Les agences d'informations multiplient les mauvaises nouvelles sur la santé économique du monde. Qu'on en juge : Nokia, premier constructeur mondial de téléphones portables, annonce des résultats en nette baisse. Sur les trois premiers mois de l'année, le chiffre d'affaires du groupe a chuté de 27%, la demande pour de nouveaux combinés étant déprimée en raison de la récession mondiale. Nokia accuse même une perte avant impôts de 12 millions d'euros, ce qui est la première perte imposable de l'histoire du groupe. Sony Ericsson, numéro quatre du secteur au niveau mondial derrière Nokia, Samsung et LG, a publié une nouvelle perte avant impôts pour le premier trimestre et annoncé la suppression de 2.000 emplois en plus cette année pour répondre au ralentissement du marché des téléphones portables. Sony Ericsson, conjointement détenu par le suédois Ericsson et le japonais Sony, a signé une perte trimestrielle avant impôts de 370 millions d'euros, après des charges de restructuration de 12 millions d'euros, un résultat conforme aux attentes des analystes qui avaient tablé sur une perte de 371 millions. Toshiba a annoncé vendredi la suppression au Japon de 3.900 emplois contractuels d'ici mars 2010. Le géant nippon de l'électronique et premier fournisseur de processeurs du pays a précisé que ces suppressions viennent s'ajouter aux 4.500 suppressions d'emplois contractuels annoncées en janvier dernier. Cette annonce survient alors que Toshiba affiche des pertes plus importantes que prévues pour l'année fiscale qui s'achève en mars. Toshiba estime à présent ces pertes à 350 milliards de yens (2,67 milliards d'euros) contre 280 milliards de yens (2,15 milliards d'euros), soit la perte la plus importante de son histoire. Carrefour, n°2 mondial de la distribution, a accusé une décroissance organique de 1,6% de son chiffre d'affaires au cours du premier trimestre de l'exercice 2009 et dit s'attendre à un deuxième trimestre encore difficile. "Pas d'amélioration significative attendue dans les tendances économiques constatées depuis le quatrième trimestre 2008 : le trimestre en cours sera à nouveau difficile", a précisé Carrefour. L'économie américaine n'en a pas encore fini avec la récession. Dernière preuve en date, la production industrielle vient d'enregistrer un cinquième recul mensuel consécutif de 1,5% en mars par rapport à février. Tombant à un niveau qu'elle n'avait plus atteint depuis décembre 1998 et alors que les économistes attendaient -0,9%. Fin mars, la production des entreprises industrielles aux Etats-Unis était inférieure de 12,8% à son niveau de mars 2008. Le taux d'utilisation des capacités industrielles dans le pays est tombé à 69,3% (contre 70,3% en février), son plus bas niveau depuis le début de la publication de cette statistique en 1967, indique la Fed. Autre signe de la faiblesse de l'économie outre-Atlantique : pour la première fois depuis août 1955, les prix à la consommation ont enregistré un recul sur un an - de 0,4% en mars. Dans la zone euro, les exportations ont chuté d'un quart en rythme annuel en février et les importations se sont contractées de plus d'un cinquième, ce qui illustre l'ampleur de la dégradation du commerce mondial, due à la crise financière et économique. Les exportations des 16 pays de la zone euro en direction de pays non membres de la zone euro ont chuté de 24% à 99,2 milliards d'euros. Les importations ont chuté de 21% à 101,2 milliards d'euros, a indiqué vendredi dernier le bureau européen de la statistique Eurostat. Il en résulte un déficit commercial de 2 milliards d'euros en données non corrigées des variations saisonnières, contre un excédent de 1,7 milliard d'euros en février 2008. L'OPEP constate que la demande mondiale de pétrole diminue plus fortement qu'on ne le pensait, la récession grevant la consommation et pesant sur les cours. "Dans les mois qui viennent, le marché restera sans doute soumis à la pression des incertitudes économiques, de la dégradation de la demande et d'une offre nettement excédentaire", souligne un rapport de l'OPEP. Les agences d'informations multiplient les mauvaises nouvelles sur la santé économique du monde. Qu'on en juge : Nokia, premier constructeur mondial de téléphones portables, annonce des résultats en nette baisse. Sur les trois premiers mois de l'année, le chiffre d'affaires du groupe a chuté de 27%, la demande pour de nouveaux combinés étant déprimée en raison de la récession mondiale. Nokia accuse même une perte avant impôts de 12 millions d'euros, ce qui est la première perte imposable de l'histoire du groupe. Sony Ericsson, numéro quatre du secteur au niveau mondial derrière Nokia, Samsung et LG, a publié une nouvelle perte avant impôts pour le premier trimestre et annoncé la suppression de 2.000 emplois en plus cette année pour répondre au ralentissement du marché des téléphones portables. Sony Ericsson, conjointement détenu par le suédois Ericsson et le japonais Sony, a signé une perte trimestrielle avant impôts de 370 millions d'euros, après des charges de restructuration de 12 millions d'euros, un résultat conforme aux attentes des analystes qui avaient tablé sur une perte de 371 millions. Toshiba a annoncé vendredi la suppression au Japon de 3.900 emplois contractuels d'ici mars 2010. Le géant nippon de l'électronique et premier fournisseur de processeurs du pays a précisé que ces suppressions viennent s'ajouter aux 4.500 suppressions d'emplois contractuels annoncées en janvier dernier. Cette annonce survient alors que Toshiba affiche des pertes plus importantes que prévues pour l'année fiscale qui s'achève en mars. Toshiba estime à présent ces pertes à 350 milliards de yens (2,67 milliards d'euros) contre 280 milliards de yens (2,15 milliards d'euros), soit la perte la plus importante de son histoire. Carrefour, n°2 mondial de la distribution, a accusé une décroissance organique de 1,6% de son chiffre d'affaires au cours du premier trimestre de l'exercice 2009 et dit s'attendre à un deuxième trimestre encore difficile. "Pas d'amélioration significative attendue dans les tendances économiques constatées depuis le quatrième trimestre 2008 : le trimestre en cours sera à nouveau difficile", a précisé Carrefour. L'économie américaine n'en a pas encore fini avec la récession. Dernière preuve en date, la production industrielle vient d'enregistrer un cinquième recul mensuel consécutif de 1,5% en mars par rapport à février. Tombant à un niveau qu'elle n'avait plus atteint depuis décembre 1998 et alors que les économistes attendaient -0,9%. Fin mars, la production des entreprises industrielles aux Etats-Unis était inférieure de 12,8% à son niveau de mars 2008. Le taux d'utilisation des capacités industrielles dans le pays est tombé à 69,3% (contre 70,3% en février), son plus bas niveau depuis le début de la publication de cette statistique en 1967, indique la Fed. Autre signe de la faiblesse de l'économie outre-Atlantique : pour la première fois depuis août 1955, les prix à la consommation ont enregistré un recul sur un an - de 0,4% en mars. Dans la zone euro, les exportations ont chuté d'un quart en rythme annuel en février et les importations se sont contractées de plus d'un cinquième, ce qui illustre l'ampleur de la dégradation du commerce mondial, due à la crise financière et économique. Les exportations des 16 pays de la zone euro en direction de pays non membres de la zone euro ont chuté de 24% à 99,2 milliards d'euros. Les importations ont chuté de 21% à 101,2 milliards d'euros, a indiqué vendredi dernier le bureau européen de la statistique Eurostat. Il en résulte un déficit commercial de 2 milliards d'euros en données non corrigées des variations saisonnières, contre un excédent de 1,7 milliard d'euros en février 2008. L'OPEP constate que la demande mondiale de pétrole diminue plus fortement qu'on ne le pensait, la récession grevant la consommation et pesant sur les cours. "Dans les mois qui viennent, le marché restera sans doute soumis à la pression des incertitudes économiques, de la dégradation de la demande et d'une offre nettement excédentaire", souligne un rapport de l'OPEP.