Ramdane Taazibt, député, Abdelkader Khomri, ex-ministre de la Jeunesse et des Sports, Saïda Benhabylles, ex-ministre de la Solidarité ont beaucoup évoqué le rôle central que joue le mouvement associatif non seulement dans la promotion de la démocratie de proximité, mais aussi et surtout dans l'éclosion de la démocratie en général. Ramdane Taazibt, député, Abdelkader Khomri, ex-ministre de la Jeunesse et des Sports, Saïda Benhabylles, ex-ministre de la Solidarité ont beaucoup évoqué le rôle central que joue le mouvement associatif non seulement dans la promotion de la démocratie de proximité, mais aussi et surtout dans l'éclosion de la démocratie en général. Le concept semble assez nouveau ou pas encore suffisamment bien défini. Pour preuve, hier lors du forum du journal El Moudjahid qui avait pour thème «la démocratie de proximité», les différents intervenants conviés à ce débat n'ont pas eu une approche similaire tant chacun y allait de sa définition et de sa vision. «Il ne faut pas confondre démocratie de proximité» et la démocratie participative indique d'emblée Ramdane Taazibt, député et membre de la direction politique du parti des travailleurs (PT). Abdelkader Khomri, ex-ministre de la Jeunesse et des Sports et ancien Directeur général de l'ANEP, et Saïda Benhabylles, ex-ministre de la Solidarité et qui préside aussi aux destinées de l' Association nationale de la femme rurale, ont beaucoup évoqué, lors de leurs interventions, le rôle central que joue le mouvement associatif non seulement dans la promotion de la démocratie de proximité mais aussi et surtout dans l'éclosion de la démocratie en général. En guise d'illustration, Abdelkader Khomri a cité l'exemple de la Pologne où le combat du syndicat "Siolidarnosc" a permis la chute du régime et l'avènement du pluralisme démocratique, de même que l'accès au pouvoir de son leader, Lech Walesa. L'intervenant, qui a fait partie de la direction de campagne du candidat Bouteflika, est revenu sur l'expérience de l'élection présidentielle du 9 avril en mettant en exergue le rôle central joué par le mouvement associatif. «Cette élection a été réellement prise en charge par le mouvement associatif et l'implications de toutes les catégories, les jeunes, les femmes, les etudaints etc». Il est vite rejoint par Ramdane Taazibt qui déclare à son tour que «nous avons remarqué beaucoup d'engouement et d'enthousiasme des jeunes en général et des femmes en particulier» avant de souligner que «la dynamique de cette élection présidentielle ne doit pas s'estomper». Il en est de même de Saïda Benhabylles qui a tenu à rendre un hommage appuyé au mouvement associatif. Faisant référence à la décennie noire, elle a indiqué que «la société civile, qui est née dans la douleur, a grandement participé à sauver la République et la démocratie». Pour elle, «la démocratie de proximité ne doit pas servir à instrumentaliser la détresse et la misère des gens, comme l'a fait l'ex FIS qui dirigeait à l'époque les assemblées locales». C'est pourquoi elle considère que «l'arrêt du processus électoral a été salutaire pour l'Algérie et la démocratie». Tirant les enseignements de nombreuses expériences, l'intervenante a mis en garde contre «l'embrigadement» par les partis politiques du mouvement associatif. Khomri dira, quant à lui, que «le grand défi qui se pose aujourd'hui a trait à la consolidation de son encadrement». C'est pourquoi il a plaidé pour l'implication des élites dans l'animation du mouvement associatif et partant la contribution au projet de développement national. Taazibt, seul représentant d'un parti politique à cette rencontre, a affirmé que «le PT ne pratique pas cette forme de démocratie rien que lors des joutes électorales, car nos députés et nos cadres sont constamment en contact avec les citoyens». Développant la vision de son parti il a ajouté qu'«il ne peut y avoir de démocratie sans démocratie tout court, car cette dernière est le meilleur rempart contre toutes les dérives. Ce qu'il faut pour notre pays c'est la rupture avec les pratiques du parti unique». Ramdane Taazibt «Le PT n'est pas un parti trotskyste» Piqué au vif par Mme Saida Benhabylles, hier lors du débat portant sur la démocratie de proximité qui s'est tenu dans le cadre du forum du journal El Moudjahid, Ramdane Taazibt, membre de la direction du Parti des travailleurs, s'est écrié : «Le PT n'est pas un parti trotskyste». Pour ce député, le Parti des travailleurs fait de la défense des idées socialistes son credo. Benhabylles, qui a été à l'origine de cette précision, s'est auparavant attaquée à certains partis qui cachent leur vraie idéologie aux Algériens. Le Parti des travailleurs, notamment sa secrétaire générale, Louisa Hanoune, a toujours fait montre de son irritation lorsque les journalistes l'interpellent sur l'appartenance idéologique de son parti du courant dit trotskyste, que l'on classe généralement dans l'extrême gauche. Le concept semble assez nouveau ou pas encore suffisamment bien défini. Pour preuve, hier lors du forum du journal El Moudjahid qui avait pour thème «la démocratie de proximité», les différents intervenants conviés à ce débat n'ont pas eu une approche similaire tant chacun y allait de sa définition et de sa vision. «Il ne faut pas confondre démocratie de proximité» et la démocratie participative indique d'emblée Ramdane Taazibt, député et membre de la direction politique du parti des travailleurs (PT). Abdelkader Khomri, ex-ministre de la Jeunesse et des Sports et ancien Directeur général de l'ANEP, et Saïda Benhabylles, ex-ministre de la Solidarité et qui préside aussi aux destinées de l' Association nationale de la femme rurale, ont beaucoup évoqué, lors de leurs interventions, le rôle central que joue le mouvement associatif non seulement dans la promotion de la démocratie de proximité mais aussi et surtout dans l'éclosion de la démocratie en général. En guise d'illustration, Abdelkader Khomri a cité l'exemple de la Pologne où le combat du syndicat "Siolidarnosc" a permis la chute du régime et l'avènement du pluralisme démocratique, de même que l'accès au pouvoir de son leader, Lech Walesa. L'intervenant, qui a fait partie de la direction de campagne du candidat Bouteflika, est revenu sur l'expérience de l'élection présidentielle du 9 avril en mettant en exergue le rôle central joué par le mouvement associatif. «Cette élection a été réellement prise en charge par le mouvement associatif et l'implications de toutes les catégories, les jeunes, les femmes, les etudaints etc». Il est vite rejoint par Ramdane Taazibt qui déclare à son tour que «nous avons remarqué beaucoup d'engouement et d'enthousiasme des jeunes en général et des femmes en particulier» avant de souligner que «la dynamique de cette élection présidentielle ne doit pas s'estomper». Il en est de même de Saïda Benhabylles qui a tenu à rendre un hommage appuyé au mouvement associatif. Faisant référence à la décennie noire, elle a indiqué que «la société civile, qui est née dans la douleur, a grandement participé à sauver la République et la démocratie». Pour elle, «la démocratie de proximité ne doit pas servir à instrumentaliser la détresse et la misère des gens, comme l'a fait l'ex FIS qui dirigeait à l'époque les assemblées locales». C'est pourquoi elle considère que «l'arrêt du processus électoral a été salutaire pour l'Algérie et la démocratie». Tirant les enseignements de nombreuses expériences, l'intervenante a mis en garde contre «l'embrigadement» par les partis politiques du mouvement associatif. Khomri dira, quant à lui, que «le grand défi qui se pose aujourd'hui a trait à la consolidation de son encadrement». C'est pourquoi il a plaidé pour l'implication des élites dans l'animation du mouvement associatif et partant la contribution au projet de développement national. Taazibt, seul représentant d'un parti politique à cette rencontre, a affirmé que «le PT ne pratique pas cette forme de démocratie rien que lors des joutes électorales, car nos députés et nos cadres sont constamment en contact avec les citoyens». Développant la vision de son parti il a ajouté qu'«il ne peut y avoir de démocratie sans démocratie tout court, car cette dernière est le meilleur rempart contre toutes les dérives. Ce qu'il faut pour notre pays c'est la rupture avec les pratiques du parti unique». Ramdane Taazibt «Le PT n'est pas un parti trotskyste» Piqué au vif par Mme Saida Benhabylles, hier lors du débat portant sur la démocratie de proximité qui s'est tenu dans le cadre du forum du journal El Moudjahid, Ramdane Taazibt, membre de la direction du Parti des travailleurs, s'est écrié : «Le PT n'est pas un parti trotskyste». Pour ce député, le Parti des travailleurs fait de la défense des idées socialistes son credo. Benhabylles, qui a été à l'origine de cette précision, s'est auparavant attaquée à certains partis qui cachent leur vraie idéologie aux Algériens. Le Parti des travailleurs, notamment sa secrétaire générale, Louisa Hanoune, a toujours fait montre de son irritation lorsque les journalistes l'interpellent sur l'appartenance idéologique de son parti du courant dit trotskyste, que l'on classe généralement dans l'extrême gauche.