De véritables émeutes se sont déclenchées dans la matinée, d'hier, et ont opposé les services de l'ordre à des locataires de bidonvilles dans la commune de Djenane Tchina à Constantine. Certains locataires ont, en effet, refusé d'échanger leurs «villas» sans permis de construction, contre de «simples appartements». Les échauffourées se sont soldées par la mise sous mandat de dépôt de six individus. Cette opération de relogement concerne 139 familles, dont la majorité a accueilli favorablement la décision portant son relogement dans les cités nouvellement construites à la nouvelle ville Ali-Mendjli lui permettant d'avoir enfin un logement décent. Ce n'est pas le cas d'une minorité qui n'a pas hésité à recourir à la force pour signifier son refus de quitter les lieux. «Je ne peux pas quitter ma villa pour aller dans un appartement de type F2 ou F3. C'est inconcevable. Où est-ce que je vais mettre toutes mes affaires et ma famille ? C'est la catastrophe. Ces nouvelles mesures ne me conviennent pas», , s'insurge un propriétaire d'une villa qui est entré en véritable «combat» avec les forces de l'ordre qui tentaient de l'expulser de sa maison par de force. Cette situation dure depuis lundi passé. Des scènes de tentative de suicide ont eu lieu également. Les protestataires rejettent en bloc l'option d'évacuation et veulent être indemnisés sur place. Une revendication «trop exagérée» de l'avis des responsables locaux qui qualifient la réaction de ces propriétaires de «tentative d'agitation qui n'a pas lieu d'être». Pour eux, il n'est plus question de laisser s'ériger ces quartiers qui enlaidissent Constantine. «Bien aménagé ou inhabitable, tous les logements construits sur le périmètre du Grand Bardo doivent disparaître. De plus ils ne répondent à aucune norme réglementaire. Ce sont des constructions illicites vis-à-vis desquelles une vaste opération d'éradication est menée», expliquent ces responsables. De véritables émeutes se sont déclenchées dans la matinée, d'hier, et ont opposé les services de l'ordre à des locataires de bidonvilles dans la commune de Djenane Tchina à Constantine. Certains locataires ont, en effet, refusé d'échanger leurs «villas» sans permis de construction, contre de «simples appartements». Les échauffourées se sont soldées par la mise sous mandat de dépôt de six individus. Cette opération de relogement concerne 139 familles, dont la majorité a accueilli favorablement la décision portant son relogement dans les cités nouvellement construites à la nouvelle ville Ali-Mendjli lui permettant d'avoir enfin un logement décent. Ce n'est pas le cas d'une minorité qui n'a pas hésité à recourir à la force pour signifier son refus de quitter les lieux. «Je ne peux pas quitter ma villa pour aller dans un appartement de type F2 ou F3. C'est inconcevable. Où est-ce que je vais mettre toutes mes affaires et ma famille ? C'est la catastrophe. Ces nouvelles mesures ne me conviennent pas», , s'insurge un propriétaire d'une villa qui est entré en véritable «combat» avec les forces de l'ordre qui tentaient de l'expulser de sa maison par de force. Cette situation dure depuis lundi passé. Des scènes de tentative de suicide ont eu lieu également. Les protestataires rejettent en bloc l'option d'évacuation et veulent être indemnisés sur place. Une revendication «trop exagérée» de l'avis des responsables locaux qui qualifient la réaction de ces propriétaires de «tentative d'agitation qui n'a pas lieu d'être». Pour eux, il n'est plus question de laisser s'ériger ces quartiers qui enlaidissent Constantine. «Bien aménagé ou inhabitable, tous les logements construits sur le périmètre du Grand Bardo doivent disparaître. De plus ils ne répondent à aucune norme réglementaire. Ce sont des constructions illicites vis-à-vis desquelles une vaste opération d'éradication est menée», expliquent ces responsables.