Aucune date-butoir n'a été fixée pour les négociations inter-palestinienne, mais le Fatah considère qu'un nouvel échec n'est pas de nature à encourager une reprise des discussions. Aucune date-butoir n'a été fixée pour les négociations inter-palestinienne, mais le Fatah considère qu'un nouvel échec n'est pas de nature à encourager une reprise des discussions. Les frères ennemis palestiniens se retrouvent au Caire pour un énième round de négociations qui risque d'être le dernier, tant il est urgent, estime le camp du président de Mahmoud Abbas, de fixer une date-butoir. Il s'agit, entre autres, à travers ces discussions d'aller vers la formation d'un gouvernement d'union nationale, de gérer la reconstruction de Ghaza, ravagée par une agression israélienne de 21 jours, en début d'année, d'organiser les élections présidentielle et législatives d'ici au 20 janvier 2010, de même qu'une réforme des services de sécurité. Un dirigeant du Fatah, Nabil Shaath, a précisé que cette quatrième série de discussions pourrait durer trois jours. L'ambassadeur palestinien au Caire, Nabil Amr, a pour sa part souhaité que ces discussions soient «les dernières avant un accord car on doit mettre une limite de temps». Comme les trois séances précédentes, qui n'ont pas donné lieu à des avancées, les discussions se feront sous la supervision du chef des services des renseignements égyptiens Omar Souleimane, a précisé l'agence égyptienne Mena. La délégation du Fatah est menée par l'ancien Premier ministre Ahmad Qoreï, celle du Hamas par Moussa Abou Marzouk, numéro 2 du bureau politique du Hamas. Les deux mouvements sont en conflit ouvert depuis que le Hamas a violemment pris le contrôle de Gaza en juin 2007, après 18 mois de coexistence houleuse au sein de l'Autorité palestinienne. Nabil Amr a appelé le Hamas à «regarder la situation de manière réaliste et de réagir plus positivement à la situation internationale». «L'absence de consensus dans la situation internationale signifie que nous ne recevrons pas de soutien, à quelque niveau que ce soit, et je pense que nous ne sommes pas assez auto-suffisants pour reconstruire Gaza», a-t-il expliqué. Un accord est vital pour reconstruire Gaza, dévastée par une offensive israélienne du 27 décembre au 18 janvier et qui a coûté la vie à plus de 1.400 Palestiniens. Ne traitant qu'avec l'Autorité palestinienne, la communauté internationale refuse de parler au Hamas tant qu'il ne reconnaît pas Israël et ne renonce pas à la violence, et exclut que l'aide à la reconstruction de Gaza passe par lui. Cette communauté a promis 4,5 milliards de dollars pour la reconstruction de Gaza et la relance de l'économie palestinienne. A Ramallah (Cisjordanie), le président Abbas a affirmé que le gouvernement de consensus, censé être formé en cas de succès des discussions devrait respecter les accords israélo-palestiniens passés. «C'est le gouvernement et ses membres qui doivent respecter ces accords et non pas les mouvements», a-t-il dit dans une allusion au refus des islamistes du Hamas d'accepter les accords signée entre l'OLP et Israël. Un tel cabinet aura pour principales tâches, selon M. Abbas, la supervision de la reconstruction de la bande de Gaza et la préparation de nouvelles élections législatives et présidentielle avant le 24 janvier 2010, date d'expiration du mandat du parlement actuel dominé par le Hamas, élu en janvier 2006. Par ailleurs, le président palestinien Mahmoud Abbas a annoncé lundi qu'il refusait de reconnaître Israël en tant qu'Etat juif, comme l'a exigé le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. «Etat juif, c'est quoi ça? Vous pouvez vous faire appeler comme ça vous plaît, mais moi je ne l'accepte pas et je le dis publiquement», a déclaré M. Abbas dans une allocution à Ramallah, en Cisjordanie. Il a affirmé que l'exigence d'Israël d'obtenir une reconnaissance palestinienne de son caractère juif avait été «longuement discutée» et rejetée par les Palestiniens lors de la conférence d'Annapolis aux Etats-Unis ayant relancé le processus de paix israélo-palestinien, en novembre 2007. M. Netanyahu avait réclamé le 16 avril que les Palestiniens reconnaissent Israël comme Etat juif, lors d'une rencontre avec l'émissaire américain George Mitchell. Le 20 avril, son bureau avait toutefois indiqué qu'une telle reconnaissance n'était pas une condition pour une reprise des négociations de paix avec les Palestiniens. Les frères ennemis palestiniens se retrouvent au Caire pour un énième round de négociations qui risque d'être le dernier, tant il est urgent, estime le camp du président de Mahmoud Abbas, de fixer une date-butoir. Il s'agit, entre autres, à travers ces discussions d'aller vers la formation d'un gouvernement d'union nationale, de gérer la reconstruction de Ghaza, ravagée par une agression israélienne de 21 jours, en début d'année, d'organiser les élections présidentielle et législatives d'ici au 20 janvier 2010, de même qu'une réforme des services de sécurité. Un dirigeant du Fatah, Nabil Shaath, a précisé que cette quatrième série de discussions pourrait durer trois jours. L'ambassadeur palestinien au Caire, Nabil Amr, a pour sa part souhaité que ces discussions soient «les dernières avant un accord car on doit mettre une limite de temps». Comme les trois séances précédentes, qui n'ont pas donné lieu à des avancées, les discussions se feront sous la supervision du chef des services des renseignements égyptiens Omar Souleimane, a précisé l'agence égyptienne Mena. La délégation du Fatah est menée par l'ancien Premier ministre Ahmad Qoreï, celle du Hamas par Moussa Abou Marzouk, numéro 2 du bureau politique du Hamas. Les deux mouvements sont en conflit ouvert depuis que le Hamas a violemment pris le contrôle de Gaza en juin 2007, après 18 mois de coexistence houleuse au sein de l'Autorité palestinienne. Nabil Amr a appelé le Hamas à «regarder la situation de manière réaliste et de réagir plus positivement à la situation internationale». «L'absence de consensus dans la situation internationale signifie que nous ne recevrons pas de soutien, à quelque niveau que ce soit, et je pense que nous ne sommes pas assez auto-suffisants pour reconstruire Gaza», a-t-il expliqué. Un accord est vital pour reconstruire Gaza, dévastée par une offensive israélienne du 27 décembre au 18 janvier et qui a coûté la vie à plus de 1.400 Palestiniens. Ne traitant qu'avec l'Autorité palestinienne, la communauté internationale refuse de parler au Hamas tant qu'il ne reconnaît pas Israël et ne renonce pas à la violence, et exclut que l'aide à la reconstruction de Gaza passe par lui. Cette communauté a promis 4,5 milliards de dollars pour la reconstruction de Gaza et la relance de l'économie palestinienne. A Ramallah (Cisjordanie), le président Abbas a affirmé que le gouvernement de consensus, censé être formé en cas de succès des discussions devrait respecter les accords israélo-palestiniens passés. «C'est le gouvernement et ses membres qui doivent respecter ces accords et non pas les mouvements», a-t-il dit dans une allusion au refus des islamistes du Hamas d'accepter les accords signée entre l'OLP et Israël. Un tel cabinet aura pour principales tâches, selon M. Abbas, la supervision de la reconstruction de la bande de Gaza et la préparation de nouvelles élections législatives et présidentielle avant le 24 janvier 2010, date d'expiration du mandat du parlement actuel dominé par le Hamas, élu en janvier 2006. Par ailleurs, le président palestinien Mahmoud Abbas a annoncé lundi qu'il refusait de reconnaître Israël en tant qu'Etat juif, comme l'a exigé le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. «Etat juif, c'est quoi ça? Vous pouvez vous faire appeler comme ça vous plaît, mais moi je ne l'accepte pas et je le dis publiquement», a déclaré M. Abbas dans une allocution à Ramallah, en Cisjordanie. Il a affirmé que l'exigence d'Israël d'obtenir une reconnaissance palestinienne de son caractère juif avait été «longuement discutée» et rejetée par les Palestiniens lors de la conférence d'Annapolis aux Etats-Unis ayant relancé le processus de paix israélo-palestinien, en novembre 2007. M. Netanyahu avait réclamé le 16 avril que les Palestiniens reconnaissent Israël comme Etat juif, lors d'une rencontre avec l'émissaire américain George Mitchell. Le 20 avril, son bureau avait toutefois indiqué qu'une telle reconnaissance n'était pas une condition pour une reprise des négociations de paix avec les Palestiniens.