L'administration Obama a diffusé, le 16 avril, les mémos de la torture décrivant en détail les méthodes autorisées par la justice américaine et utilisées par la CIA dans la lutte contre le terrorisme. "Le président et le ministre de la Justice Eric Holder ont tenu à assurer que les agents qui ont agi en se basant sur ces textes ne seront pas poursuivis. Ils n'ont cependant pas précisé quel sort ils réserveront aux personnes responsables de ces mémos. Il semble que l'administration n'ait pas encore pris de décision à leur sujet", explique le webzine Salon. Le ministère de la Justice doit d'abord décider si les auteurs des mémos, comme Jay Bybee et John Yoo, ont fait leur travail dans le respect de ses standards professionnels. Ces deux hommes ont occupé des fonctions de conseillers juridiques de haut rang dans ce ministère sous l'administration Bush. Yoo est notamment visé par des plaintes pour torture déposées en Espagne par les avocats de cinq ressortissants ou résidents espagnols détenus à Guantanomo Bay. Dans ces mémos, on s'aperçoit que : Au début, cela commence doucement. Après un voyage dans le silence et l'obscurité, le suspect de terrorisme fait face à un enquêteur de la CIA, qui lui pose des questions. Mais s'il refuse de coopérer, tout dégénère.Il n'y a eu que peu de témoins de cette procédure d'interrogatoire "renforcée", destinée à arracher les secrets des suspects de "haute valeur" capturés dans les années qui ont suivi les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis. Mais les quatre mémos rédigés entre 2002 et 2005 par le ministère américain de la Justice, simultanément rendus publics et désavoués jeudi par l'administration Obama, décrivent les méthodes employées avec une effroyable précision. L'administration Obama a diffusé, le 16 avril, les mémos de la torture décrivant en détail les méthodes autorisées par la justice américaine et utilisées par la CIA dans la lutte contre le terrorisme. "Le président et le ministre de la Justice Eric Holder ont tenu à assurer que les agents qui ont agi en se basant sur ces textes ne seront pas poursuivis. Ils n'ont cependant pas précisé quel sort ils réserveront aux personnes responsables de ces mémos. Il semble que l'administration n'ait pas encore pris de décision à leur sujet", explique le webzine Salon. Le ministère de la Justice doit d'abord décider si les auteurs des mémos, comme Jay Bybee et John Yoo, ont fait leur travail dans le respect de ses standards professionnels. Ces deux hommes ont occupé des fonctions de conseillers juridiques de haut rang dans ce ministère sous l'administration Bush. Yoo est notamment visé par des plaintes pour torture déposées en Espagne par les avocats de cinq ressortissants ou résidents espagnols détenus à Guantanomo Bay. Dans ces mémos, on s'aperçoit que : Au début, cela commence doucement. Après un voyage dans le silence et l'obscurité, le suspect de terrorisme fait face à un enquêteur de la CIA, qui lui pose des questions. Mais s'il refuse de coopérer, tout dégénère.Il n'y a eu que peu de témoins de cette procédure d'interrogatoire "renforcée", destinée à arracher les secrets des suspects de "haute valeur" capturés dans les années qui ont suivi les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis. Mais les quatre mémos rédigés entre 2002 et 2005 par le ministère américain de la Justice, simultanément rendus publics et désavoués jeudi par l'administration Obama, décrivent les méthodes employées avec une effroyable précision.