Des centaines de cheikhs, d'Uléma, d'enseignants et de professeurs de pays du Maghreb arabe ainsi que le mufti de Zahlé et de la Bekaa du Liban participent, depuis hier, aux travaux de la 5e édition du Colloque sur le rite Malékite qui se tient durant trois jours à la maison de la culture « Emir-Abdelkader », consacrés à l'étude de l'école malékite algérienne. Lors de la cérémonie d'ouverture de cette rencontre qu'il a présidée en compagnie du ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Bouabdallah Ghoulamallah, le ministre d'Etat, représentant personnel du président de la République, Abdelaziz Belkhadem a indiqué que comme tous les autres peuples qui se distinguent par « des legs culturels, religieux et sociaux spécifiques, le peuple algérien appartient dans sa spécificité au rite malékite ». Le malékisme est une des quatre madhhab (école) classiques du droit musulman sunnite. Elle est majoritaire en Afrique du Nord et dans une partie de l''Afrique de l'Ouest. Suivie par environ 20% des musulmans, c'est la troisième école en nombre de pratiquants. Elle diffère essentiellement des trois autres écoles par les sources qu'elle utilise pour déterminer la jurisprudence. Si les quatre écoles utilisent le Coran, la sunna, l'ijmaâ (le consensus des experts) et les analogies (qiyas), le malékisme utilise également les pratiques des habitants de Médine (Amal ahl al-Medina) comme sources de la jurisprudence (fiqh). Le ministre d'Etat, représentant personnel du président de la République a saisi cette occasion pour appeler les Uléma, les Imams et les cheikhs de zaouïas « à consacrer les principes et préceptes de tolérance du rite malékite auprès des générations montantes ». Pour Abdelaziz Belkhadem, ce rite se distingue par « la pureté et la culture de la tolérance », précisant qu'il a « été pour le peuple algérien un élément de force et d'unité à travers les différentes périodes de son histoire, notamment durant la période coloniale ». Dans ce contexte, il a appelé les participants à ce colloque, notamment les Uléma, chercheurs et Imams, à abreuver les générations montantes de « cette source de pureté » dans le but, dit-il « de consacrer la culture de la tolérance ». En outre, Abdelaziz Belkhadem a recommandé à cette élite d' « approfondir ses travaux et leur apport pour mettre en relief le rôle des écoles malékites authentiques et à leur tête l'école malékite algérienne implantée sur tout le territoire national », invitant tous ceux qui se proclament de ce rite à s'enorgueillir de ses Uléma anciens et actuels et à préserver l'immense patrimoine qu'ils nous ont légué tels la calligraphie maghrébine et la lecture Warch du Saint Coran. Des centaines de cheikhs, d'Uléma, d'enseignants et de professeurs de pays du Maghreb arabe ainsi que le mufti de Zahlé et de la Bekaa du Liban participent, depuis hier, aux travaux de la 5e édition du Colloque sur le rite Malékite qui se tient durant trois jours à la maison de la culture « Emir-Abdelkader », consacrés à l'étude de l'école malékite algérienne. Lors de la cérémonie d'ouverture de cette rencontre qu'il a présidée en compagnie du ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Bouabdallah Ghoulamallah, le ministre d'Etat, représentant personnel du président de la République, Abdelaziz Belkhadem a indiqué que comme tous les autres peuples qui se distinguent par « des legs culturels, religieux et sociaux spécifiques, le peuple algérien appartient dans sa spécificité au rite malékite ». Le malékisme est une des quatre madhhab (école) classiques du droit musulman sunnite. Elle est majoritaire en Afrique du Nord et dans une partie de l''Afrique de l'Ouest. Suivie par environ 20% des musulmans, c'est la troisième école en nombre de pratiquants. Elle diffère essentiellement des trois autres écoles par les sources qu'elle utilise pour déterminer la jurisprudence. Si les quatre écoles utilisent le Coran, la sunna, l'ijmaâ (le consensus des experts) et les analogies (qiyas), le malékisme utilise également les pratiques des habitants de Médine (Amal ahl al-Medina) comme sources de la jurisprudence (fiqh). Le ministre d'Etat, représentant personnel du président de la République a saisi cette occasion pour appeler les Uléma, les Imams et les cheikhs de zaouïas « à consacrer les principes et préceptes de tolérance du rite malékite auprès des générations montantes ». Pour Abdelaziz Belkhadem, ce rite se distingue par « la pureté et la culture de la tolérance », précisant qu'il a « été pour le peuple algérien un élément de force et d'unité à travers les différentes périodes de son histoire, notamment durant la période coloniale ». Dans ce contexte, il a appelé les participants à ce colloque, notamment les Uléma, chercheurs et Imams, à abreuver les générations montantes de « cette source de pureté » dans le but, dit-il « de consacrer la culture de la tolérance ». En outre, Abdelaziz Belkhadem a recommandé à cette élite d' « approfondir ses travaux et leur apport pour mettre en relief le rôle des écoles malékites authentiques et à leur tête l'école malékite algérienne implantée sur tout le territoire national », invitant tous ceux qui se proclament de ce rite à s'enorgueillir de ses Uléma anciens et actuels et à préserver l'immense patrimoine qu'ils nous ont légué tels la calligraphie maghrébine et la lecture Warch du Saint Coran.