La fatigue et la saturation des joueurs sont à l'origine de l'échec de toute équipe qui, en début de saison, a programmé de jouer plusieurs compétitions nationales et internationales. La fatigue et la saturation des joueurs sont à l'origine de l'échec de toute équipe qui, en début de saison, a programmé de jouer plusieurs compétitions nationales et internationales. La fin de saison du championnat de première division de football arrive à grande vitesse et voilà que l'épuisement et la saturation commencent à s'installer au sein de l'équipe de l'ES Sétif. Les dirigeants de cette équipe ont voulu se voiler la face en recrutant tous azimuts les meilleurs joueurs de la saison écoulée jusqu'à prétendre avoir une équipe nationale ou deux équipes. En mettant de côté la préparation d'un sportif de haut niveau et que toute équipe doit avoir un noyau autour duquel l'entraîneur doit mettre les joueurs qu'il juge en forme. Ajouté à cela les autres joueurs qui restent sur le banc de touche et qui n'acceptent pas leur nouveau statut de remplaçant. Quand on chasse plusieurs lièvres à la fois, on risque de les rater tous. Cette préparation de haut niveau exige une étroite collaboration entre l'entraîneur et le médecin de l'équipe. Une équipe de football de haut niveau doit avoir en son sein un staff technique une équipe médicale, un diététicien, un psychologue et j'en passe. Le médecin et son équipe ont pour but d'aider l'entraîneur à exploiter le maximum des possibilités de ses joueurs, tout en ayant à l'esprit qu'il y a une ligne rouge à ne pas dépasser, à savoir respecter l'intégrité physique du joueur. En d'autres termes, adapter les épreuves d'évaluation utiles à l'appréciation de la progression de la capacité de travail physique générale et spécifique des joueurs. La fatigue et la saturation des joueurs sont à l'origine de l'échec de toute équipe qui, en début de saison, a programmé de jouer plusieurs compétitions nationales et internationales. Le plus dur pour ces équipes c'est de rater leurs objectifs les uns après les autres alors qu'elles étaient tout près du but. La pratique du football fait appel à l'expression d'un certain nombre de gestes qui sont essentiellement : l'habilité, l'endurance, la force physique, la vitesse et la souplesse. La manifestation de ces gestes et différentes qualités nécessitent une dépense d'énergie dont la source impliquée varie avec l'intensité et la durée de l'effort réalisé. Psychologiquement, la pratique de cette discipline avec ses différentes variétés de gestes et d'exercices sollicite deux métabolismes : aérobie, anaérobie lactique. Au cours d'un match, le joueur effectue un parcours moyen de 5 à 10 km. Des courses, des tirs, des sprints, des tacles, des détentes, une grande mobilité sans contact obligatoire avec la balle. La fréquence et la répétition de ces gestes durant toute une saison, à raison de deux à trois matches tous les 10 jours avec des déplacements parfois très lointains dans des conditions difficiles (surtout les voyages en Afrique où l'équipe reste des heures entières dans des aéroports, attendant la correspondance) sans oublier les moyens de récupération qui sont de très loin insuffisants par rapport aux normes internationales, ce qui fait que les joueurs se fatiguent. Le médecin en faisant son contrôle médico-sportif permet l'évaluation des qualités du joueur tout en assurant la protection de l'organisme du sujet en détectant une éventuelle surcharge de travail, voire une saturation. Ce contrôle fait partie du programme d'entraînement. On admet généralement deux périodes principales de préparation pour toute équipe de football de haut niveau : une période préparatoire qui vise à développer l'endurance et la souplesse, puis la vitesse et l'habileté et une période compétitive où le joueur doit maintenir un niveau optimal de performance physique qui l'aidera dans les différentes compétitions ajoutées à cela la récupération adéquate, une alimentation adaptée par un diététicien, réhydratation…etc et une période dite compétitive où le joueur devra maintenir le niveau optimal de forme physique. Revenons au début de saison où l'ES Setif a recruté un nombre important de joueurs tout en pensant que cette initiative serait la meilleure pour être présent à tous les niveaux : championnat national, coupe d'Algérie, coupe arabe (pour la 3 éme fois consécutive) et coupe de la confédération africaine. En mettant de côté le contrôle de début de saison qui a pour but de vérifier la santé générale de ces joueurs en s'assurant qu'il n'y a aucune anomalie particulière susceptible de remettre en question leurs participations à ces différents compétitions. 1-Période préparatoire : Le premier objectif du contrôle du début de saison est de s'assurer de l'intégrité de l'appareil cardiovasculaire au repos et durant l'effort. L'état de l'appareil locomoteur en détectant des blessures contractées lors des saisons précédentes. Il existe aussi un ensemble de techniques qui permettent de vérifier les différentes mensurations du corps humain : poids, pourcentage de la graisse et périmètre de la cuisse. Ces paramètres suffisent car ils sont les seuls susceptibles d'évoluer avec l'entraînement. Sans oublier l'évaluation de la pression maximale d'oxygène qui donnera des renseignements sur la capacité respiratoire du joueur. L'évaluation de la souplesse se fait en mesurant la souplesse lombaire et l'élasticité des ischio-jambiers. Quant à la qualité de la résistance, l'entraîneur imposera des épreuves de course en tenant compte de la longueur du terrain (course de 100 mètres) surtout pour les arrières latéraux. Enfin, l'habileté est vérifiée en tenant compte des conditions que peut rencontrer un joueur de football lors d'un match et cela en lui mettant un certain nombre d'obstacles qu'il doit contourner rapidement. 2-Période compétitive : Durant cette période, il est impératif de maintenir l'état de forme acquis à la période précédente. Cet état de forme doit être de sorte que l'entraînement se basera sur des exercices répétés et intenses qui permettront de maintenir le niveau élèvé. C'est à ce moment que l'entraîneur aura le plus besoin du médecin. Ce dernier aura pour tâche de déceler la moindre anomalie synonyme d'un surentraînement, une fatigue, voire une saturation. Il est très facile de remarquer qu'un joueur est saturé, il suffit de le voir lors de matches perdre le ballon de façon inhabituelle, faire des ratages incroyables (des face-à-face avec le gardien adverse où il est plus facile de marquer que de rater, parfois même quand la cage est vide). Ce même joueur se fera soit avertir, soit expulser pour des fautes sur l'adversaire, des reproches à l'arbitre et même parfois des propos échangés avec le public. Ajouté à cela, des troubles du sommeil, une perte de goût et surtout la perte de la joie de jouer. Cet état de fait engendre aussi des blessures, il suffit d'un mauvais échauffement général ou spécifique. L'échauffement fait dans de bonnes conditions permettra à tout l'appareil locomoteur, les articulations et les groupes musculaires, d'éviter toute blessure. L'apport du psychologue est important aux côtés du médecin. Il a un rôle à jouer en devenant le confident du joueur. nEn conclusion : L'intégrité physique du joueur doit être respectée et l'exploitation du maximum de possibilités du joueur ne doit pas nuire à sa santé. Il existe des moyens de tester la réponse des organes impliqués dans la pratique sportive, surtout l'appareil cardiovasculaire. Le contrôle médico-sportif est devenu un passage obligé pour tout sportif de haut niveau, et ceci afin qu'il soit à la hauteur le moment voulu. Chaque équipe, en début de saison, se fixe des objectifs à atteindre. l'ESS s'est fixé 4 objectifs aussi difficiles les uns que les autres, mais elle a oublié l'effet de saturation et de fatigue. Quand on sait le nombre de matches joués toutes compétitions confondues, le nombre de voyages effectués, le nombre d'entrainements et surtout le manque de récupération, on comprend très vite les derniers résultats. D'ailleurs, la FAF a pris les devants en limitant, dès la saison prochaine, le nombre de participations aux différentes compétitions maghrébines, arabe et africaine. Ceci pour éviter l'accumulation des matches retard en championnat. Tous les observateurs ont remarqué le calendrier démentiel imposé à l'ESS et au RCK afin de terminer le championnat à la date prévue, pour soi-disant permettre à notre équipe nationale de préparer le match contre l'Egypte. Le plus beau est que Saadane va récupérer des joueurs qui évoluent dans différents championnats européens en fin de saison, tout aussi fatigués que les Sétifiens. La fin de saison du championnat de première division de football arrive à grande vitesse et voilà que l'épuisement et la saturation commencent à s'installer au sein de l'équipe de l'ES Sétif. Les dirigeants de cette équipe ont voulu se voiler la face en recrutant tous azimuts les meilleurs joueurs de la saison écoulée jusqu'à prétendre avoir une équipe nationale ou deux équipes. En mettant de côté la préparation d'un sportif de haut niveau et que toute équipe doit avoir un noyau autour duquel l'entraîneur doit mettre les joueurs qu'il juge en forme. Ajouté à cela les autres joueurs qui restent sur le banc de touche et qui n'acceptent pas leur nouveau statut de remplaçant. Quand on chasse plusieurs lièvres à la fois, on risque de les rater tous. Cette préparation de haut niveau exige une étroite collaboration entre l'entraîneur et le médecin de l'équipe. Une équipe de football de haut niveau doit avoir en son sein un staff technique une équipe médicale, un diététicien, un psychologue et j'en passe. Le médecin et son équipe ont pour but d'aider l'entraîneur à exploiter le maximum des possibilités de ses joueurs, tout en ayant à l'esprit qu'il y a une ligne rouge à ne pas dépasser, à savoir respecter l'intégrité physique du joueur. En d'autres termes, adapter les épreuves d'évaluation utiles à l'appréciation de la progression de la capacité de travail physique générale et spécifique des joueurs. La fatigue et la saturation des joueurs sont à l'origine de l'échec de toute équipe qui, en début de saison, a programmé de jouer plusieurs compétitions nationales et internationales. Le plus dur pour ces équipes c'est de rater leurs objectifs les uns après les autres alors qu'elles étaient tout près du but. La pratique du football fait appel à l'expression d'un certain nombre de gestes qui sont essentiellement : l'habilité, l'endurance, la force physique, la vitesse et la souplesse. La manifestation de ces gestes et différentes qualités nécessitent une dépense d'énergie dont la source impliquée varie avec l'intensité et la durée de l'effort réalisé. Psychologiquement, la pratique de cette discipline avec ses différentes variétés de gestes et d'exercices sollicite deux métabolismes : aérobie, anaérobie lactique. Au cours d'un match, le joueur effectue un parcours moyen de 5 à 10 km. Des courses, des tirs, des sprints, des tacles, des détentes, une grande mobilité sans contact obligatoire avec la balle. La fréquence et la répétition de ces gestes durant toute une saison, à raison de deux à trois matches tous les 10 jours avec des déplacements parfois très lointains dans des conditions difficiles (surtout les voyages en Afrique où l'équipe reste des heures entières dans des aéroports, attendant la correspondance) sans oublier les moyens de récupération qui sont de très loin insuffisants par rapport aux normes internationales, ce qui fait que les joueurs se fatiguent. Le médecin en faisant son contrôle médico-sportif permet l'évaluation des qualités du joueur tout en assurant la protection de l'organisme du sujet en détectant une éventuelle surcharge de travail, voire une saturation. Ce contrôle fait partie du programme d'entraînement. On admet généralement deux périodes principales de préparation pour toute équipe de football de haut niveau : une période préparatoire qui vise à développer l'endurance et la souplesse, puis la vitesse et l'habileté et une période compétitive où le joueur doit maintenir un niveau optimal de performance physique qui l'aidera dans les différentes compétitions ajoutées à cela la récupération adéquate, une alimentation adaptée par un diététicien, réhydratation…etc et une période dite compétitive où le joueur devra maintenir le niveau optimal de forme physique. Revenons au début de saison où l'ES Setif a recruté un nombre important de joueurs tout en pensant que cette initiative serait la meilleure pour être présent à tous les niveaux : championnat national, coupe d'Algérie, coupe arabe (pour la 3 éme fois consécutive) et coupe de la confédération africaine. En mettant de côté le contrôle de début de saison qui a pour but de vérifier la santé générale de ces joueurs en s'assurant qu'il n'y a aucune anomalie particulière susceptible de remettre en question leurs participations à ces différents compétitions. 1-Période préparatoire : Le premier objectif du contrôle du début de saison est de s'assurer de l'intégrité de l'appareil cardiovasculaire au repos et durant l'effort. L'état de l'appareil locomoteur en détectant des blessures contractées lors des saisons précédentes. Il existe aussi un ensemble de techniques qui permettent de vérifier les différentes mensurations du corps humain : poids, pourcentage de la graisse et périmètre de la cuisse. Ces paramètres suffisent car ils sont les seuls susceptibles d'évoluer avec l'entraînement. Sans oublier l'évaluation de la pression maximale d'oxygène qui donnera des renseignements sur la capacité respiratoire du joueur. L'évaluation de la souplesse se fait en mesurant la souplesse lombaire et l'élasticité des ischio-jambiers. Quant à la qualité de la résistance, l'entraîneur imposera des épreuves de course en tenant compte de la longueur du terrain (course de 100 mètres) surtout pour les arrières latéraux. Enfin, l'habileté est vérifiée en tenant compte des conditions que peut rencontrer un joueur de football lors d'un match et cela en lui mettant un certain nombre d'obstacles qu'il doit contourner rapidement. 2-Période compétitive : Durant cette période, il est impératif de maintenir l'état de forme acquis à la période précédente. Cet état de forme doit être de sorte que l'entraînement se basera sur des exercices répétés et intenses qui permettront de maintenir le niveau élèvé. C'est à ce moment que l'entraîneur aura le plus besoin du médecin. Ce dernier aura pour tâche de déceler la moindre anomalie synonyme d'un surentraînement, une fatigue, voire une saturation. Il est très facile de remarquer qu'un joueur est saturé, il suffit de le voir lors de matches perdre le ballon de façon inhabituelle, faire des ratages incroyables (des face-à-face avec le gardien adverse où il est plus facile de marquer que de rater, parfois même quand la cage est vide). Ce même joueur se fera soit avertir, soit expulser pour des fautes sur l'adversaire, des reproches à l'arbitre et même parfois des propos échangés avec le public. Ajouté à cela, des troubles du sommeil, une perte de goût et surtout la perte de la joie de jouer. Cet état de fait engendre aussi des blessures, il suffit d'un mauvais échauffement général ou spécifique. L'échauffement fait dans de bonnes conditions permettra à tout l'appareil locomoteur, les articulations et les groupes musculaires, d'éviter toute blessure. L'apport du psychologue est important aux côtés du médecin. Il a un rôle à jouer en devenant le confident du joueur. nEn conclusion : L'intégrité physique du joueur doit être respectée et l'exploitation du maximum de possibilités du joueur ne doit pas nuire à sa santé. Il existe des moyens de tester la réponse des organes impliqués dans la pratique sportive, surtout l'appareil cardiovasculaire. Le contrôle médico-sportif est devenu un passage obligé pour tout sportif de haut niveau, et ceci afin qu'il soit à la hauteur le moment voulu. Chaque équipe, en début de saison, se fixe des objectifs à atteindre. l'ESS s'est fixé 4 objectifs aussi difficiles les uns que les autres, mais elle a oublié l'effet de saturation et de fatigue. Quand on sait le nombre de matches joués toutes compétitions confondues, le nombre de voyages effectués, le nombre d'entrainements et surtout le manque de récupération, on comprend très vite les derniers résultats. D'ailleurs, la FAF a pris les devants en limitant, dès la saison prochaine, le nombre de participations aux différentes compétitions maghrébines, arabe et africaine. Ceci pour éviter l'accumulation des matches retard en championnat. Tous les observateurs ont remarqué le calendrier démentiel imposé à l'ESS et au RCK afin de terminer le championnat à la date prévue, pour soi-disant permettre à notre équipe nationale de préparer le match contre l'Egypte. Le plus beau est que Saadane va récupérer des joueurs qui évoluent dans différents championnats européens en fin de saison, tout aussi fatigués que les Sétifiens.