Le Syndicat national des professeurs et docents en sciences médicales (SNPDSM) et le Syndicat national des maîtres-assistants en sciences médicales (SNMASM) ont décidé de reconduire leur mouvement de grèves cycliques de trois jours par semaine dans les hôpitaux et de maintenir le boycott des examens dans les facultés. Cette décision a été prise lors d'une assemblée générale tenue hier au Centre Pierre et Marie-Curie (CPMC) au Centre hospitalo-universitaire (CHU) Mustapha-Pacha d'Alger. Une décision prise en dépit du verdict rendu par la justice qui, rappelons-le, avait tranché en faveur du ministère de la Santé en déclarant l'illégalité du mouvement de grève initié par le SNPDSM et le SNMASM. Après s'être soumis à la décision de justice temporairement, les deux syndicats changent d'avis. Ils décident ainsi de reprendre le mouvement de grèves cycliques de trois jours dans l'ensemble des facultés de médecine à travers le territoire national à partir des 11,12 et 13 mai prochain. «Toutes les activités de consultation, de prévention, d'examens d'exploration biologique et d'imagerie ne seront pas assurées. Nous n'assurons que le service minimum et les urgences continueront évidemment à assurer le service», expliquent les syndicalistes. Au sujet des examens pour l'enseignement en sciences médicales, il a été décidé de maintenir le boycott illimité de tous les examens de graduation et de post-graduation, les DEMS, les concours de résidanat, de professorat, de docentat, de maîtrise d'assistanat ainsi que les jurys de thèse. A ce propos le Pr. Djidjli secrétaire général du SNPDSM se veut très clair. «Il n'y aura pas d'examens le 2 mai, et ont fera tout pour empêcher la tenue de ces examens», affirme-t-il. L'administration de la faculté des sciences médicales d'Alger a rappelons-le, affiché le programme des examens qui débuteront le 2 mai. Le mouvement de protestation s'annonce long et nul ne peut prédire pour le moment l'issue de cette situation, si l'on s'en tient aux déclarations du Pr. Djidjli. «Le mouvement de grève sera maintenu, tant que nos revendications ne sont pas satisfaites, et tant que la tutelle nous fait la sourde oreille », lance-t-il. La balle est maintenant dans le camp du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique qui «se doit d'assumer ses responsabilités». De son côté, le Pr Djidjli secrétaire général du SNPDSM, a regretté que la tutelle «n'ait pas tenu ses engagements». «Nous sommes toujours en attente du décret portant réévaluation de la rétribution des activités de santé des hospitalo-universitaires. Un texte que nous attendons depuis plus de trois mois, en vain (…) Les seuls messages qui nous parviennent actuellement de la tutelle se résument à des menaces», regrette notre interlocuteur Le Syndicat national des professeurs et docents en sciences médicales (SNPDSM) et le Syndicat national des maîtres-assistants en sciences médicales (SNMASM) ont décidé de reconduire leur mouvement de grèves cycliques de trois jours par semaine dans les hôpitaux et de maintenir le boycott des examens dans les facultés. Cette décision a été prise lors d'une assemblée générale tenue hier au Centre Pierre et Marie-Curie (CPMC) au Centre hospitalo-universitaire (CHU) Mustapha-Pacha d'Alger. Une décision prise en dépit du verdict rendu par la justice qui, rappelons-le, avait tranché en faveur du ministère de la Santé en déclarant l'illégalité du mouvement de grève initié par le SNPDSM et le SNMASM. Après s'être soumis à la décision de justice temporairement, les deux syndicats changent d'avis. Ils décident ainsi de reprendre le mouvement de grèves cycliques de trois jours dans l'ensemble des facultés de médecine à travers le territoire national à partir des 11,12 et 13 mai prochain. «Toutes les activités de consultation, de prévention, d'examens d'exploration biologique et d'imagerie ne seront pas assurées. Nous n'assurons que le service minimum et les urgences continueront évidemment à assurer le service», expliquent les syndicalistes. Au sujet des examens pour l'enseignement en sciences médicales, il a été décidé de maintenir le boycott illimité de tous les examens de graduation et de post-graduation, les DEMS, les concours de résidanat, de professorat, de docentat, de maîtrise d'assistanat ainsi que les jurys de thèse. A ce propos le Pr. Djidjli secrétaire général du SNPDSM se veut très clair. «Il n'y aura pas d'examens le 2 mai, et ont fera tout pour empêcher la tenue de ces examens», affirme-t-il. L'administration de la faculté des sciences médicales d'Alger a rappelons-le, affiché le programme des examens qui débuteront le 2 mai. Le mouvement de protestation s'annonce long et nul ne peut prédire pour le moment l'issue de cette situation, si l'on s'en tient aux déclarations du Pr. Djidjli. «Le mouvement de grève sera maintenu, tant que nos revendications ne sont pas satisfaites, et tant que la tutelle nous fait la sourde oreille », lance-t-il. La balle est maintenant dans le camp du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique qui «se doit d'assumer ses responsabilités». De son côté, le Pr Djidjli secrétaire général du SNPDSM, a regretté que la tutelle «n'ait pas tenu ses engagements». «Nous sommes toujours en attente du décret portant réévaluation de la rétribution des activités de santé des hospitalo-universitaires. Un texte que nous attendons depuis plus de trois mois, en vain (…) Les seuls messages qui nous parviennent actuellement de la tutelle se résument à des menaces», regrette notre interlocuteur