L'idée de la convergence des forces démocratiques, lancée il y a peu de temps, fait en ces lendemains du scrutin populaire qui a vu l'opposition laminée, son petit bonhomme de chemin. L'idée de la convergence des forces démocratiques, lancée il y a peu de temps, fait en ces lendemains du scrutin populaire qui a vu l'opposition laminée, son petit bonhomme de chemin. Le réveil a été brutal pour la mouvance démocratique au lendemain de l'élection présidentielle du 9 avril. L'appel au boycott ou à l'abstention des partis démocrates et des personnalités d'envergure proches de cette mouvance a été pratiquement ignoré par la population à travers l'ensemble du territoire national, nonobstant les fiefs traditionnels du FFS et du RCD. Et là encore, c'est grâce à la mobilisation, à la dernière minute de la campagne électorale, des troupes et des premiers responsables de la formation politique d'Aït Ahmed, et dans une moindre mesure des militants du parti de Saïd Sadi. L'honneur est sauf, pour ces deux formations politiques bien ancrées dans la région, même si les mots d'ordre qu'elles ont lancés n'ont pas été suivis d'un grand effet. L'heure est au bilan et aux enseignements à tirer de cette consultation populaire pour les partisans du changement radical et pacifique. « Un changement auquel la société appelle de toutes ses forces et vers lequel nos énergies doivent converger », note le leader charismatique du FFS, Hocine Aït Ahmed, qui se réjouit du fait qu' « un cap a été franchi sur le chemin de la maturité politique. Tant au sein de l'élite que de la société». Des déclarations nouvelles de partis politiques ou de personnalités ont abouti à des analyses similaires et sous-entendent que tout ce beau monde a fini par comprendre que le système ne peut pas se réformer par l'entrisme et qu'il faudra lui opposer le plus grand rassemblement de forces démocratiques. Comment construire ce rassemblement ? Certains de ceux qui peuvent se reconnaître dans ce grand rassemblement osent une démarche qui doit être consensuelle. Celui-ci devra, selon eux, aller au-delà des états-majors des partis pour transcender les clivages actuels et mettre en mouvement le gisement extraordinaire de forces démocratiques de la société. Les personnalités et les partis représentatifs de la mouvance démocratique peuvent et doivent se départir, pour peu que la volonté existe réellement, de la culture du zaïmisme et de la division sur le plan des idées et des actions pour avancer à grands pas sur ce chemin. Néanmoins l'idée de la convergence des forces démocratiques lancée, il y a peu de temps, fait en ces lendemains du scrutin populaire qui a vu l'opposition laminée, son petit bonhomme de chemin L'ancien chef du gouvernement et pas des moindres, Ahmed Benbitour, se « met au service du rassemblement des démocrates » dit « soutenir avec force l'initiative » et appelle « au rassemblement de toutes les forces qui croient en une autre Algérie possible ». Avant lui, le RCD, par la voix de son président, Saïd Sadi, trouve l'idée de la convergence des démocrates esquissée par son frère ennemi, le leader du FFS Hocine Aït Ahmed « excellente », même si, il faut le dire Karim Tabbou, premier secrétaire national de ce parti, a tracé les contours qui définissent le rassemblement qui ne doit, selon lui, être le fruit « du hasard, sectaire ou tribaliste ». En fait beaucoup de monde s'inscrit dans ce moule sur lequel sera bâti le grand rassemblement démocratique y compris le MDS qui estime que « le pluralisme démocratique ne peut pas être partagé par des forces qui n'ont pas le même projet de société ». Il reste à savoir si ces discours « démocratiques », trouveront leur concrétisation sur le terrain de la politique. Un terrain qui se meut au gré des intérêts et des conjonctures. Auquel cas, l'idée qui se dessine, du grand rassemblement des démocrates serait un vœu chimérique qui n'a pas su résister au chant des sirènes. Le réveil a été brutal pour la mouvance démocratique au lendemain de l'élection présidentielle du 9 avril. L'appel au boycott ou à l'abstention des partis démocrates et des personnalités d'envergure proches de cette mouvance a été pratiquement ignoré par la population à travers l'ensemble du territoire national, nonobstant les fiefs traditionnels du FFS et du RCD. Et là encore, c'est grâce à la mobilisation, à la dernière minute de la campagne électorale, des troupes et des premiers responsables de la formation politique d'Aït Ahmed, et dans une moindre mesure des militants du parti de Saïd Sadi. L'honneur est sauf, pour ces deux formations politiques bien ancrées dans la région, même si les mots d'ordre qu'elles ont lancés n'ont pas été suivis d'un grand effet. L'heure est au bilan et aux enseignements à tirer de cette consultation populaire pour les partisans du changement radical et pacifique. « Un changement auquel la société appelle de toutes ses forces et vers lequel nos énergies doivent converger », note le leader charismatique du FFS, Hocine Aït Ahmed, qui se réjouit du fait qu' « un cap a été franchi sur le chemin de la maturité politique. Tant au sein de l'élite que de la société». Des déclarations nouvelles de partis politiques ou de personnalités ont abouti à des analyses similaires et sous-entendent que tout ce beau monde a fini par comprendre que le système ne peut pas se réformer par l'entrisme et qu'il faudra lui opposer le plus grand rassemblement de forces démocratiques. Comment construire ce rassemblement ? Certains de ceux qui peuvent se reconnaître dans ce grand rassemblement osent une démarche qui doit être consensuelle. Celui-ci devra, selon eux, aller au-delà des états-majors des partis pour transcender les clivages actuels et mettre en mouvement le gisement extraordinaire de forces démocratiques de la société. Les personnalités et les partis représentatifs de la mouvance démocratique peuvent et doivent se départir, pour peu que la volonté existe réellement, de la culture du zaïmisme et de la division sur le plan des idées et des actions pour avancer à grands pas sur ce chemin. Néanmoins l'idée de la convergence des forces démocratiques lancée, il y a peu de temps, fait en ces lendemains du scrutin populaire qui a vu l'opposition laminée, son petit bonhomme de chemin L'ancien chef du gouvernement et pas des moindres, Ahmed Benbitour, se « met au service du rassemblement des démocrates » dit « soutenir avec force l'initiative » et appelle « au rassemblement de toutes les forces qui croient en une autre Algérie possible ». Avant lui, le RCD, par la voix de son président, Saïd Sadi, trouve l'idée de la convergence des démocrates esquissée par son frère ennemi, le leader du FFS Hocine Aït Ahmed « excellente », même si, il faut le dire Karim Tabbou, premier secrétaire national de ce parti, a tracé les contours qui définissent le rassemblement qui ne doit, selon lui, être le fruit « du hasard, sectaire ou tribaliste ». En fait beaucoup de monde s'inscrit dans ce moule sur lequel sera bâti le grand rassemblement démocratique y compris le MDS qui estime que « le pluralisme démocratique ne peut pas être partagé par des forces qui n'ont pas le même projet de société ». Il reste à savoir si ces discours « démocratiques », trouveront leur concrétisation sur le terrain de la politique. Un terrain qui se meut au gré des intérêts et des conjonctures. Auquel cas, l'idée qui se dessine, du grand rassemblement des démocrates serait un vœu chimérique qui n'a pas su résister au chant des sirènes.