Le Hezbollah, dont une cellule a été démantelée en Egypte, est accusé par cette dernière de fomenter des complots pour la déstabiliser. Le Hezbollah, dont une cellule a été démantelée en Egypte, est accusé par cette dernière de fomenter des complots pour la déstabiliser. L‘Egypte a accusé le mouvement chiite libanais, Hezbollah, de chercher à la déstabiliser en programmant des attentats sur son sol. C‘est dans ce contexte de crise que des responsables égyptiens et israéliens ont annoncé dimanche qu‘une cellule de 49 membres présumés de l‘organisation chiite libanaise pro-iranienne arrêtée en Egypte envisageait d‘attaquer des touristes israéliens mais aussi des intérêts égyptiens dans des stations balnéaires du Sinaï. A la suite de cette arrestation, des ceintures d‘explosifs et des matériels servant à la fabrication de bombes auraient été saisis. En outre, des agents du Hezbollah présumés ont été également accusés de vouloir acheter un bateau pour faire de la contrebande d‘armes en provenance du Yémen, du Soudan et de la Somalie. La tension est montée d‘un cran lorsque la police égyptienne a déclaré chercher activement 10 Libanais et 3 Soudanais qui se cacheraient parmi les Bédouins du désert du Sinaï, au lendemain même de l‘annonce du démantèlement de la cellule du Hezbollah. .Un responsable égyptien qui a requis l‘anonymat, a précisé que ces suspects se seraient réfugiés dans le secteur du village d‘Al-Nakhl, dans le centre du Sinaï. Les autorités craignent qu‘ils arrivent à s‘échapper par le nord vers la bande de Ghaza, en passant par les tunnels de contrebande creusés à la frontière entre l‘Egypte et Ghaza, soit par le sud vers les stations balnéaires égyptiennes. Autre motif de tension dans la région : un responsable de la sécurité égyptien a annoncé qu‘un garde frontière a été tué d‘une balle dans la nuque alors qu‘il patrouillait à la frontière avec l‘Egypte. Face à toutes ces accusations, le chef du Hezbollah libanais, le cheikh Hassan Nasrallah, a reconnu que l‘un des suspects arrêtés, répondant au nom de Sami Shehab, occupe bien un poste de haut responsable au sein du Hezbollah, mais que son objectif n‘est pas du tout de déstabiliser l‘Egypte où il a été dépêché pour apporter aide et assistance à la résistance palestinienne dans la bande de Ghaza. Tout en appelant ses hommes à frapper les cibles israéliennes, le chef du Hezbollah a réfuté toutes les accusations portées contre lui par les responsables et la presse égyptiennes. Les relations se sont détériorées entre les deux parties lorsque Hassan Nasrallah a ouvertement accusé l‘Egypte de n‘avoir pas fait assez pour s‘opposer à l‘agression israélienne contre la bande de Ghaza. En réponse à ces critiques, la presse égyptienne n‘a pas été tendre avec le leader du Hezbollah, le traitant de tous les noms d‘oiseaux. Ainsi, dimanche, le rédacteur en chef du journal Al Gomhouria s‘en est pris violemment au leader chiite dans un éditorial publié en "Une"."Nous ne vous permettons pas, ô cheikh à la face de singe, de vous moquer de notre justice, parceque vous êtes un bandit, un criminel endurci qui a tué ses compatriotes. Nous ne vous permettons pas de menacer la sécurité de l‘Egypte. Si vous vous attaquez à sa souveraineté, vous brûlerez !", écrit Mohamed Ali Ibrahim. Le journal publie une photographie de M. Nasrallah sous le titre : "Un criminel qui ne connaît pas la repentance". "Je dis ce que tous les Egyptiens savent – que vous êtes à la solde de l‘Iran", écrit M. Ibrahim. "Est-ce que les instructions de l‘Iran sont de plonger l‘Egypte dans un conflit ? L‘Egypte et l‘Iran ont rompu leurs relations diplomatiques peu après la révolution islamique de 1979, le président égyptien Anouar el Sadate ayant accueilli au Caire le shah en fuite. Pour sa part, le Hamas, qui contrôle la bande de Ghaza, a démenti entretenir des relations avec la cellule de 49 membres démantelée. «Le Hamas n‘est pas lié aux questions sur les armes qui se posent entre le Hezbollah et l‘Egypte» a ainsi déclaré Mohamed Nezzal, chef adjoint du bureau politique du Hamas. « Je ne comprends pas pourquoi le mouvement Hamas est soumis à des pressions sur ce dossier» a-t-il ajouté. Pour le Hamas, apporter des armes à Ghaza n‘est pas du tout considéré comme un crime. Cela honore toute personne qui s‘engage dans cette voie. Car l‘occupation et l‘agression israéliennes n‘ont pas cessé. Il a également salué le Hezbollah qui essaie d‘envoyer des armes vers la bande de Ghaza. Il a néanmoins démenti toute tension sur cette question entre le Hamas et l‘Egypte : on rappellera que le 26 avril, devront reprendre au Caire les discussions inter-palestiniennes (Hamas – Fatah), sous la médiation égyptienne, pour la formation d‘un gouvernement d‘union nationale en Palestine (Ghaza et Ci-Jordanie). L‘Egypte a accusé le mouvement chiite libanais, Hezbollah, de chercher à la déstabiliser en programmant des attentats sur son sol. C‘est dans ce contexte de crise que des responsables égyptiens et israéliens ont annoncé dimanche qu‘une cellule de 49 membres présumés de l‘organisation chiite libanaise pro-iranienne arrêtée en Egypte envisageait d‘attaquer des touristes israéliens mais aussi des intérêts égyptiens dans des stations balnéaires du Sinaï. A la suite de cette arrestation, des ceintures d‘explosifs et des matériels servant à la fabrication de bombes auraient été saisis. En outre, des agents du Hezbollah présumés ont été également accusés de vouloir acheter un bateau pour faire de la contrebande d‘armes en provenance du Yémen, du Soudan et de la Somalie. La tension est montée d‘un cran lorsque la police égyptienne a déclaré chercher activement 10 Libanais et 3 Soudanais qui se cacheraient parmi les Bédouins du désert du Sinaï, au lendemain même de l‘annonce du démantèlement de la cellule du Hezbollah. .Un responsable égyptien qui a requis l‘anonymat, a précisé que ces suspects se seraient réfugiés dans le secteur du village d‘Al-Nakhl, dans le centre du Sinaï. Les autorités craignent qu‘ils arrivent à s‘échapper par le nord vers la bande de Ghaza, en passant par les tunnels de contrebande creusés à la frontière entre l‘Egypte et Ghaza, soit par le sud vers les stations balnéaires égyptiennes. Autre motif de tension dans la région : un responsable de la sécurité égyptien a annoncé qu‘un garde frontière a été tué d‘une balle dans la nuque alors qu‘il patrouillait à la frontière avec l‘Egypte. Face à toutes ces accusations, le chef du Hezbollah libanais, le cheikh Hassan Nasrallah, a reconnu que l‘un des suspects arrêtés, répondant au nom de Sami Shehab, occupe bien un poste de haut responsable au sein du Hezbollah, mais que son objectif n‘est pas du tout de déstabiliser l‘Egypte où il a été dépêché pour apporter aide et assistance à la résistance palestinienne dans la bande de Ghaza. Tout en appelant ses hommes à frapper les cibles israéliennes, le chef du Hezbollah a réfuté toutes les accusations portées contre lui par les responsables et la presse égyptiennes. Les relations se sont détériorées entre les deux parties lorsque Hassan Nasrallah a ouvertement accusé l‘Egypte de n‘avoir pas fait assez pour s‘opposer à l‘agression israélienne contre la bande de Ghaza. En réponse à ces critiques, la presse égyptienne n‘a pas été tendre avec le leader du Hezbollah, le traitant de tous les noms d‘oiseaux. Ainsi, dimanche, le rédacteur en chef du journal Al Gomhouria s‘en est pris violemment au leader chiite dans un éditorial publié en "Une"."Nous ne vous permettons pas, ô cheikh à la face de singe, de vous moquer de notre justice, parceque vous êtes un bandit, un criminel endurci qui a tué ses compatriotes. Nous ne vous permettons pas de menacer la sécurité de l‘Egypte. Si vous vous attaquez à sa souveraineté, vous brûlerez !", écrit Mohamed Ali Ibrahim. Le journal publie une photographie de M. Nasrallah sous le titre : "Un criminel qui ne connaît pas la repentance". "Je dis ce que tous les Egyptiens savent – que vous êtes à la solde de l‘Iran", écrit M. Ibrahim. "Est-ce que les instructions de l‘Iran sont de plonger l‘Egypte dans un conflit ? L‘Egypte et l‘Iran ont rompu leurs relations diplomatiques peu après la révolution islamique de 1979, le président égyptien Anouar el Sadate ayant accueilli au Caire le shah en fuite. Pour sa part, le Hamas, qui contrôle la bande de Ghaza, a démenti entretenir des relations avec la cellule de 49 membres démantelée. «Le Hamas n‘est pas lié aux questions sur les armes qui se posent entre le Hezbollah et l‘Egypte» a ainsi déclaré Mohamed Nezzal, chef adjoint du bureau politique du Hamas. « Je ne comprends pas pourquoi le mouvement Hamas est soumis à des pressions sur ce dossier» a-t-il ajouté. Pour le Hamas, apporter des armes à Ghaza n‘est pas du tout considéré comme un crime. Cela honore toute personne qui s‘engage dans cette voie. Car l‘occupation et l‘agression israéliennes n‘ont pas cessé. Il a également salué le Hezbollah qui essaie d‘envoyer des armes vers la bande de Ghaza. Il a néanmoins démenti toute tension sur cette question entre le Hamas et l‘Egypte : on rappellera que le 26 avril, devront reprendre au Caire les discussions inter-palestiniennes (Hamas – Fatah), sous la médiation égyptienne, pour la formation d‘un gouvernement d‘union nationale en Palestine (Ghaza et Ci-Jordanie).