avant de lever totalement l'embargo. Quant à l'ancien président cubain Fidel Castro, il ne perd ni son humour ni l'art des analyses caustiques. Pour lui, le monde doit s'attendre à une crise pire que celle qu'on connaît. Il affirme en effet que les mesures annoncées par Barak Obama seront inefficaces, dans un commentaire publié par la presse cubaine. Au moment où beaucoup de commentateurs proposent de relire le Capital de Karl Marx pour mieux analyser les problèmes de la crise financière internationale, Fidel Castro ne perd pas le Nord, affirmant que les crises ne peuvent pas se résoudre avec des mesures administratives ou techniques, car « elles sont systémiques et affectent toujours davantage l'économie ».