Dans le cadre de la manifestation «Al Qods, capitale éternelle de la culture arabe 2009», la ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi, et l'ambassadeur de la Palestine en Algérie, M. Mohamed Al Hourani ont inauguré, avant-hier, à la galerie Mohamed-Racim, une exposition des œuvres du défunt caricaturiste palestinien Naji Al Ali, victime d'un attentat perpétré par le Mossad le 22 juillet 1987 et qui a rendu l'âme un mois plus tard, le 29 août. Dans le cadre de la manifestation «Al Qods, capitale éternelle de la culture arabe 2009», la ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi, et l'ambassadeur de la Palestine en Algérie, M. Mohamed Al Hourani ont inauguré, avant-hier, à la galerie Mohamed-Racim, une exposition des œuvres du défunt caricaturiste palestinien Naji Al Ali, victime d'un attentat perpétré par le Mossad le 22 juillet 1987 et qui a rendu l'âme un mois plus tard, le 29 août. Cette exposition intitulée «Rabî Handala» (Le printemps de Handala) est un véritable hommage à la mémoire du militant artiste que fut Naji Al Ali, mais c'est également un aperçu des crimes commis par les sionistes-terroristes sur la population palestinienne. Durant ce vernissage, Mme Khalida Toumi affirme que «Naji Al Ali était un des porte-parole de la cause palestinienne. C'est un martyr qui a donné toute son existence à ce combat nationaliste. Il était certes un artiste, mais aussi un génie, sinon les Israéliens ne se seraient pas donné autant de mal pour l'assassiner». La ministre de la Culture a également annoncé la tenue le mois de mai prochain de la semaine culturelle palestinienne à Alger. «Nous, nous allons seulement leur offrir un espace. Cette semaine sera organisée entièrement par la Palestine. Car l'Algérie respecte l'autorité de l'Etat palestinien et ses décisions» a t-elle déclaré. Cette exposition est composée de 100 caricatures qui donnent une idée sur la conception de Naji Al-Ali. Elles expriment la lutte et la résistance à l'occupation israélienne et critiquent les régimes arabes. Le défunt disait que ses caricatures étaient «l'expression des opprimés qui paient de leurs vies les erreurs commises par les autorités. Tout ce qu'ils possèdent a été acquis avec peine, sous le siège constant de la dureté et de la cruauté. Ils luttent pour leurs vies et meurent jeunes. Ils sont toujours sur la défensive pour pouvoir vivre. Je vis avec eux dans les cachots, observant et brûlant à la pulsion de leurs cœurs, au flot du sang qui coule dans leurs veines.» Parmi les personnages des dessins de Naji al-Ali, le plus célèbre est sans conteste Handala, qui est apparu pour la première fois en 1969 dans le journal koweitien Alsiyassa (La Politique). C'est un petit garçon de 10 ans, l'âge qu'avait Naji lorsqu'il a quitté la Palestine, pieds nus comme tous les enfants qui habitent les camps de réfugiés palestiniens. Handala est situé dans un espace sans terrain d'appui car il est sans patrie. C'est le témoin de la tragédie de tout un peuple, il tourne son dos au public car il se sent trahi. Il représente le Palestinien comme la victime qui défie l'oppression israélienne et les autres forces hostiles, et un homme gras qui représente les régimes arabes, et les dirigeants politiques palestiniens qui mènent une vie facile et sont engagés dans des compromis politiques auxquels l'artiste était un ardent opposant. Les motifs de la crucifixion (représentant encore la souffrance palestinienne) et les jets de pierres (représentant la résistance des Palestiniens ordinaires) se retrouvent aussi souvent dans son travail. Naji dit de Handala : « Handala est né à l'âge de 10 ans et depuis son exil, les lois de la nature n'ont aucune emprise sur lui. Il ne recommencera à croître que lors de son retour sur sa terre natale. Il n'est pas un enfant bien portant, heureux, serein et couvé. Il va nu-pieds comme tous les enfants des camps de réfugiés. Ses cheveux sont ceux de l'hérisson qui utilise ses épines comme arme. Bien qu'il soit rude, il a l'odeur de l'ambre. Ses mains, toujours derrière son dos, sont le signe du rejet des solutions porteuses de l'idéologie impérialiste et sioniste. Au début, il était un enfant palestinien, mais sa conscience s'est développée pour devenir celle d'une nation, puis de l'humanité dans sa totalité. Il a fait la promesse de ne jamais se trahir. Handala veut dire amertume.» Poursuivant sur sa lancée, il indique que «Handala est un témoin de son époque et il ne mourra jamais, il pénètre la vie avec une force qui ne le quitte jamais, une légende dont l'existence est un défi à l'éternité. Ce personnage que j'ai créé ne disparaîtra pas après moi. Je ne crois pas exagérer en disant que je serai immortalisé à travers lui. » Cette exposition intitulée «Rabî Handala» (Le printemps de Handala) est un véritable hommage à la mémoire du militant artiste que fut Naji Al Ali, mais c'est également un aperçu des crimes commis par les sionistes-terroristes sur la population palestinienne. Durant ce vernissage, Mme Khalida Toumi affirme que «Naji Al Ali était un des porte-parole de la cause palestinienne. C'est un martyr qui a donné toute son existence à ce combat nationaliste. Il était certes un artiste, mais aussi un génie, sinon les Israéliens ne se seraient pas donné autant de mal pour l'assassiner». La ministre de la Culture a également annoncé la tenue le mois de mai prochain de la semaine culturelle palestinienne à Alger. «Nous, nous allons seulement leur offrir un espace. Cette semaine sera organisée entièrement par la Palestine. Car l'Algérie respecte l'autorité de l'Etat palestinien et ses décisions» a t-elle déclaré. Cette exposition est composée de 100 caricatures qui donnent une idée sur la conception de Naji Al-Ali. Elles expriment la lutte et la résistance à l'occupation israélienne et critiquent les régimes arabes. Le défunt disait que ses caricatures étaient «l'expression des opprimés qui paient de leurs vies les erreurs commises par les autorités. Tout ce qu'ils possèdent a été acquis avec peine, sous le siège constant de la dureté et de la cruauté. Ils luttent pour leurs vies et meurent jeunes. Ils sont toujours sur la défensive pour pouvoir vivre. Je vis avec eux dans les cachots, observant et brûlant à la pulsion de leurs cœurs, au flot du sang qui coule dans leurs veines.» Parmi les personnages des dessins de Naji al-Ali, le plus célèbre est sans conteste Handala, qui est apparu pour la première fois en 1969 dans le journal koweitien Alsiyassa (La Politique). C'est un petit garçon de 10 ans, l'âge qu'avait Naji lorsqu'il a quitté la Palestine, pieds nus comme tous les enfants qui habitent les camps de réfugiés palestiniens. Handala est situé dans un espace sans terrain d'appui car il est sans patrie. C'est le témoin de la tragédie de tout un peuple, il tourne son dos au public car il se sent trahi. Il représente le Palestinien comme la victime qui défie l'oppression israélienne et les autres forces hostiles, et un homme gras qui représente les régimes arabes, et les dirigeants politiques palestiniens qui mènent une vie facile et sont engagés dans des compromis politiques auxquels l'artiste était un ardent opposant. Les motifs de la crucifixion (représentant encore la souffrance palestinienne) et les jets de pierres (représentant la résistance des Palestiniens ordinaires) se retrouvent aussi souvent dans son travail. Naji dit de Handala : « Handala est né à l'âge de 10 ans et depuis son exil, les lois de la nature n'ont aucune emprise sur lui. Il ne recommencera à croître que lors de son retour sur sa terre natale. Il n'est pas un enfant bien portant, heureux, serein et couvé. Il va nu-pieds comme tous les enfants des camps de réfugiés. Ses cheveux sont ceux de l'hérisson qui utilise ses épines comme arme. Bien qu'il soit rude, il a l'odeur de l'ambre. Ses mains, toujours derrière son dos, sont le signe du rejet des solutions porteuses de l'idéologie impérialiste et sioniste. Au début, il était un enfant palestinien, mais sa conscience s'est développée pour devenir celle d'une nation, puis de l'humanité dans sa totalité. Il a fait la promesse de ne jamais se trahir. Handala veut dire amertume.» Poursuivant sur sa lancée, il indique que «Handala est un témoin de son époque et il ne mourra jamais, il pénètre la vie avec une force qui ne le quitte jamais, une légende dont l'existence est un défi à l'éternité. Ce personnage que j'ai créé ne disparaîtra pas après moi. Je ne crois pas exagérer en disant que je serai immortalisé à travers lui. »