Le Conseil constitutionnel se prononcera, avant dimanche prochain, sur les résultats de l'élection présidentielle du 9 avril , dont le bilan provisoire avait été présenté vendredi passé par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales. Le Conseil constitutionnel se prononcera, avant dimanche prochain, sur les résultats de l'élection présidentielle du 9 avril , dont le bilan provisoire avait été présenté vendredi passé par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales. Cette institution se chargera donc de proclamer les résultats définitifs de ce scrutin à l'issue desquels Abdelaziz Bouteflika a été réélu avec une majorité écrasante à la tête de l'Etat, pour un troisième mandat, en raflant 90,24% des suffrages exprimés sur un taux officiel de participation arrêté à 74,24%. Toujours selon le décompte établi par les services du département de Yazid Zerhouni, Louisa Hanoune, numéro 1 du Parti des travailleurs, unique candidate à ces joutes, arrive en deuxième position avec 4,22 % des suffrages. Viennent ensuite Moussa Touati, président du Front national algérien (FNA, avec 2,31%, Djahid Younsi président d'El Islah, avec 1,37%, Ali Fawzi Rebaïne de AHD-54 avec 0,93% et enfin le candidat Mohamed Saïd qui n'a réussi à être crédité que de 0,92%. Ces vaincus n'ont eu de cesse, depuis la levée du voile sur ces résultats, de crier à la fraude en «dénonçant le parti-pris en faveur du candidat Bouteflika». Pour eux le bilan qui donne en tête le candidat indépendant avec 12.911.707 voix en étant en tête dans l'écrasante majorité des wilayas est «démesuré». Ce sont autant de chiffres sur lesquelles se penchent actuellement les services de Boualem Bessayeh tenu, conformément aux dispositions de la loi électorale, de communiquer les résultats définitifs d'une élection présidentielle dans les dix jours suivant la date de la réception des procès-verbaux des commissions électorales de wilaya. En effet, l'article 118 de ladite loi stipule clairement que «Le Conseil constitutionnel proclame les résultats définitifs de l'élection présidentielle au plus tard dans les dix (10) jours, à partir de la date de réception des procès-verbaux des commissions électorales de wilaya, prévues à l'article 11 de la présente loi». Les travaux de la commission de wilaya «doivent être achevés au plus tard le lendemain du scrutin, à douze heures», dispose la même loi. La commission électorale communale, précise encore la loi, «procède au recensement des résultats obtenus au niveau communal tandis que la commission de wilaya est chargée de centraliser les résultats des communes et de procéder au recensement final des votes». Cette institution pourrait donc, valider, revoir à la baisse ou encore à la hausse les résultats du département de Yazid Zerhouni. D'aucun se souvient en effet du brouhaha ayant succédé à la précédente présidentielle de 2004 lors de laquelle les concurrents de Abdelaziz Bouteflika l'avait également accusé d'avoir «recouru à la fraude». Après la revue des résultats préliminaires de l'élection, le Conseil constitutionnel, dirigé à l'époque par M. Bedjaoui avait en effet décelé des erreurs et a décidé de les corriger en … revoyant à la hausse le taux de réussite de Abdelaziz Bouteflika. Notons enfin que la proclamation des résultats définitifs de l'élection présidentielle sera suivie, moins de dix jours après, par la cérémonie d'investiture du chef de l'Etat au cours de laquelle il prêtera serment. Place ensuite à la continuité dans la gestion des affaires de la Nation … Cette institution se chargera donc de proclamer les résultats définitifs de ce scrutin à l'issue desquels Abdelaziz Bouteflika a été réélu avec une majorité écrasante à la tête de l'Etat, pour un troisième mandat, en raflant 90,24% des suffrages exprimés sur un taux officiel de participation arrêté à 74,24%. Toujours selon le décompte établi par les services du département de Yazid Zerhouni, Louisa Hanoune, numéro 1 du Parti des travailleurs, unique candidate à ces joutes, arrive en deuxième position avec 4,22 % des suffrages. Viennent ensuite Moussa Touati, président du Front national algérien (FNA, avec 2,31%, Djahid Younsi président d'El Islah, avec 1,37%, Ali Fawzi Rebaïne de AHD-54 avec 0,93% et enfin le candidat Mohamed Saïd qui n'a réussi à être crédité que de 0,92%. Ces vaincus n'ont eu de cesse, depuis la levée du voile sur ces résultats, de crier à la fraude en «dénonçant le parti-pris en faveur du candidat Bouteflika». Pour eux le bilan qui donne en tête le candidat indépendant avec 12.911.707 voix en étant en tête dans l'écrasante majorité des wilayas est «démesuré». Ce sont autant de chiffres sur lesquelles se penchent actuellement les services de Boualem Bessayeh tenu, conformément aux dispositions de la loi électorale, de communiquer les résultats définitifs d'une élection présidentielle dans les dix jours suivant la date de la réception des procès-verbaux des commissions électorales de wilaya. En effet, l'article 118 de ladite loi stipule clairement que «Le Conseil constitutionnel proclame les résultats définitifs de l'élection présidentielle au plus tard dans les dix (10) jours, à partir de la date de réception des procès-verbaux des commissions électorales de wilaya, prévues à l'article 11 de la présente loi». Les travaux de la commission de wilaya «doivent être achevés au plus tard le lendemain du scrutin, à douze heures», dispose la même loi. La commission électorale communale, précise encore la loi, «procède au recensement des résultats obtenus au niveau communal tandis que la commission de wilaya est chargée de centraliser les résultats des communes et de procéder au recensement final des votes». Cette institution pourrait donc, valider, revoir à la baisse ou encore à la hausse les résultats du département de Yazid Zerhouni. D'aucun se souvient en effet du brouhaha ayant succédé à la précédente présidentielle de 2004 lors de laquelle les concurrents de Abdelaziz Bouteflika l'avait également accusé d'avoir «recouru à la fraude». Après la revue des résultats préliminaires de l'élection, le Conseil constitutionnel, dirigé à l'époque par M. Bedjaoui avait en effet décelé des erreurs et a décidé de les corriger en … revoyant à la hausse le taux de réussite de Abdelaziz Bouteflika. Notons enfin que la proclamation des résultats définitifs de l'élection présidentielle sera suivie, moins de dix jours après, par la cérémonie d'investiture du chef de l'Etat au cours de laquelle il prêtera serment. Place ensuite à la continuité dans la gestion des affaires de la Nation …