Quelque 280 bénéficiaires de logements FNPOS à la nouvelle ville Ali-Mendjli envisagent sérieusement d'entamer une grève de la faim, suite, disent-ils, à la volte-face du premier responsable. Quelque 280 bénéficiaires de logements FNPOS à la nouvelle ville Ali-Mendjli envisagent sérieusement d'entamer une grève de la faim, suite, disent-ils, à la volte-face du premier responsable. La ville de Constantine a, de tout temps, été considérée comme un baromètre, très fiable, de l'état du climat social et politique en Algérie. Longtemps dominée par l'élection présidentielle, l'actualité constantinoise reprend ses droits avec particulièrement des mouvements de contestation sporadiques à travers de nombreux secteurs. Certes, on en est encore loin de l'embrasement général et l'alarme n'est pas tirée, mais tous les mouvements de protestation sont en train de prendre de l'ampleur. A titre d'exemple et à l'instar des autres grandes villes universitaires, la faculté de médecine de Constantine couve sa crise depuis plus d'un mois et la menace d'une année blanche n'est plus une vue de l'esprit. Des centaines d'étudiants pris en otage dans un conflit qui ne les concerne pas directement ne comptent pas subir cette fatalité et sont décidés à réagir. Et devant le silence de la tutelle et l'obstination des grévistes, rien ne présage d'une solution prochaine. Au campus du Chalet des pins et au CHUC, l'atmosphère n'est pas au beau fixe, mais pour combien de temps ? Non loin de la faculté de médecine, environ 200 agents de la Protection civile campent sur leur position et exigent toujours le départ de leur directeur général. Ils sont décidés à l'empêcher de rejoindre son bureau durant la journée de ce lundi. Approchés par nos soins, ils ont affirmé refuser tout dialogue avec celui qu'ils accusent de tous les maux. Toujours dans le domaine de la protesta, quelque 280 bénéficiaires de logements FNPOS à la nouvelle ville Ali-Mendjli envisagent sérieusement d'entamer une grève de la faim, suite, disent-ils, à la volte-face du premier responsable de cette structure qui leur avait pourtant promis le règlement de leur problème, au plus tard le 1er mai. Ce problème perdure depuis 2004. Les protestataires attendent toujours les clés de leurs logements. À Constantine, il y a aussi les chauffeurs de taxi qui ne sont pas en reste. Après une première grève, ils sont entrés en négociation avec les autorités afin de trouver des solutions à leurs problèmes, particulièrement celui lié au stationnement. Cette corporation voit rouge et compte monter au créneau si des mesures adéquates et urgentes ne sont pas prises par les instances concernées. Un problème épineux dans la capitale de l'Est ! A l'aéroport Mohammed-Boudiaf, les travailleurs de l'EGSA ne décolèrent pas eux aussi. Après un premier arrêt de travail, ils ont une nouvelle fois déposé un préavis de grève pour aujourd'hui, dimanche. Leurs revendications sont socio-professionnelles. Ils estiment n'avoir pas tiré avantage des récentes augmentations des salaires. Les jeunes chômeurs se mêlent à ce climat opaque et proclament eux aussi leurs droits. L'offre de l'entreprise japonaise Cojaal, continue de susciter moult controverses parmi des centaines de jeunes sans job. Ces derniers, menacent de monter au créneau si on ne daigne pas régulariser leurs situations. Exclus de cette offre, ces jeunes estiment qu'ils ont été victimes de la politique de «deux poids, deux mesures». Les agissements de l'entreprise italienne PizzaRotti, chargée de la réalisation du tramway de Constantine sont hautement dénoncés par les travailleurs. Ils disent être soumis à un «régime» de ségrégation au profit d'autres venus des wilayas limitrophes. Les travailleurs de cette firme étrangère sortent de leur silence et sollicitent l'intervention des services compétents. Pour corser le tout, même le prestigieux club de football du CSC est en train de vivre des moments critiques. Ayant perdu tout espoir d'accéder en Nationale 1, les joueurs du CSC crient à l'injustice et clament haut et fort qu'ils n'ont pas été payés ! Ils envisagent eux aussi de faire grève jusqu'à la fin de la saison ! A Constantine, le printemps ne s'annonce pas rose, puisque même les lycéens des classes de terminale demeurent dans l'expectative à l'approche des examens de baccalauréat. En un mot, le mécontentement gagne du terrain. La ville de Constantine a, de tout temps, été considérée comme un baromètre, très fiable, de l'état du climat social et politique en Algérie. Longtemps dominée par l'élection présidentielle, l'actualité constantinoise reprend ses droits avec particulièrement des mouvements de contestation sporadiques à travers de nombreux secteurs. Certes, on en est encore loin de l'embrasement général et l'alarme n'est pas tirée, mais tous les mouvements de protestation sont en train de prendre de l'ampleur. A titre d'exemple et à l'instar des autres grandes villes universitaires, la faculté de médecine de Constantine couve sa crise depuis plus d'un mois et la menace d'une année blanche n'est plus une vue de l'esprit. Des centaines d'étudiants pris en otage dans un conflit qui ne les concerne pas directement ne comptent pas subir cette fatalité et sont décidés à réagir. Et devant le silence de la tutelle et l'obstination des grévistes, rien ne présage d'une solution prochaine. Au campus du Chalet des pins et au CHUC, l'atmosphère n'est pas au beau fixe, mais pour combien de temps ? Non loin de la faculté de médecine, environ 200 agents de la Protection civile campent sur leur position et exigent toujours le départ de leur directeur général. Ils sont décidés à l'empêcher de rejoindre son bureau durant la journée de ce lundi. Approchés par nos soins, ils ont affirmé refuser tout dialogue avec celui qu'ils accusent de tous les maux. Toujours dans le domaine de la protesta, quelque 280 bénéficiaires de logements FNPOS à la nouvelle ville Ali-Mendjli envisagent sérieusement d'entamer une grève de la faim, suite, disent-ils, à la volte-face du premier responsable de cette structure qui leur avait pourtant promis le règlement de leur problème, au plus tard le 1er mai. Ce problème perdure depuis 2004. Les protestataires attendent toujours les clés de leurs logements. À Constantine, il y a aussi les chauffeurs de taxi qui ne sont pas en reste. Après une première grève, ils sont entrés en négociation avec les autorités afin de trouver des solutions à leurs problèmes, particulièrement celui lié au stationnement. Cette corporation voit rouge et compte monter au créneau si des mesures adéquates et urgentes ne sont pas prises par les instances concernées. Un problème épineux dans la capitale de l'Est ! A l'aéroport Mohammed-Boudiaf, les travailleurs de l'EGSA ne décolèrent pas eux aussi. Après un premier arrêt de travail, ils ont une nouvelle fois déposé un préavis de grève pour aujourd'hui, dimanche. Leurs revendications sont socio-professionnelles. Ils estiment n'avoir pas tiré avantage des récentes augmentations des salaires. Les jeunes chômeurs se mêlent à ce climat opaque et proclament eux aussi leurs droits. L'offre de l'entreprise japonaise Cojaal, continue de susciter moult controverses parmi des centaines de jeunes sans job. Ces derniers, menacent de monter au créneau si on ne daigne pas régulariser leurs situations. Exclus de cette offre, ces jeunes estiment qu'ils ont été victimes de la politique de «deux poids, deux mesures». Les agissements de l'entreprise italienne PizzaRotti, chargée de la réalisation du tramway de Constantine sont hautement dénoncés par les travailleurs. Ils disent être soumis à un «régime» de ségrégation au profit d'autres venus des wilayas limitrophes. Les travailleurs de cette firme étrangère sortent de leur silence et sollicitent l'intervention des services compétents. Pour corser le tout, même le prestigieux club de football du CSC est en train de vivre des moments critiques. Ayant perdu tout espoir d'accéder en Nationale 1, les joueurs du CSC crient à l'injustice et clament haut et fort qu'ils n'ont pas été payés ! Ils envisagent eux aussi de faire grève jusqu'à la fin de la saison ! A Constantine, le printemps ne s'annonce pas rose, puisque même les lycéens des classes de terminale demeurent dans l'expectative à l'approche des examens de baccalauréat. En un mot, le mécontentement gagne du terrain.