Voilà déjà une année depuis que notre réseau Nada pour la défense et la promotion des droits de l'enfant a fait son premier pas vers la concrétisation de ses objectifs assignés. Le 10 avril 2008, nous avons lancé notre premier important projet intitulé « Je t'écoute », dont la première action est d'avoir mis en place, pour la première fois en Algérie, un numéro vert 30 33, pour recevoir les appels de détresse de l'enfance en difficulté. Cette occasion, aujourd'hui, m'est donnée pour, peut-être, établir, en toute modestie, un premier bilan de cette expérience nouvelle. Nous savions à l'avance que le chemin est parsemé d'épines. En six mois, 4.000 appels sont arrivés au centre d'appel. Le nombre a, certes, diminué, mais les appels qui nous parviennent durant ce deuxième trimestre n'émanent plus de curieux et de gens en quête d'information. Le message passé, l'urgence et la détresse ont remplacé la curiosité. Viol, drogue, fugue, violence familiale, enlèvement d'enfant et troubles psychologiques dues au divorce, sont entres autres la nature des affaires que nous avons eu à traiter durant cette période. Puis vint cette sollicitation insistante des associations des wilayas de l'intérieur du pays à tenter l'expérience avec nous afin de mieux écouter les enfants en difficulté et surtout lever le voile sur beaucoup d'abus et d'injustices commises à l'encontre de cette frange vulnérable de la société. Notre mission est non seulement de protéger l'enfant, mais aussi de promouvoir ses droits. Car être heureux est un droit sacré et consacré par la loi. De cet échange entre associations, de tous ces cas douloureux que nous avons eu à traiter, du mal vivre des familles que nous avons côtoyées, nous en sommes aujourd'hui, une année après le lancement du numéro vert, à un stade supérieur de réflexion : celui d'agir ensemble. Un nouveau défi à relever. Un projet que nous comptons mener, avec tous les acteurs cités, dans l'objectif de renforcer la cohésion sociale. Nous avons, dans un premier lieu, fait irruption dans beaucoup de domiciles qui nous ont livré bien des secrets, nous continuons le chemin, et faisons le pas, cette fois-ci, vers l'école qui est, incontestablement, le lieu où s'exerce la citoyenneté dans toutes ses dimensions sociales, culturelles, éducatives et autres. En somme, le bilan de la première année n'est que l'introduction sur un terrain accidenté, voire explosif. Voilà déjà une année depuis que notre réseau Nada pour la défense et la promotion des droits de l'enfant a fait son premier pas vers la concrétisation de ses objectifs assignés. Le 10 avril 2008, nous avons lancé notre premier important projet intitulé « Je t'écoute », dont la première action est d'avoir mis en place, pour la première fois en Algérie, un numéro vert 30 33, pour recevoir les appels de détresse de l'enfance en difficulté. Cette occasion, aujourd'hui, m'est donnée pour, peut-être, établir, en toute modestie, un premier bilan de cette expérience nouvelle. Nous savions à l'avance que le chemin est parsemé d'épines. En six mois, 4.000 appels sont arrivés au centre d'appel. Le nombre a, certes, diminué, mais les appels qui nous parviennent durant ce deuxième trimestre n'émanent plus de curieux et de gens en quête d'information. Le message passé, l'urgence et la détresse ont remplacé la curiosité. Viol, drogue, fugue, violence familiale, enlèvement d'enfant et troubles psychologiques dues au divorce, sont entres autres la nature des affaires que nous avons eu à traiter durant cette période. Puis vint cette sollicitation insistante des associations des wilayas de l'intérieur du pays à tenter l'expérience avec nous afin de mieux écouter les enfants en difficulté et surtout lever le voile sur beaucoup d'abus et d'injustices commises à l'encontre de cette frange vulnérable de la société. Notre mission est non seulement de protéger l'enfant, mais aussi de promouvoir ses droits. Car être heureux est un droit sacré et consacré par la loi. De cet échange entre associations, de tous ces cas douloureux que nous avons eu à traiter, du mal vivre des familles que nous avons côtoyées, nous en sommes aujourd'hui, une année après le lancement du numéro vert, à un stade supérieur de réflexion : celui d'agir ensemble. Un nouveau défi à relever. Un projet que nous comptons mener, avec tous les acteurs cités, dans l'objectif de renforcer la cohésion sociale. Nous avons, dans un premier lieu, fait irruption dans beaucoup de domiciles qui nous ont livré bien des secrets, nous continuons le chemin, et faisons le pas, cette fois-ci, vers l'école qui est, incontestablement, le lieu où s'exerce la citoyenneté dans toutes ses dimensions sociales, culturelles, éducatives et autres. En somme, le bilan de la première année n'est que l'introduction sur un terrain accidenté, voire explosif.