Le ministre de l‘Intérieur et des Collectivités locales, a affirmé, hier, que l‘Etat n‘a aucun inconvénient à accorder des agréments pour la création de nouveaux partis politiques. Dans une déclaration à la presse en marge de la visite de travail du chef de l‘Etat dans la capitale, M. Yazid Zerhouni explique que les demandes d‘agrément déposées au niveau de son département, seront «dûment étudiées». Toutefois, précise-t-il encore, il est «impératif de ne pas perdre de vue certains aspects des textes réglementaires régissant le secteur». «Toute demande doit obéir aux dispositions comprises dans loi organique relative aux partis politiques et doit être également accompagnée d‘un règlement intérieur pertinemment préparé», affirme-t-il. Plusieurs personnalités politiques, dont Sid Ahmed Ghozali, ancien chef du gouvernement et Mohamed Said, l‘un des candidat à la dernière élection présidentielle, ont, rappelons-le, formulé des demandes d‘agrément pour leurs partis respectifs, mais celles-ci peinent encore à aboutir. Interrogé justement sur la possibilité d‘accorder un agrément aux dissidents du Mouvement de la société pour la paix (MSP), le ministre évite de formuler un «non» catégorique mais émet tout de même quelques réserves. Pour lui cette demande, si elle venait à parvenir à ses services, sera étudiée au même titre que n‘importe quelle autre demande d‘autorisation. Toutefois, ajoute-t-il en substance, l‘éthique ne permet pas de cautionner certains coups bas qui pourraient enlaidir le champ politique. «Si durant notre enquête nous constatons que les personnes sollicitant un agrément veulent faire de leur nouvelle formation politique une arme pour combattre ou nuire à un autre parti politique qui leur a permis de faire leurs premiers pas dans le monde partisan, cette demande sera de facto rejetée», affirme Zerhouni qui trouve inacceptable ce genre de procédé. En d‘autres termes et clairement, ces déclarations se veulent un refus catégorique du ministre à ce que l‘administration qu‘il dirige ne soit transformée en une arène qui servirait à régler des luttes intestines de certains partis politique. D‘ailleurs, dit-il, «le ministère ne peut aucunement intervenir lorsque de telles luttes surgissent dans un parti politique, sans qu‘il ne soit officiellement saisi». Comme c‘est le cas, à titre d‘exemple, du Front national de algerien (FNA) dont des dissidents ont transmis une «plainte» au ministère de l‘Intérieur pour dénoncer «des abus de la direction du parti». «Ce cas est à l‘étude», se contente de rétorquer, à ce sujet, M. Zerhouni. Revenant sur la plainte déposée contre le Rassemblement pour la Culture et la Démocratie, pour atteinte à l‘emblème national, le ministre a tenu à préciser, encore une fois, que ce n‘est pas son département qui a saisi la justice. «La police judiciaire a diligenté une enquête et une fois son travail terminé et constaté les faits, elle a évidemment saisi la justice», explique-t-il. A une question portant sur la mise en vigueur du nouveau découpage administratif, contenu dans les codes communal et wilayal et qui sera prochainement présenté à l‘APN, M. Zerhouni dira que celui-ci se fera de «manière graduelle en fonctions de plusieurs paramètres». Le ministre de l‘Intérieur et des Collectivités locales, a affirmé, hier, que l‘Etat n‘a aucun inconvénient à accorder des agréments pour la création de nouveaux partis politiques. Dans une déclaration à la presse en marge de la visite de travail du chef de l‘Etat dans la capitale, M. Yazid Zerhouni explique que les demandes d‘agrément déposées au niveau de son département, seront «dûment étudiées». Toutefois, précise-t-il encore, il est «impératif de ne pas perdre de vue certains aspects des textes réglementaires régissant le secteur». «Toute demande doit obéir aux dispositions comprises dans loi organique relative aux partis politiques et doit être également accompagnée d‘un règlement intérieur pertinemment préparé», affirme-t-il. Plusieurs personnalités politiques, dont Sid Ahmed Ghozali, ancien chef du gouvernement et Mohamed Said, l‘un des candidat à la dernière élection présidentielle, ont, rappelons-le, formulé des demandes d‘agrément pour leurs partis respectifs, mais celles-ci peinent encore à aboutir. Interrogé justement sur la possibilité d‘accorder un agrément aux dissidents du Mouvement de la société pour la paix (MSP), le ministre évite de formuler un «non» catégorique mais émet tout de même quelques réserves. Pour lui cette demande, si elle venait à parvenir à ses services, sera étudiée au même titre que n‘importe quelle autre demande d‘autorisation. Toutefois, ajoute-t-il en substance, l‘éthique ne permet pas de cautionner certains coups bas qui pourraient enlaidir le champ politique. «Si durant notre enquête nous constatons que les personnes sollicitant un agrément veulent faire de leur nouvelle formation politique une arme pour combattre ou nuire à un autre parti politique qui leur a permis de faire leurs premiers pas dans le monde partisan, cette demande sera de facto rejetée», affirme Zerhouni qui trouve inacceptable ce genre de procédé. En d‘autres termes et clairement, ces déclarations se veulent un refus catégorique du ministre à ce que l‘administration qu‘il dirige ne soit transformée en une arène qui servirait à régler des luttes intestines de certains partis politique. D‘ailleurs, dit-il, «le ministère ne peut aucunement intervenir lorsque de telles luttes surgissent dans un parti politique, sans qu‘il ne soit officiellement saisi». Comme c‘est le cas, à titre d‘exemple, du Front national de algerien (FNA) dont des dissidents ont transmis une «plainte» au ministère de l‘Intérieur pour dénoncer «des abus de la direction du parti». «Ce cas est à l‘étude», se contente de rétorquer, à ce sujet, M. Zerhouni. Revenant sur la plainte déposée contre le Rassemblement pour la Culture et la Démocratie, pour atteinte à l‘emblème national, le ministre a tenu à préciser, encore une fois, que ce n‘est pas son département qui a saisi la justice. «La police judiciaire a diligenté une enquête et une fois son travail terminé et constaté les faits, elle a évidemment saisi la justice», explique-t-il. A une question portant sur la mise en vigueur du nouveau découpage administratif, contenu dans les codes communal et wilayal et qui sera prochainement présenté à l‘APN, M. Zerhouni dira que celui-ci se fera de «manière graduelle en fonctions de plusieurs paramètres».