Des cas de grippe porcine ont été détectés en Espagne. Or les aéroports de ce pays sont à moins d'une heure de vol de l'Algérie. Des cas de grippe porcine ont été détectés en Espagne. Or les aéroports de ce pays sont à moins d'une heure de vol de l'Algérie. L'Algérie est-elle concernée ? Voilà une question qui nous interpelle, car si le Mexique est bien loin de nos frontières, l'apparition de huit cas possibles de grippe porcine, détectés en Espagne, - selon les autorités sanitaires espagnoles -, cela voudrait dire que le virus est à nos portes. En quelques jours seulement, le virus a progressé de manière spectaculaire. On parle déjà de plus de 103 morts au Mexique où des matches se jouent à huis-clos. Le ministre mexicain de la Santé, José Angel Cordova a précisé que les derniers rapports font état de «1.614 cas, dont 103 décès», a-t-il déclaré à la chaîne de télévision Televisa, ajoutant que «quelque 400 patients sont hospitalisés». En outre, le nombre des malades mis en observation a augmenté, lui aussi, à 1.614 contre 1.324 lors d'un précédent bilan. Pendant ce temps, l'alerte a été donnée au Canada, en Nouvelle Zélande, en Australie, en France et en Espagne. On risque d'aller vers l'une des pandémies les plus meurtrières de ce siècle. C'est ainsi que le Canada a rapporté , dimanche, six premiers cas de grippe porcine : quatre dans la province atlantique de Nouvelle Ecosse et deux en Colombie-Britannique, à l'ouest du pays. Pour les quatre premiers, il s'agit d'étudiants ayant participé à un voyage scolaire au Mexique, dans la péninsule. Dix lycéens néo-zélandais, qui présentaient des symptômes après un séjour de trois semaines au Mexique, sont «probablement atteints de la grippe porcine, sans que cela ne soit encore confirmé», selon le ministre néo-zélandais de la Santé, Tony Ryall Branle-bas de combat, vigilance, tels sont les mots d'ordre qui reviennent dans les propos des différents dirigeants des pays. Si Barak Obama appelle à éviter la panique, d'autres pays prennent des mesures conservatoires, comme au Japon, en Chine, en Pologne, en Roumanie. Certains pays ont suspendu l'importation de viande de porc mexicaine, d'autres ont carrément annulé les vols vers le Mexique. Si l'Espagne est le premier pays européen où sont apparus les cas de grippe porcine, c'est le fait de ses relations traditionnelles étroites avec les pays d'Amérique latine, mais l'Espagne n'est pas loin de nos frontières. Certains aéroports ibériques sont à moins d'une heure de vol des aéroports algériens, surtout ceux situés à l'ouest du pays, d'où la nécessité de redoubler de vigilance. Par ailleurs, il est bon de savoir que les institutions internationales tels l'OMS et les laboratoires pharmaceutiques se mobilisent pour faire face à cette menace. Le groupe pharmaceutique suisse Novartis a été contacté par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour le développement d'un vaccin contre le virus de grippe porcine qui sévit actuellement, a indiqué lundi un porte-parole. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé avoir avancé à lundi la réunion de son comité d'urgence sur la grippe porcine qui doit éventuellement décider de relever le niveau d'alerte sanitaire mondiale. Le comité d'urgence devait initialement se réunir mardi. L'Algérie est-elle concernée ? Voilà une question qui nous interpelle, car si le Mexique est bien loin de nos frontières, l'apparition de huit cas possibles de grippe porcine, détectés en Espagne, - selon les autorités sanitaires espagnoles -, cela voudrait dire que le virus est à nos portes. En quelques jours seulement, le virus a progressé de manière spectaculaire. On parle déjà de plus de 103 morts au Mexique où des matches se jouent à huis-clos. Le ministre mexicain de la Santé, José Angel Cordova a précisé que les derniers rapports font état de «1.614 cas, dont 103 décès», a-t-il déclaré à la chaîne de télévision Televisa, ajoutant que «quelque 400 patients sont hospitalisés». En outre, le nombre des malades mis en observation a augmenté, lui aussi, à 1.614 contre 1.324 lors d'un précédent bilan. Pendant ce temps, l'alerte a été donnée au Canada, en Nouvelle Zélande, en Australie, en France et en Espagne. On risque d'aller vers l'une des pandémies les plus meurtrières de ce siècle. C'est ainsi que le Canada a rapporté , dimanche, six premiers cas de grippe porcine : quatre dans la province atlantique de Nouvelle Ecosse et deux en Colombie-Britannique, à l'ouest du pays. Pour les quatre premiers, il s'agit d'étudiants ayant participé à un voyage scolaire au Mexique, dans la péninsule. Dix lycéens néo-zélandais, qui présentaient des symptômes après un séjour de trois semaines au Mexique, sont «probablement atteints de la grippe porcine, sans que cela ne soit encore confirmé», selon le ministre néo-zélandais de la Santé, Tony Ryall Branle-bas de combat, vigilance, tels sont les mots d'ordre qui reviennent dans les propos des différents dirigeants des pays. Si Barak Obama appelle à éviter la panique, d'autres pays prennent des mesures conservatoires, comme au Japon, en Chine, en Pologne, en Roumanie. Certains pays ont suspendu l'importation de viande de porc mexicaine, d'autres ont carrément annulé les vols vers le Mexique. Si l'Espagne est le premier pays européen où sont apparus les cas de grippe porcine, c'est le fait de ses relations traditionnelles étroites avec les pays d'Amérique latine, mais l'Espagne n'est pas loin de nos frontières. Certains aéroports ibériques sont à moins d'une heure de vol des aéroports algériens, surtout ceux situés à l'ouest du pays, d'où la nécessité de redoubler de vigilance. Par ailleurs, il est bon de savoir que les institutions internationales tels l'OMS et les laboratoires pharmaceutiques se mobilisent pour faire face à cette menace. Le groupe pharmaceutique suisse Novartis a été contacté par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour le développement d'un vaccin contre le virus de grippe porcine qui sévit actuellement, a indiqué lundi un porte-parole. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé avoir avancé à lundi la réunion de son comité d'urgence sur la grippe porcine qui doit éventuellement décider de relever le niveau d'alerte sanitaire mondiale. Le comité d'urgence devait initialement se réunir mardi.