Le recteur de l'université des sciences et technologies Houari-Boumédiene (USTHB), Ben Ali Benzaghou a indiqué, samedi à Alger, que cet établissement a réussi à occuper une place «honorable», ceci dans le rapport élaboré par l'Organisation de la conférence islamique (OCI) sur la situation des universités dans les pays membres de cette organisation. Lors d'une conférence de presse animée à l'occasion de la célébration du 35e anniversaire de la création de l'USTHB, M. Benzaghou a affirmé que cette dernière occupe une place «honorable» dans le classement établi par l'OCI parmi les 50 universités des pays membres de cette organisation. A une question sur les raisons du mauvais classement des universités algériennes dans les rapports internationaux, M. Benzaghou a précisé que «ces rapports ne prennent pas en considération les données officielles publiées par l'université mais s'appuient sur les informations fournies par les moteurs de recherche sur Internet qui sont la plupart du temps incomplètes ou non actualisées». Il est devenu, par conséquent, important, a ajouté la même source, de «s'intéresser à cet aspect et de l'améliorer pour refléter une image juste et réelle de la situation des universités algériennes», outre «le développement des domaines de la recherche scientifique qui est le meilleur critère pris en compte dans ces rapports», a-t-il dit. Concernant l'émigration des compétences et des cerveaux nationaux à l'étranger, le recteur de l'USTHB a souligné que ce phénomène, qui a connu son apogée dans les années 90, «est quasi inexistant à l'USTHB depuis l'an 2000», précisant que cette université a même reçu des demandes de recrutement de compétences algériennes résidant à l'étranger. S'agissant de la relation entre l'université et l'environnement économique, M. Benzaghou a insisté sur l'importance d'une passerelle entre les deux entités «basée sur les besoins futurs des entreprises auxquels peut répondre l'université à travers l'ouverture des spécialités demandées». Les entreprises, a-t-il poursuivi, devront définir leurs besoins sur les moyen et long termes et les communiquer aux universités ce qui est, pour l'heure, a-t-il dit, «loin des préoccupations des entreprises économiques nationales». Dans ce contexte, M. Benzaghou a annoncé l'organisation du forum des universités et entreprises économiques les 28 et 29 avril qui sera «un espace de concertation et de dialogue» entre les plus importants pôles dans l'équation de développement économique. Dans un souci de suivi de la carrière professionnelle de ses diplômés, l'USTBH de Bab Ezzouar «a engagé une réflexion sur la création d'un observatoire d'intégration des diplômés, ce qui permettra de créer des ponts entre ces derniers et les étudiants qui suivent leur cursus universitaire dans différentes spécialités pour encourager l'échange d'expériences». L'USTBH a été créée le 25 avril 1974 et comprend actuellement 8 facultés encadrées par 1.511 enseignants dont 540 maîtres de conférence avec une moyenne d'un enseignant pour 14 étudiants. Le recteur de l'université des sciences et technologies Houari-Boumédiene (USTHB), Ben Ali Benzaghou a indiqué, samedi à Alger, que cet établissement a réussi à occuper une place «honorable», ceci dans le rapport élaboré par l'Organisation de la conférence islamique (OCI) sur la situation des universités dans les pays membres de cette organisation. Lors d'une conférence de presse animée à l'occasion de la célébration du 35e anniversaire de la création de l'USTHB, M. Benzaghou a affirmé que cette dernière occupe une place «honorable» dans le classement établi par l'OCI parmi les 50 universités des pays membres de cette organisation. A une question sur les raisons du mauvais classement des universités algériennes dans les rapports internationaux, M. Benzaghou a précisé que «ces rapports ne prennent pas en considération les données officielles publiées par l'université mais s'appuient sur les informations fournies par les moteurs de recherche sur Internet qui sont la plupart du temps incomplètes ou non actualisées». Il est devenu, par conséquent, important, a ajouté la même source, de «s'intéresser à cet aspect et de l'améliorer pour refléter une image juste et réelle de la situation des universités algériennes», outre «le développement des domaines de la recherche scientifique qui est le meilleur critère pris en compte dans ces rapports», a-t-il dit. Concernant l'émigration des compétences et des cerveaux nationaux à l'étranger, le recteur de l'USTHB a souligné que ce phénomène, qui a connu son apogée dans les années 90, «est quasi inexistant à l'USTHB depuis l'an 2000», précisant que cette université a même reçu des demandes de recrutement de compétences algériennes résidant à l'étranger. S'agissant de la relation entre l'université et l'environnement économique, M. Benzaghou a insisté sur l'importance d'une passerelle entre les deux entités «basée sur les besoins futurs des entreprises auxquels peut répondre l'université à travers l'ouverture des spécialités demandées». Les entreprises, a-t-il poursuivi, devront définir leurs besoins sur les moyen et long termes et les communiquer aux universités ce qui est, pour l'heure, a-t-il dit, «loin des préoccupations des entreprises économiques nationales». Dans ce contexte, M. Benzaghou a annoncé l'organisation du forum des universités et entreprises économiques les 28 et 29 avril qui sera «un espace de concertation et de dialogue» entre les plus importants pôles dans l'équation de développement économique. Dans un souci de suivi de la carrière professionnelle de ses diplômés, l'USTBH de Bab Ezzouar «a engagé une réflexion sur la création d'un observatoire d'intégration des diplômés, ce qui permettra de créer des ponts entre ces derniers et les étudiants qui suivent leur cursus universitaire dans différentes spécialités pour encourager l'échange d'expériences». L'USTBH a été créée le 25 avril 1974 et comprend actuellement 8 facultés encadrées par 1.511 enseignants dont 540 maîtres de conférence avec une moyenne d'un enseignant pour 14 étudiants.